ALERTE À L’ACTION : contactez votre député et dites-lui « NON » à la fusion Bunge-Viterra.
La Nationale des Fermiers est fermement opposée au projet de fusion entre Bunge et Viterra. Lisez l’éditorial de UNF sur les raisons de notre opposition à cette fusion ici et notre éditorial sur les raisons pour lesquelles les gouvernements doivent adopter une approche différente de l’examen des fusions ici. Une fusion entre Bunge et Viterra serait désastreuse pour les fermières du Canada, car elle entraînerait des pertes de plusieurs millions de dollars pour les céréalières des Prairies en raison de l’affaiblissement de la concurrence. Une fusion signifierait encore moins de choix pour les fermiers sur un marché déjà monopolisé par quelques grandes sociétés céréalières et entraînerait une baisse des prix des céréales, moins d’argent dans les poches des fermiers et moins d’argent pour l’économie canadienne.
Contactez votre député, le ministre de la Justice, le ministre des Transports et le ministre de l’Agriculture et dites-leur « NON » à cette fusion qui rendrait ces géants de la manutention des céréales encore plus puissants ! Consultez le site web de l’UNF pour plus de détails et pour connaître les points à inclure dans vos appels téléphoniques et vos courriels.
Comment trouver votre député :
- Allez sur https://www.ourcommons.ca/members/en
- Dans la section de recherche en haut de la page, entrez votre circonscription, votre code postal ou le nom de votre député si vous le connaissez.
- Cliquez sur le député qui apparaît dans la recherche. Vous accéderez ainsi à la page des députés.
- Sur cette page, sélectionnez l’onglet « contact ». Vous y trouverez leur adresse électronique. Vous y trouverez également les numéros de téléphone et les adresses postales de leurs bureaux parlementaires et de circonscription.
Envoyez une copie de votre message à
- Votre député
- Ministre de la Justice (supervise le Bureau de la concurrence) : Arif Virani – mcu@justice.gc.ca
- Ministre des Transports : Anita Anand – tc.ministeroftransport-ministredestransports.tc@tc.gc.ca ou Anita.Anand@parl.gc.ca
- Ministre de l’Agriculture : Lawrence MacAulay – aafc.minister-ministre.aac@agr.gc.ca
- Chef du NPD : Jagmeet Singh – jagmeet.singh@parl.gc.ca
- Chef du Parti conservateur du Canada : Pierre Poilievere – pierre.poilievre@parl.gc.ca
- Chef du Bloc-Québécois : Yves-François Blanchet – yves-francois.blanchet@parl.gc.ca
- Leader du Parti Vert : Elizabeth May – elizabeth.may@parl.gc.ca
Quelques sujets à inclure dans votre courriel ou votre appel téléphonique :
- La fusion proposée entre Bunge et Viterra ne doit pas être autorisée. Dites à votre député de faire pression sur les ministres pour qu’ils disent « NON » à la fusion.
- Une fusion entre Bunge et Viterra serait désastreuse pour les fermiers céréaliers du Canada.
- Le ministre des transports aura recommandé la marche à suivre : approuver la fusion, l’approuver sous certaines conditions ou la refuser. Quelle que soit la recommandation du ministre des transports, le cabinet doit voter « NON » à cette fusion.
- Mentionnez que l’étude du Bureau canadien de la concurrence sur la fusion Bunge-Viterra a indiqué qu’un préjudice important serait infligé aux fermières si cette fusion était approuvée. L’étude a montré qu’il y aurait une perte significative de revenus pour les fermières en raison du pouvoir de marché que Bunge serait en mesure d’exercer avec l’acquisition de Viterra.
- Le rapport du Bureau de la concurrence et l’analyse de la structure de l’entreprise ont démontré que la participation de 25 % de Bunge dans G3, qui est un concurrent de Viterra, lui donne un aperçu important des activités de G3, ce qui compromet encore davantage la concurrence dans le système de manutention des céréales au Canada.
- Une étude commandée par l’Agricultural Producers Association of Saskatchewan (APAS) a démontré que les fermières des Prairies risquaient de perdre des centaines de millions de dollars chaque année si cette fusion était approuvée.
- L’étude de l’APAS a également montré que les fermières des Prairies ont déjà très peu de choix quant à l’endroit où elles peuvent livrer leurs céréales, et que la fusion créerait des zones où les fermières n’auraient qu’une seule option.
