The a soumis les commentaires suivants dans le cadre de l’examen de la Loi sur les transports au Canada :
The () tient à remercier le Comité d’examen de la Loi sur les transports au Canada et le Secrétariat pour l’occasion qui lui a été donnée de participer au processus d’examen de la LTC. Le site approuve dans l’ensemble le mémoire conjoint présenté au groupe d’experts par la Saskatchewan Wheat Development Commission, la Saskatchewan Barley Development Commission et l’Agriculture Producers Association of Saskatchewan. Ce document est intitulé « The Case for Producer Involvement in Grain Transportation« . En effet, nous aimerions développer certains des points soulevés dans cette soumission.
Nous savons que les bénéfices des chemins de fer sont excessifs depuis de nombreuses années, comme l’a démontré John Edsforth, analyste ferroviaire respecté, dans un certain nombre d’études. Pour la campagne agricole 2007/2008, il a montré que les chemins de fer ont reçu un supplément de 4,61 dollars par tonne métrique en plus de la généreuse contribution de 20 % qui excède leurs coûts variables liés au volume. Au cours de la campagne 2008/2009, ce prix a atteint 8,81 dollars par tonne métrique. Nous savons que ce chiffre est aujourd’hui beaucoup plus élevé, car l’indice composite des prix a été recalculé à plusieurs reprises, ce qui a entraîné une hausse de ce chiffre. Si l’on prend une récolte moyenne de 47 millions de tonnes et que l’on multiplie ce chiffre par le niveau de contribution excédentaire de 2008/2009 (8,81 dollars par tonne), on obtient un montant global de 414 070 000,00 dollars. Cet argent appartient légitimement aux fermières des prairies. La totalité de la récolte des Prairies n’est pas exportée, et elle n’est pas entièrement transportée par chemin de fer. Néanmoins, si l’on considère la récolte exceptionnelle de 2013, qui a dépassé les 61 millions de tonnes métriques, ce chiffre est très prudent.
Nous suggérons que, dans la section du mémoire tripartite sur la surveillance et la planification ferroviaires, le groupe de surveillance ferroviaire recommandé soit composé de sept fermiers élus : deux de chacune des trois provinces des Prairies et un du district de la rivière de la Paix du nord de l’Alberta et de la C.-B. Ils siégeraient conjointement avec un représentant de chacune des deux grandes compagnies ferroviaires et un représentant des compagnies céréalières, ainsi que deux personnes nommées à titre indépendant. La majorité des fermières au sein de cet organe est nécessaire, car les autres représentants ont de nombreuses possibilités d’exercer leur pouvoir et d’ignorer les intérêts des fermières dans le fonctionnement général du système de transport.
Nous savons que le mandat de la Commission canadienne des grains, qui consiste à agir dans l’intérêt des producteurs de céréales, est extrêmement important et que cet organisme devrait agir de concert avec la CCG, en particulier en ce qui concerne les wagons de producteurs. Le wagon de producteurs est un droit important pour les producteurs de céréales et nous demandons que les chemins de fer cessent de supprimer et de fermer les sites de chargement des wagons de producteurs. Nous demandons également que soit prévu le droit pour un groupe de producteurs de demander à l’Agence d’établir de nouveaux sites de chargement.
Une fois de plus, nous apprécions l’opportunité de commenter et de participer à l’examen, et nous réitérons notre soutien à la soumission conjointe du SWDC, du SBDC et de l’APAS.
Respectueusement soumis par
Terry Boehm
au nom de la