Accaparement des terres
L’expression « accaparement des terres » a été inventée par l’organisation internationale à but non lucratif GRAIN pour décrire la frénésie mondiale d’achat de terres agricoles qui s’est intensifiée en réponse aux crises simultanées de l’alimentation et des finances en 2008. Les gouvernements de certains pays ont commencé à acheter des terres agricoles en dehors de leurs frontières afin de garantir l’approvisionnement futur de leur population en denrées alimentaires et en biocarburants, tandis que les entreprises et les investisseurs privés ont considéré les terres agricoles comme une forme d’investissement stable et relativement rentable face aux crises financières et à l’insécurité alimentaire.
L’accaparement des terres entraîne le déplacement des communautés locales et autochtones, souvent par la violence. Elle est donc fondamentalement opposée au soutien de l’UNF à la souveraineté alimentaire.
L’expression « accaparement des terres » a été inventée par l’organisation internationale à but non lucratif GRAIN pour décrire la frénésie mondiale d’achat de terres agricoles qui s’est intensifiée en réponse aux crises simultanées de l’alimentation et des finances en 2008. Les gouvernements de certains pays ont commencé à acheter des terres agricoles en dehors de leurs frontières afin de garantir l’approvisionnement futur de leur population en denrées alimentaires et en biocarburants, tandis que les entreprises et les investisseurs privés ont considéré les terres agricoles comme une forme d’investissement stable et relativement rentable face aux crises financières et à l’insécurité alimentaire. L’accaparement des terres entraîne le déplacement des communautés locales et autochtones, souvent par la violence. Elle est donc fondamentalement opposée au soutien de l’UNF à la souveraineté alimentaire.
Même lorsque l’accaparement des terres a lieu dans des pays situés bien au-delà de nos frontières, les entreprises canadiennes y participent activement. L’UNF a publiquement appelé les fonds de pension canadiens et d’autres entités financières à se désinvestir de ces activités. D’une manière plus générale, l’UNF aborde cette question dans le cadre de son travail avec La Via Campesina, un mouvement mondial en faveur de l’agriculture paysanne. La Via Campesina a dénoncé les institutions mondiales telles que la Banque mondiale qui facilitent l’accaparement des terres.
Pour en savoir plus
11 octobre 2018 : La Banque mondiale et le FMI sont coupables de promouvoir l’accaparement des terres et d’accroître les inégalités, selon LVC
6 février 2017 : Appel aux fonds de pension – Stop à l’accaparement des terres au Brésil
6 mars 2013 : L’accaparement des terres : L’agriculture industrielle déplace les pauvres du monde entier pour le profit
