L’UNF annonce un nouveau rapport : S’attaquer à la crise agricole et à la crise climatique
(Saskatoon) — La Nationale des Fermiers est heureuse de publier S’attaquer à la crise agricole et à la crise climatique :Une stratégie de transformation pour les fermières et les systèmes alimentaires canadiens. Le rapport examine en profondeur les impacts du changement climatique sur l’agriculture au Canada, ainsi que les possibilités qu’offre l’agriculture de faire partie de la solution. Le rapport présente une analyse équilibrée qui prend en compte à la fois les impacts de la crise climatique sur l’agriculture et les réalités de la situation financière vulnérable des familles d’agriculteurs.
Les principales conclusions sont les suivantes :
- La crise climatique est une menace pour les exploitations agricoles canadiennes, mais aussi une opportunité de réorienter nos exploitations pour qu’elles deviennent plus intégrées, plus vivantes et plus solidaires.
- La crise agricole et la crise climatique ont des causes et des solutions communes.
- La crise climatique aura un impact croissant sur la capacité des exploitations agricoles canadiennes à produire des denrées alimentaires. Si nous ne planifions pas, nous planifions l’échec.
- La priorité doit être accordée à l’encouragement des approches agricoles à faible consommation d’intrants et à faibles émissions.
Dans
S’attaquer à la crise agricole et à la crise climatique : Une stratégie de transformation pour les fermiers et les systèmes alimentaires canadiens
l’UNF défend l’idée que nous devons immédiatement nous lancer dans la recherche de pratiques durables afin de rendre les exploitations agricoles et le système alimentaire plus résistants aux changements climatiques déjà en cours, tout en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre afin d’atténuer les changements climatiques à venir. Le rapport affirme qu’un système alimentaire respectueux du climat peut être conçu pour augmenter le revenu des agriculteurs.
L’utilisation et le paiement de quantités toujours plus importantes d’engrais, de carburants, de produits chimiques, de plastiques et d’autres intrants ont augmenté les émissions tout en réduisant les revenus nets des fermières. Entre 1985 et 2018, le coût des intrants a englouti plus de 95 % des revenus agricoles et n’en a laissé que 5 % aux fermières. Le montant que les fermières paient chaque année en intérêts aux banques et autres prêteurs est à peu près égal au montant versé chaque année aux fermières dans le cadre des programmes de soutien à l’agriculture. En effet, les contribuables couvrent les intérêts des fermières, transférant ainsi des dizaines de milliards de dollars aux banques et autres prêteurs. Ainsi, le rapport affirme qu’un système alimentaire à faibles émissions sera nécessairement un système alimentaire à faibles intrants qui augmente la rentabilité des exploitations.
Selon Katie Ward, présidente de la Nationale des Fermiers : « La crise climatique et la crise agricole sont si complexes qu’aucun rapport ne peut à lui seul apporter toutes les réponses. Toutefois, ce rapport contient de nombreuses réponses, dont certaines peuvent être mises en œuvre immédiatement. D’autres constituent un point de départ pour ouvrir le débat sur le climat dans le secteur agricole. Les options qui conviendront aux différentes zones géographiques, aux différents types de sols ou aux différents types d’exploitations seront étudiées, mais il n’existe pas de solution unique. La proposition de l’UNF est que nous devons augmenter les niveaux de carbone dans les sols et nous lancer simultanément dans des stratégies de réduction des émissions. »
Katie Ward, présidente de l’UNF : 613-797-0601, president@nfu.ca
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