Farmers Guide – Enquête de l’ACIA sur la réglementation des semences pour l’hiver 2023
L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) mène une révision majeure de la réglementation canadienne sur les semences. En tant que fermiere canadienne, vous avez toujours opéré dans le cadre réglementaire existant en matière de semences et celui-ci constitue une base solide pour notre système alimentaire. Notre réglementation sur les semences a été conçue pour protéger les fermières contre les vendeurs de semences peu scrupuleux, ainsi que contre la fraude et les fausses déclarations au sein du système des semences. Ils fixent des normes de germination et de pureté, et empêchent la prolifération des mauvaises herbes et des maladies des cultures grâce à des tableaux de classement des semences. Ils réglementent les semences importées et fournissent un mécanisme fiable pour fournir de nouvelles variétés aux fermières par le biais de la production et de la certification de semences sélectionnées. Notre réglementation sur les semences permet de créer, de maintenir et de protéger la valeur des produits agricoles canadiens pour les fermières et les utilisateurs finaux grâce à un processus d’enregistrement des variétés transparent et fondé sur des données probantes. Elle garantit une amélioration continue en exigeant que les nouvelles variétés atteignent ou dépassent les performances des variétés de contrôle dans chaque région de culture et fait en sorte que les fermières puissent facilement obtenir des informations pertinentes et significatives sur les semences qu’elles utilisent.
L’examen de la modernisation de la réglementation des semences met tout cela sur la table – et le résultat pourrait apporter des changements majeurs à notre système qui nuisent à l’intérêt public, affaiblissent l’agriculture au Canada et rendent les semences moins fiables et plus coûteuses pour les fermières.
L’ACIA souhaite recueillir l’avis des fermières et d’autres acteurs du secteur des semences afin de formuler des recommandations pour l’avenir de notre système de semences. Vous pouvez faire entendre votre voix en remplissant le enquête de l’ACIA . L’UNF a soigneusement analysé les questions de l’ACIA et vous propose ce guide du fermier pour vous permettre de répondre facilement à l’enquête avec des réponses qui soutiendront les intérêts des fermiers. Vous pouvez cliquerici pour télécharger un PDF imprimable du guide ou faire défiler l’écran pour le lire sur cette page.
L’UNF a également produit des fiches d’information sur l’enregistrement des variétés, les tableaux de classement des semences, les semences sélectionnées et les semences communes, et l’incorporation par référence, auxquelles vous pouvez vous référer. Visitez le site www.nfu.ca/seed-regs pour plus d’informations sur le processus de modernisation de la réglementation des semences et ses implications. Dans le guide ci-dessous, les questions et les fiches d’information de l’ACIA sont ombrées et les réponses recommandées par l’UNF ne le sont pas. Dans les Données démographiques de l’enquête, répondez en donnant des informations sur vous en tant qu’individu. Assurez-vous de cliquer sur le bouton « soumettre » lorsque vous avez terminé pour que l’ACIA reçoive vos réponses.
Lien vers l’enquête de l’ACIA – https://ca1se.voxco.com/SE/93/SRM_MRS/?&lang=en
VR – Question 1 :
Le Canada dispose actuellement d’un système national d’enregistrement des variétés administré par l’Agence canadienne d’inspection des aliments. L’objectif du système est de confirmer que toutes les autorisations réglementaires requises avant l’enregistrement ont été obtenues (par exemple, l’approbation du nom des droits d’obtenteur, l’approbation du bureau de la biosécurité végétale) ; de confirmer que la variété peut être identifiée et qu’elle répond aux critères de base d’une variété afin d’éviter les fraudes sur le marché ; et de déterminer que toutes les exigences en matière de santé et de sécurité sont respectées.
Selon vous, le Canada devrait-il continuer à disposer d’un système national d’enregistrement des variétés ?
OUI. Vous pouvez ajouter des commentaires à votre réponse. Voici quelques suggestions :
- L’enregistrement des variétés permet de s’assurer que les variétés sont performantes, qu’elles n’abritent pas de maladies graves et qu’elles présentent des qualités appréciées par nos clients.
- L’enregistrement des variétés fournit des données vérifiées de manière indépendante sur le nombre de jours avant maturité, le rendement, la résistance aux maladies, la hauteur et d’autres caractéristiques pertinentes pour la culture, ce qui permet aux fermières de prendre des décisions en connaissance de cause.
- L’enregistrement des variétés permet au Canada de produire des cultures d’exportation homogènes et de haute qualité que nos clients achèteront.
- L’enregistrement des variétés crée un niveau élevé de confiance dans les semences canadiennes et les cultures que nous produisons.
VR – Question 2 :
L’équipe de travail a défini une variété patrimoniale comme une variété annulée ou « en voie d’annulation » d’un type de culture soumis à l’enregistrement qui a 50 ans ou plus, et une variété patrimoniale comme une variété non hybride d’un type de culture soumis à l’enregistrement qui n’a jamais été enregistrée mais qui a été cultivée au Canada avant 1970. Les semences de variétés anciennes et patrimoniales de cultures soumises à l’enregistrement des variétés au Canada ne sont actuellement pas autorisées à la vente au Canada. Toutefois, le marché s’intéresse aux variétés anciennes et/ou patrimoniales, en particulier pour l’agriculture biologique et la production destinée à des marchés de niche.
L’équipe de travail estime qu’afin de permettre aux fermières de tirer profit des marchés de niche et de garantir la pureté variétale, l’ACIA devrait chercher à mettre en place une voie réglementaire pour les variétés patrimoniales et héréditaires au Canada. Soutenez-vous cette recommandation ?
OUI. (Notez que cette question se réfère aux variétés patrimoniales/héritage de semences de céréales – il n’y a pas de restrictions sur la vente de variétés patrimoniales/héritage de semences de légumes). Vous pouvez commenter votre réponse. Voici quelques idées :
- Les fermiers devraient être soutenus par une réglementation simple pour cultiver et distribuer des variétés de semences patrimoniales/héritage qui offrent des avantages uniques pour la diversité des semences, la rotation des cultures, la valeur culturelle et la sécurité alimentaire.
- La voie réglementaire doit prévoir des aménagements pour les variétés traditionnelles et patrimoniales sans supprimer les dispositions qui permettent l’enregistrement des variétés afin de protéger l’intérêt public et de préserver la qualité des semences au Canada.
VR – Question 3 :
L’incorporation par référence (IBR) est une technique de rédaction qui permet d’introduire le contenu d’un document (tel qu’une politique, une directive, une liste ou une norme) dans un règlement sans avoir à reproduire le texte du document dans le règlement. Le document est cité dans le règlement et, lorsqu’il est mentionné dans le règlement « tel que modifié de temps à autre », des modifications peuvent être apportées au document sans qu’il soit nécessaire de modifier formellement le règlement. Cette technique de rédaction permet d’accroître la flexibilité et de réduire le temps nécessaire pour modifier le texte d’un document incorporé par référence, par rapport au texte du règlement.
Te groupe de travail a recommandé que Annexe III du règlement sur les semences, qui énumère les 53 espèces cultivées soumises à l’enregistrement des variétés et identifie la partie à laquelle elles appartiennent en ce qui concerne les exigences d’enregistrement, soit déplacé dans un document qui peut être incorporé par référence. Ils ont également recommandé que le document soit administré par l’ACIA. Ainsi, toute modification apportée au document suivra la procédure d’approbation de l’ACIA. La politique de l’IBR qui exige la consultation des parties prenantes avant tout changement.
L’équipe de travail estime que l’utilisation de l’incorporation par référence permettra une mise à jour plus rapide de la liste des types de culture soumis à l’enregistrement des variétés au Canada, et de la partie dans laquelle ils se situent. Êtes-vous favorable à la suppression de l’annexe III du règlement sur les semences et à l’utilisation de la technique de rédaction « incorporation par référence » pour ces informations ?
NON. Vous devez expliquer pourquoi vous avez répondu non à cette question.
Voici une fiche d’information complémentaire :
La partie I de l’annexe III énumère les espèces cultivées dont le mérite doit être démontré avant que les variétés puissent être enregistrées. Le mérite signifie que les nouvelles variétés doivent être aussi bonnes, voire meilleures, que les variétés existantes ; elles doivent être performantes dans les conditions de culture canadiennes et ne pas présenter de qualités négatives telles que la susceptibilité aux maladies. Pour prouver leur mérite, les variétés énumérées dans la partie I sont testées de manière indépendante, évaluées par des experts et les données sont publiées.
Les espèces de cultures énumérées dans la partie III de l’annexe III n’ont pas à faire la preuve de leur mérite. Les données d’essai n’étant pas disponibles, les fermières ne peuvent pas disposer d’informations complètes et comparables nécessaires pour prendre les meilleures décisions pour leurs exploitations.
La politique de l’ACIA en matière de RIB n’exige pas que les fermières soient consultées ou informées lors de la modification des documents de RIB, mais elle exige que les entreprises de semences qui ont intérêt à mettre des semences sur le marché sans essais indépendants soient consultées.
La barre doit être relativement haute pour l’ajout ou la suppression de types de cultures, ainsi que pour le déplacement de types de cultures d’une partie à l’autre. Toute modification de l’annexe III peut être effectuée par le biais de la procédure de la Gazette du Canada, qui est publique et transparente.
Voici quelques idées que vous pouvez utiliser pour vos commentaires :
- L’annexe III devrait continuer à faire partie du règlement. Toute modification de l’annexe III devrait être effectuée par le biais de la procédure de modification réglementaire de la Gazette du Canada, car elle est plus transparente, laisse plus de temps pour étudier les implications et permet une plus grande participation du public que l’IBR.
- Il n’est pas nécessaire de modifier précipitamment l’annexe III.
- Il devrait être difficile de faire passer des types de cultures de la partie I à la partie III. Déplacer les types de cultures de la partie I à la partie III affaiblit nos normes de qualité des semences et permettrait de vendre des variétés qui ne sont pas performantes, qui présentent des problèmes de maladie ou qui sont moins appréciées par nos clients.
VR – Questions 4 a et 4b :
L’obtenteur décide auprès de quel(s) comité(s) régional(aux) demander des essais pour soutenir l’enregistrement de la variété. La recommandation de ce(s) comité(s) soutient l’enregistrement national à moins qu’un autre comité régional non impliqué dans les essais ne demande que l’enregistrement soit restreint de telle sorte que la variété ne puisse pas être vendue dans cette région. Cette mesure a été prise principalement pour éviter la vente d’une variété sensible aux maladies communes à la région. La task force a recommandé que le processus d’application des restrictions régionales soit revu afin de clarifier davantage les cultures auxquelles elles peuvent s’appliquer et de garantir que les critères utilisés pour placer une restriction régionale soient transparents et appliqués de manière cohérente afin de les rendre aussi équitables que possible.
Question 4 a)
Êtes-vous favorable à ce que les comités régionaux de recommandation soient habilités à recommander l’application d’une restriction régionale à l’enregistrement d’une variété dans leur région spécifique ?
OUI. Vous pouvez commenter votre réponse – voici quelques idées :
- L’enregistrement national ne devrait être autorisé que si la variété a été testée pour sa résistance aux maladies et sa qualité dans les deux régions. L’enregistrement national devrait être basé sur des mérites prouvés dans leur domaine de production.
- Si les membres du comité de recommandation estiment qu’il existe un risque de maladie ou de problèmes de qualité en raison des différences de conditions de culture entre les régions de l’Est et de l’Ouest, ils devraient être habilités à établir des restrictions régionales.
Question 4 b)
À votre avis, l’ACIA devrait-elle mener une consultation pour moderniser le processus piloté par les parties prenantes pour l’application de restrictions régionales à la vente de semences, y compris les cultures qui devraient faire l’objet de restrictions régionales et les critères selon lesquels ces variétés sont évaluées (actuellement les maladies et les questions liées à la qualité et à l’identité des semences et des grains) ?
NON. Vous devez expliquer pourquoi vous avez répondu non à cette question.
- Les comités de recommandation disposent de l’expertise nécessaire pour décider si des restrictions régionales sont nécessaires en utilisant leurs procédures existantes.
VR – Question 5 :
Veuillez fournir tout commentaire supplémentaire que vous souhaiteriez que l’ACIA prenne en compte en ce qui concerne l’enregistrement des variétés.
Ajoutez vos propres commentaires ici. La fiche d’information de l’UNF sur l’enregistrement des variétés et la fiche d’information de l’UNF sur l’incorporation par référence peuvent vous aider à réfléchir à ce que vous aimeriez dire ici.
Certification des cultures de semences, y compris l’inspection des cultures et les certificats de récolte
Certification – Question 1
Au Canada, les normes et les exigences auxquelles un producteur de semences et une culture de semences sélectionnées doivent satisfaire pour être admissibles à la certification sont établies par l’Association canadienne des producteurs de semences (ACPS) dans le Réglementation et procédures canadiennes pour la production de cultures de semences sélectionnées communément appelée « circulaire 6 ». Dans le système actuel, l’ACPS est l’organisme national qui établit ces normes et détermine si un certificat de culture doit être délivré sur la base de la pureté variétale de la culture de semences.
Le Canada devrait continuer à disposer d’un organisme national unique chargé d’établir et de déterminer les normes de pureté variétale des cultures de semences pour délivrer un certificat de culture de semences.
Veuillez indiquer votre degré d’accord sur une échelle de 1 à 5
5 – Tout à fait d’accord. Vous pouvez indiquer pourquoi vous êtes tout à fait d’accord. Voici quelques idées.
- L’ACSG devrait être le seul organisme national chargé de la certification des semences.
- L’ACPS dispose d’une expertise et d’une expérience reconnues et fiables pour gérer la certification des cultures de semences. Ses membres sont des producteurs de semences qui sont fiers de la qualité des semences qu’ils produisent pour les fermières et qui comprennent les exigences techniques et pratiques de la production de semences sélectionnées.
- L’ACPS a fait preuve d’une grande intégrité dans l’exercice de ses responsabilités.
Certification – Question 2
Actuellement, l’ACIA élabore, met en œuvre, octroie des licences et supervise les politiques, les procédures et la formation en matière d’inspection des cultures de semences sélectionnées au Canada. La task-force a recommandé que l’ACIA conserve son rôle dans l’élaboration et l’amélioration des politiques d’inspection des cultures, des procédures d’inspection et du matériel de formation. Le groupe de travail a également recommandé que l’ACIA conserve son rôle dans l’octroi de licences et la supervision des services d’inspection des cultures de semences autorisés, ainsi que dans l’octroi de licences aux inspecteurs des cultures de semences. Il a été recommandé d’étudier plus avant les options autres que l’ACIA pour dispenser la formation théorique et pratique des inspecteurs agréés des cultures de semences.
Afin d’offrir des options de formation supplémentaires aux inspecteurs agréés des cultures de semences (IACS), êtes-vous favorable à ce que la formation soit dispensée par une partie non membre de l’ACIA ? L’ACIA continuera d’évaluer, d’agréer et de superviser (par le biais d’inspections de contrôle) les différents établissements de santé à but non lucratif.
NON. Vous devez expliquer pourquoi vous avez répondu par la négative. Voici quelques idées
- L’ACIA doit continuer à assurer la formation des inspecteurs agréés des cultures de semences. En tant que régulateur, il incombe à l’ACIA de garantir l’intégrité de notre système de réglementation des semences.
- Il existe un risque de conflit d’intérêts si les ICSF sont formés par des entreprises qui sont également impliquées dans l’inspection des semences ou la production de semences.
- L’ACIA doit maintenir sa capacité pratique et son expérience pour mener et gérer l’inspection des cultures de semences. En continuant à dispenser des formations, l’ACIA s’assure que son expertise reste à jour.
Certification – Question 3
Actuellement, les évaluations de l’identité et de la pureté variétales sont effectuées visuellement sur le terrain par les inspecteurs des cultures de semences. Le règlement sur les semences est actuellement suffisamment souple pour permettre l’adoption éventuelle de techniques biochimiques et moléculaires (BMT) en tant que voie alternative pour la certification des semences au Canada.
Une fois que des outils et des normes auront été développés pour l’utilisation des techniques biochimiques et moléculaires (BMT), avez-vous des inquiétudes quant à leur utilisation à l’appui de la certification des semences à l’avenir ?
Oui. Vous devez fournir des commentaires à l’appui de votre réponse.
- Les techniques biochimiques et moléculaires peuvent devenir des outils utiles pour le système des semences, mais elles ne doivent pas être incluses dans nos réglementations sur les semences.
- Les tests de pureté génétique des semences ne peuvent remplacer les processus, les étapes et les connaissances qui font partie intégrante de notre système de semences sélectionnées.
- L’utilisation de BMT pour la certification des semences aurait des conséquences financières qui pourraient exclure injustement les petits producteurs de semences.
Certification – Question 4 :
Veuillez fournir tout commentaire supplémentaire que vous souhaiteriez que l’ACIA prenne en compte concernant la certification des cultures de semences.
Ajoutez vos propres commentaires ici. La fiche d’information de l’UNF sur les semences sélectionnées et les semences communes peut vous aider à réfléchir à ce que vous aimeriez dire ici.
Certification des cultures de semences, y compris l’inspection des cultures et les certificats de récolte
Conditionnement – Question 1
L’incorporation par référence (IBR) est une technique de rédaction qui permet d’introduire le contenu d’un document (tel qu’une politique, une directive, une liste ou une norme) dans un règlement sans avoir à reproduire le texte du document dans le règlement. Le document est nommé dans le règlement, et lorsqu’il est mentionné dans le règlement « tel que modifié de temps à autre », des changements peuvent être apportés au document sans avoir à modifier formellement le règlement. Cette technique de rédaction permet d’accroître la flexibilité et de réduire le temps nécessaire pour modifier le texte d’un document incorporé par référence par rapport au texte du règlement. L’équipe spéciale a recommandé que les sections normatives de la partie IV du règlement sur les semences relatives à des éléments tels que les champs d’application des établissements de semences enregistrés, les notes d’évaluation pour les opérateurs de licence, les références aux listes et aux documents dans les conditions d’enregistrement, les exigences opérationnelles pour l’établissement, etc. soient déplacées dans un document qui peut être incorporé par référence. Le document serait administré par l’ACIA et toute modification apportée au document suivrait la procédure d’approbation de l’ACIA. La politique de l’IBR qui exige la consultation des parties prenantes avant tout changement.
Question 1 :
L’équipe spéciale estime que le recours à l’incorporation par référence permettra d’actualiser plus rapidement les exigences applicables aux établissements de semences agréés. Êtes-vous favorable à la suppression des parties prescriptives de la partie IV du règlement sur les semences et à l’incorporation par référence de ces informations ?
NON. Vous devez expliquer pourquoi vous avez répondu non à cette question.
Voici une fiche d’information supplémentaire sur cette question :
Le texte des sections prescriptives de la partie IV devrait rester dans le règlement. Toute modification de la partie IV peut être effectuée par le biais de la procédure de la Gazette du Canada, qui est publique et transparente. La barre doit être haute pour l’ajout ou la suppression de types d’établissements de semences devant être enregistrés, la modification des conditions d’enregistrement et la révision de l’agrément des exploitants d’établissements de semences.
La partie IV du règlement sur les semences garantit que les établissements qui nettoient, traitent et stockent des semences sélectionnées respectent la loi et le règlement sur les semences et sont exploités honnêtement par des personnes responsables possédant des compétences techniques. La modification de ces exigences ne doit se faire qu’après mûre réflexion, dans le cadre du processus transparent, inclusif et public de la Gazette du Canada, en prenant le temps nécessaire pour prendre les bonnes décisions.
La politique de l’ACIA en matière de RIB n’exige pas que les fermiers soient consultés ou informés en cas de modification des documents de RIB. La politique de l’ACIA en matière de RIB prévoit la consultation des entreprises qui exploitent des établissements semenciers. Le processus IBR ne comprend pas les garanties nécessaires pour éviter les conflits d’intérêts lorsque les changements proposés profitent à ces entreprises au détriment des fermières et/ou des producteurs de semences.
Voici quelques idées à utiliser dans vos commentaires :
- Le texte de la partie IV doit être conservé dans le règlement sur les semences et il est important qu’il soit normatif afin que les établissements de semences enregistrés puissent être prévisibles en ce qui concerne les conditions qu’ils doivent remplir pour exercer leurs activités.
- Toute modification de la réglementation relative à l’établissement des semences doit être soigneusement examinée dans le cadre de la procédure ouverte et transparente prévue par la Gazette du Canada. Les documents de l’IBR sont difficiles à trouver et le processus de consultation des parties prenantes n’est pas aussi ouvert que celui de la Gazette.
Conditionnement – Question 2 :
Veuillez fournir tout commentaire supplémentaire que vous souhaiteriez que l’ACIA prenne en compte concernant la récolte, le nettoyage et le conditionnement des semences.
Ajoutez vos propres commentaires ici.
Échantillonnage, essai et classement des semences
Tests – Question 1
Les tableaux de classement définissent les normes minimales applicables aux semences de mauvaises herbes, aux semences d’autres cultures, à certaines maladies transmises par les semences et à la germination. Les catégories numériques (n° 1 et n° 2) sont déterminées par l’analyse d’échantillons de semences pour les caractéristiques de qualité des semences énumérées ci-dessus, les normes n° 2 étant généralement inférieures aux normes n° 1.
Dans le but de simplifier et de rationaliser les normes et d’augmenter la pureté des semences au Canada, le groupe de travail a recommandé d’adopter la norme de pureté n° 1 pour les qualités n° 1 et n° 2 des semences sélectionnées. Aucune modification ne sera apportée à la norme de germination pour les semences sélectionnées. Les normes de pureté pour les grades n° 1 et n° 2 doivent-elles être les mêmes ?
OUI. Vous pouvez ajouter des commentaires. Voici quelques idées :
- Il est techniquement possible de nettoyer les semences pour qu’elles répondent aux normes de pureté plus élevées de la catégorie n° 1.
- La germination peut varier en fonction des conditions de croissance, c’est pourquoi le grade n° 2 doit être disponible pour les cultures de semences à faible germination.
Tests – Question 2
Un mélange de semences est défini comme contenant au moins deux types ou espèces de cultures. Il est actuellement recommandé (c’est-à-dire qu’il n’est pas obligatoire) que les mélanges soient toujours faits avec des composants qui ont satisfait aux normes pour les types de cultures individuelles établies dans le règlement sur les semences avant le mélange. Le mélange final doit (c’est-à-dire qu’il n’est pas recommandé) satisfaire aux normes applicables au mélange, qui sont inférieures à celles des composants individuels.
Parmi les options suivantes, quelle recommandation concernant les tests de pureté et de germination des mélanges de semences vous semble la plus appropriée pour aller de l’avant ?
Option 1 : le règlement sur les semences doit rester en l’état. Cela signifie qu’il restera recommandé que les composants individuels d’un mélange répondent à leur norme individuelle avant le mélange, et que le mélange final doit répondre à une norme de mélange (c’est-à-dire le statu quo).
Option 2 : modifier le règlement sur les semences et exiger que tous les composants soient testés en termes de pureté et de germination avant d’être mélangés, de manière à ce qu’ils répondent à la norme applicable à un seul composant, et supprimer l’obligation pour un mélange de répondre à la norme applicable au mélange. Par rapport à l’option 1, cette option simplifierait et rationaliserait les normes et augmenterait la pureté des semences au Canada.
Option 3 : modifier le règlement sur les semences et exiger que tous les composants soient soumis à des tests de pureté et de germination avant d’être mélangés, de manière à ce qu’ils répondent à la norme applicable à un seul composant, mais exiger également que le produit final réponde à la norme applicable au mélange. Par rapport à l’option 1, elle augmenterait la pureté des semences au Canada. Par rapport à l’option 2, elle atténuerait l’introduction d’impuretés au cours du processus de mélange, mais ne simplifierait pas et ne rationaliserait pas les normes.
OPTION 3
- L’option 3 garantit que les mélanges respectent les normes relatives aux graines de mauvaises herbes et qu’ils empêchent l’introduction ou la propagation de graines de mauvaises herbes.
- Les normes doivent être adaptées – une certaine complexité est nécessaire pour s’assurer que les normes de mélange sont appropriées aux différents types de cultures concernés.
Tests – Question 3
L’incorporation par référence (IBR) est une technique de rédaction qui permet d’introduire le contenu d’un document (tel qu’une politique, une directive, une liste ou une norme) dans un règlement sans avoir à reproduire le texte du document dans le règlement. Le document est nommé dans le règlement, et lorsqu’il est mentionné dans le règlement « tel que modifié de temps à autre », des changements peuvent être apportés au document sans avoir à modifier formellement le règlement. Cette technique de rédaction permet d’accroître la flexibilité et de réduire le temps nécessaire pour modifier le texte d’un document incorporé par référence par rapport au texte du règlement. L’équipe spéciale chargée des tableaux de classement et des normes de semences a recommandé que les tableaux de classement soient incorporés par référence. Le document serait géré par l’ACIA et toute modification apportée au document serait conforme à la politique de l’ACIA en matière de RIB, qui prévoit la consultation des parties prenantes avant toute modification.
L’équipe spéciale estime que l’incorporation par référence permettra de mettre à jour plus rapidement les informations contenues dans les tableaux des grades. Êtes-vous favorable à la suppression du texte figurant dans les tableaux des grades du règlement sur les semences et à l’incorporation par référence de ces informations ?
NON. Vous devez expliquer pourquoi vous avez répondu non à cette question. Voici quelques idées :
- Les tableaux de classement des semences doivent être facilement accessibles via les règlements publiés sur le site web du gouvernement consacré aux lois sur la justice.
- Les modifications apportées aux tableaux de notes doivent être soigneusement examinées dans le cadre du processus de la Gazette du Canada, qui est plus transparent et plus ouvert que le processus de l’IBR.
- La politique de l’ACIA en matière de modification des documents du RIB n’exige pas de consulter les fermières. Cela pourrait conduire à des changements qui ne sont pas dans l’intérêt des fermières.
Tests – Question 4
Un mélange variétal est un mélange de deux ou plusieurs variétés de semences sélectionnées du même type de culture. Les mélanges de variétés pourraient être utilisés pour un certain nombre de raisons, notamment pour tirer parti des différentes propriétés des variétés afin d’atténuer les pertes de rendement dues à des conditions météorologiques imprévisibles. Avec le changement climatique, les conditions météorologiques imprévisibles risquent de poser davantage de problèmes à la production agricole. Actuellement, si un mélange variétal de semences sélectionnées ne répond pas à la définition d’un mélange variétal de gestion de la tolérance aux phytoravageurs (GPT) ou ne correspond pas à l’un des tableaux de grades de mélanges variétaux (tels qu’ils figurent dans les tableaux VIII à XII de l’annexe I du règlement sur les semences), il ne peut pas être vendu en tant que semences certifiées et doit être identifié par un grade commun n° 1 ou commun n° 2. L’équipe de travail chargée des tableaux de classement et des normes relatives aux semences a recommandé de permettre aux semences sélectionnées de différentes variétés du même type de culture d’être mélangées en tant que mélange variétal et d’être identifiées à l’aide d’une dénomination de catégorie de semences sélectionnées au Canada.
Dans le but d’offrir une plus grande flexibilité pour promouvoir la durabilité et répondre aux pressions environnementales, êtes-vous favorable à l’élimination des normes relatives aux mélanges de variétés ? Cela permettrait de mélanger différentes variétés de semences sélectionnées d’un même type de culture en tant que mélange variétal et de les identifier à l’aide d’une dénomination de catégorie de semences sélectionnées au Canada.
Je ne sais pas Vous pouvez ajouter des commentaires pour expliquer pourquoi vous avez répondu « Je ne sais pas ». Voici quelques idées :
- La question n’est pas claire quant à la manière dont les dénominations de qualité contrôlée pourraient être autorisées sur les mélanges si les normes relatives aux mélanges de variétés étaient éliminées, et il est donc difficile d’y répondre.
- Les normes relatives aux mélanges de variétés ne devraient pas être modifiées sans preuve objective que cela serait dans l’intérêt des fermières et de la durabilité.
- Les normes de mélange variétal PPTM qui protègent la valeur de la génétique de résistance à la cécidomyie du blé ne doivent pas être affaiblies, car cela pourrait conduire à une perte de ce caractère important.
Tests – Question 5 :
Veuillez fournir tout commentaire supplémentaire que vous souhaiteriez que l’ACIA prenne en considération en ce qui concerne l’échantillonnage, les essais et le classement des semences.
Ajoutez vos propres commentaires ici. La fiche d’information de l’UNF sur les tableaux de classement des semences et la fiche d’information de l’UNF sur l’incorporation par référence peuvent vous aider à réfléchir à ce que vous aimeriez dire ici.