Policy

Données agrégées sur les prix des denrées alimentaires à la production et au détail

Soumission de la Nationale des Fermiers au Comité permanent de la Chambre des Communes

Les Canadiens ont du mal à se procurer des produits alimentaires. De nombreux fermiers ont du mal à gagner leur vie. En revanche, les détaillants et les transformateurs de produits alimentaires ont augmenté leurs bénéfices.

L’UNF a préparé une série de graphiques comparant les prix à la production que les fermières reçoivent pour leurs cultures et leur bétail aux prix que les épiciers et autres détaillants alimentaires reçoivent pour les aliments qu’ils vendent. Ces graphiques apportent des preuves évidentes pour étayer les trois points suivants :

  1. L’écart entre ces deux prix – à la ferme et au détail – n’a cessé de se creuser au cours des dernières décennies. Ainsi, bien que la période actuelle d’inflation des prix des denrées alimentaires soit particulièrement marquée, le problème sous-jacent est une tendance chronique qui a commencé bien avant la pandémie de grippe aviaire, la guerre en Ukraine et d’autres perturbations récentes de la chaîne d’approvisionnement.
  2. La gestion de l’offre n’est pas la cause de l’inflation des prix des denrées alimentaires. Des augmentations de prix sont observées au Canada et aux États-Unis, tant pour les produits soumis à la gestion de l’offre que pour les produits non soumis à la gestion de l’offre. En fait, la gestion de l’offre fonctionne comme prévu pour éviter des changements radicaux dans les prix des denrées alimentaires.
  3. Les vraies causes de l’augmentation des prix des denrées alimentaires sont les détaillants et les transformateurs qui s’approprient une part toujours plus importante de l’argent des Canadiens consacré à l’alimentation. Ces tendances sont aggravées par la concentration croissante des entreprises, où une poignée de grandes sociétés exercent leur pouvoir sur les marchés.

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