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Lettre à votre député – Climat et Communauté

Chers membres de l’UNF,

Nous vivons une crise climatique et agricole et nous avons besoin d’une action de la part de nos dirigeants politiques élus qui sont censés représenter nos intérêts ! En tant que membres de la Nationale des Fermiers (UNF), vous savez que l’union fait la force. Nous encourageons les membres de l’UNF à s’organiser et à se mobiliser autour de la crise climatique et agricole, en commençant par interpeller votre député sur les problèmes qui affectent les fermières.

Les fermiere ont besoin :

  • des fonds et de l’aide pour accéder à des fonds afin de mettre en œuvre des mesures climatiques dans les exploitations agricoles ;
  • des programmes de réponse au changement climatique qui s’adaptent à leurs besoins, à leur taille, à leur structure et à d’autres réalités de l’exploitation ;
  • la sécurité des revenus.

Ces questions sont profondément liées, tout comme les solutions. Dites-le à votre député ! Même si vous ne recevez pas de réponse, le volume de lettres soulignant les réalités des fermières sera suivi et il s’agit toujours d’une étape précieuse pour les responsabiliser.

Nous avons rédigé une lettre ci-dessous pour vous à envoyer à votre député. Nous vous encourageons à l’envoyer dès aujourd’hui ! Vous pouvez simplement insérer les informations surlignées et l’envoyer ou personnaliser la lettre en fonction de vos priorités en matière de climat et de sécurité des revenus avant de l’envoyer.


Utilisez ce lien
pour trouver votre député local.

L’union fait la force. Veillons à ce que les fermières soient entendues et disposent de ce dont elles ont besoin pour assurer leur subsistance aujourd’hui et à l’avenir.

En toute solidarité,

L’équipe de l’Union Nationale des Fermiers

 


 

DATE

 

NOM DU DÉPUTÉ

ADRESSE DU DÉPUTÉ

 

Cher NOM DU DÉPUTÉ,

Je suis fermiere dans votre circonscription écrire pour exprimer l’inquiétude urgente des fermiers et des mangeurs face au changement climatique. Les fermières subissent de plein fouet les conséquences de la crise climatique, et elles en paient le prix, ce qui accélère la crise agricole et la viabilité de l’agriculture. Cela devrait nous concerner tous en tant que mangeurs.

Un communiqué de presse de l’Union Nationale des Fermiers (UNF)
communiqué de presse
rapporte que « les données publiques montrent que les entreprises de transformation des produits alimentaires et les détaillants ont sans relâche, pendant des décennies, fait grimper les prix de détail alors même que les prix payés aux fermières restaient largement stagnants ». Selon la Qui nous nourrira ? Dans les années 1930, un Canadien sur trois travaillait dans l’agriculture. Aujourd’hui, les fermières représentent moins de 1 % de la population canadienne (Stats Can).

Dans ce contexte, les fermières subissent de plein fouet les conséquences de la crise climatique, en particulier les petites exploitations. Le recensement de 2016 montre que plus de 40 % des exploitations agricoles de la Colombie-Britannique sont de petite taille et déclarent moins de 10 000 dollars de recettes. La crise climatique ponctionne encore une fois le revenu des fermières. Les fermières ont besoin d’aide maintenant.

Un groupe de fermiers de la Colombie-Britannique et du Yukon a récemment organisé un rassemblement pour discuter des impacts du changement climatique sur nos fermes. Un participant a déclaré : « Lorsque mon exploitation a été rapidement inondée, cela a entraîné une réduction assez directe de mon revenu personnel. J’ai du personnel à rémunérer et j’ai un peu réduit ses heures de travail, mais nous devions quand même replanter les cultures et nous remettre sur les rails, alors j’ai dû faire face aux dépenses initiales du printemps une deuxième fois pour l’année, et cela a été prélevé sur mon salaire ». Le même fermier a fait remarquer qu’il n’avait pas pu accéder aux programmes d’aide à la suite d’une inondation ; « vous devez montrer une perte de revenu par rapport à l’année précédente et, comme mon entreprise est encore très jeune, je vise une augmentation de 20 à 30 % de mon revenu brut d’une année à l’autre ».

Les fermiere ont besoin :

  • des fonds et de l’aide pour accéder à des fonds afin de mettre en œuvre des mesures climatiques dans les exploitations agricoles ;
  • des programmes de réponse au changement climatique qui s’adaptent à leurs besoins, à leur taille, à leur structure et à d’autres réalités de l’exploitation ;
  • la sécurité des revenus.

Nous savons que le gouvernement fédéral s’est engagé à rétablir le climat et à trouver des solutions climatiques dans les exploitations agricoles. Quelles actions spécifiques comptez-vous entreprendre pour que ces programmes soient rapidement mis en œuvre et reflètent les réalités des fermières, et pour que la sécurité des revenus agricoles soit abordée à la racine ? Veuillez répondre à ces questions clés.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments distingués,

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