National | Communiqué de presse

L’UNF appelle à la précaution et à une recherche indépendante dans le cadre de l’examen des néonicotinoïdes

(17 décembre 2013, St. Marys, ON) – The () demande un moratoire de précaution de cinq ans sur l’utilisation des traitements de semences à base de néonicotinoïdes pour les grandes cultures et la réalisation de recherches indépendantes. Un tel moratoire donnerait le temps d’étudier les effets des insecticides néonicotinoïdes sur les pollinisateurs et les écosystèmes agricoles et naturels au sens large, et d’explorer pleinement les solutions de remplacement, y compris les solutions non chimiques. La demande du site a été formulée dans une soumission à la consultation de l’Agence de réglementation de la gestion des pesticides (ARLA) de Santé Canada au début de ce mois. La contribution du site à l’ARLA est basée sur une résolution adoptée lors de son récent congrès national à Ottawa.

Nathan Carey, fermiere du comté de Grey et directeur de la section locale 344 de Grey, a déclaré : « En tant que fermiere, les membres de s’engagent à travailler avec la nature pour produire des aliments sains et pour protéger et améliorer la biodiversité à l’intérieur et autour de leurs fermes. Nous ne pensons pas que les mesures proposées par l’ARLA soient adéquates pour protéger les abeilles ou d’autres pollinisateurs sauvages d’une exposition létale et sublétale aux pesticides néonicotinoïdes ».

Carey a noté que « l’ARLA a elle-même conclu que les pratiques agricoles actuelles liées à l’utilisation de semences de maïs et de soja traitées aux néonicotinoïdes ne sont pas durables après avoir examiné la mortalité des pollinisateurs en 2012 et 2013. reconnaît que la santé des abeilles est complexe et que d’autres produits chimiques et pratiques de gestion peuvent également contribuer aux problèmes. En demandant un moratoire de cinq ans sur l’utilisation des traitements de semences à base de néonicotinoïdes pour les grandes cultures, le site recommande à l’ARLA d’invoquer le principe de précaution, qui invite les autorités publiques à prévenir les dommages irréversibles lorsqu’il est en leur pouvoir de le faire, même lorsque les certitudes scientifiques sont incomplètes ».

Ann Slater, fermiere de la region de St. Marys et vice-presidente des politiques de , a declare : « Les mesures de protection proposees par l’ARLA, telles que le renforcement de l’etiquetage, semblent etre un autre exemple de notre gouvernement federal agissant dans l’interet des entreprises agrochimiques et des semenciers, plutot que dans l’interet des Canadiens et de notre environnement. Cela va dans le sens de la récente introduction par le gouvernement du projet de loi C-18, la loi sur la croissance agricole, qui, si elle est adoptée, permettra aux organismes de réglementation canadiens d’utiliser des études étrangères plutôt que des recherches indépendantes basées au Canada lors de l’approbation de nouveaux produits agricoles ».

Le site a conclu sa présentation en recommandant de mener des recherches indépendantes financées par des fonds publics pendant les cinq années du moratoire. « Ces recherches produiraient des données et des analyses qui permettraient à l’ARLA de prendre des décisions éclairées et fondées sur des données scientifiques concernant les effets des traitements de semences à base de néonicotinoïdes sur les pollinisateurs et l’écosystème. En outre, cette transparence garantirait aux Canadiens que les décisions sont prises pour protéger le public plutôt que des intérêts privés », a conclu M. Carey.

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Pour plus d’informations, veuillez contacter

Nathan Carey, membre de et directeur de la section 344 de Grey : Tél. (519) 665-7305 ; Email nathanjcarey@gmail.com

Ann Slater, Vice-présidente chargée des politiques Tél. (519) 349-2448 ; courriel aslater@quadro.net

Soumission – Action pour protéger les abeilles contre l’exposition aux pesticides néonicotinoïdes