L’UNF soutient le traité de non-prolifération des combustibles fossiles
Ottawa, Ontario – LaNationale des Fermiers (UNF) a conclu son dynamique congrès national de trois jours à Ottawa le 25 novembre 2023, quelques jours avant la conférence des Nations unies COP28 sur les changements climatiques, qui débute le 30 novembre 2023 aux Émirats arabes unis. Lors de son congrès, les délégués et les responsables de l’UNF de tout le Canada ont démocratiquement adopté une résolution par laquelle l’UNF souscrit à l’appel en faveur d’un traité de non-prolifération des combustibles fossiles. Vous trouverez des informations sur le traité à l’adresse suivante : https://fossilfueltreaty.org/
En soutien au mouvement pour un traité international de non-prolifération des combustibles fossiles, l’UNF exhorte le gouvernement canadien à utiliser toutes les mesures diplomatiques lors de la COP28 et au-delà pour développer et exécuter un traité de non-prolifération qui mettra fin à l’expansion de la production de combustibles fossiles, mettra fin à toutes les subventions aux combustibles fossiles (à la fois internationales et nationales), et offrira une transition juste pour les travailleurs et les familles touchées par la transition nécessaire vers l’énergie propre.
La Nationale des Fermiers a pris la tête de l’agriculture canadienne en adoptant l’approche éclairée de l’UNF face à la crise climatique. Il y a 20 ans, en 2003, la convention nationale de l’UNF a été consacrée à l’information de ses membres sur le changement climatique et ses effets prévisibles sur les fermières. Le rapport 2019 de l’UNF, intitulé Tackling the Climate Crisis and the Farm Crisis, a identifié des solutions axées sur les fermières. Aujourd’hui, en 2023, partout au Canada, les fermières et les travailleurs agricoles sont confrontés aux effets dévastateurs du changement climatique, notamment les sécheresses, les inondations, les incendies de forêt et les fumées incessantes. Glenn Wright, membre de l’UNF et ancien vice-président, a commenté : « Les effets de la crise climatique ne feront que s’intensifier tant que nous ne pourrons pas réduire de manière substantielle notre consommation de combustibles fossiles et parvenir à des émissions nettes nulles ».
M. Wright poursuit : « Les fermières savent comment tirer leur épingle du jeu. Nous travaillons dur. Nous savons aussi nous adapter à la sécheresse, aux inondations, aux blizzards, aux vents de labour et à tout ce que mère nature nous réserve. Nous nous retroussons les manches et nous persévérons. Mais la surcharge de l’atmosphère en gaz à effet de serre nous éloigne de la « normalité ». Notre climat continuera à s’éloigner de la normale tant que nous n’aurons pas stabilisé nos émissions en nous attaquant à notre dépendance aux combustibles fossiles. Les fermières savent que nous devons décarboniser notre production alimentaire, et les membres de l’UNF sont prêts à se retrousser les manches pour faire leur part. Pour ces raisons, l’UNF a appuyé l’appel en faveur d’un traité de non-prolifération des combustibles fossiles et demande au gouvernement fédéral du Canada de faire de même. »
L’UNF reconnaît la nécessité d’aider les travailleurs actuellement engagés dans l’industrie des combustibles fossiles à se recycler pour trouver un emploi dans le domaine en pleine expansion des énergies propres. De nombreux fermiers et éleveurs, en particulier dans l’ouest du Canada, travaillent dans l’industrie des combustibles fossiles pendant leur saison morte, ce qui nous permet de voir l’impact sur l’agriculture sous plusieurs angles. Ces nouveaux emplois dans le secteur des énergies vertes doivent être de bons emplois, bien rémunérés, qui font appel aux nombreuses compétences de nos collègues fermiers, éleveurs et travailleurs de l’industrie pétrolière et gazière. Nous sommes impatients de collaborer avec tous les gouvernements pour veiller à ce que les moyens de subsistance des fermières, la production alimentaire et la lutte pour la souveraineté alimentaire soient soutenus et renforcés au cours de cette transition nécessaire.
M. Wright a conclu : « Il est temps de prendre des mesures pour protéger nos exploitations agricoles, nos familles et notre pays de la crise climatique. La production et la combustion de combustibles fossiles sont les principales causes de la crise climatique. Le Canada a déjà pris les devants avec l’Alliance pour le dépassement du charbon présentée lors de la COP23 en 2017. Le moment est venu pour le Canada de reprendre l’initiative pour aider à créer un traité de non-prolifération des combustibles fossiles afin d’assurer une transition gérée vers l’énergie propre qui évitera non seulement des impacts climatiques plus dangereux, mais aussi des impacts économiques néfastes qui résulteront des chocs énergétiques inévitables qui s’ensuivront si nous ne parvenons pas à anticiper que l’ère du pétrole est en train de s’achever. »
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Pour plus d’informations:
Glenn Wright, membre de l’UNF et ancien vice-président : gwrightsk@gmail.com (306) 361-7314
Darrin Qualman, directeur de Climate Crisis Policy & Action : qualman@nfu.ca (306) 230-9115