L’UNF demande à l’Alberta et à la Saskatchewan de permettre aux fermiers de s’inscrire tardivement à Agri-stabilité
Laura, SK –L’Union Nationale des Fermiers (UNF) a écrit aujourd’huià l’Hon. Nate Horner, ministre de l’Agriculture, des Forêts et du Développement économique rural de l’Alberta et Hon. Dave Marit, ministre de l’Agriculture de la Saskatchewan, leur demandant instamment de suivre l’exemple de la Colombie-Britannique et du Manitoba et d’autoriser l’inscription tardive à Agri-stabilité afin que des milliers de fermières en difficulté financière puissent avoir accès au programme de filet de sécurité.
« Les fermiers des Prairies viennent de traverser l’une des pires saisons de sécheresse jamais enregistrées. Les régions les plus touchées n’ont eu que peu ou pas de récoltes et, dans l’ensemble, les rendements ont considérablement baissé dans tout l’ouest du Canada. Personne n’avait prévu cette situation au printemps, lorsque de nombreux fermiers ont bloqué les prix en fonction de leur récolte prévue, afin de gérer leur trésorerie », a déclaré Will Robbins, premier vice-président (politique) de l’UNF. « Dans de nombreux cas, ces contrats ne comportaient pas de clause de force majeure, ce qui fait peser toute la charge sur le fermier lorsque des circonstances indépendantes de sa volonté entraînent une mauvaise récolte. »
Les fermières frappées par la sécheresse doivent soit acheter des céréales locales à des prix beaucoup plus élevés pour compenser le déficit du contrat, soit payer en espèces la différence entre le prix contractuel et le prix actuel, ce qui les met dans une situation difficile. Les sociétés céréalières exigent des paiements et pratiquent des taux d’intérêt élevés, au point que certaines fermières sont confrontées à un stress financier qu’elles ne peuvent pas supporter.
Au cours de l’été, alors qu’il était évident que les fermiers allaient rencontrer des difficultés financières en raison de la sécheresse, le Manitoba et la Colombie-Britannique ont reconnu le problème et ont permis à leurs agriculteurs et à leurs éleveurs d’accéder au programme Agri-stabilité, même s’ils ne s’étaient pas inscrits avant la date limite.
« Après que le gouvernement fédéral précédent a plafonné la marge d’Agri-stabilité et modifié le seuil de déclenchement de la perte de marge de 85 % à 70 %, il n’était plus logique pour une majorité de fermières de participer au programme et plus de deux tiers des fermières ont travaillé sans ce filet de sécurité ces dernières années », a ajouté Stewart Wells, 2e vice-président (opérations) de l’UNF. « Le rachat de contrat est une dépense admissible, de sorte qu’une inscription tardive pourrait contribuer à soutenir certaines de ces exploitations et à maintenir davantage de familles d’agriculteurs dans leurs communautés ».
« Nous exhortons les ministres de l’Alberta et de la Saskatchewan à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour aider les fermières à survivre au terrible coup financier de cette année et à s’assurer qu’elles sont en mesure de planter une récolte en 2021-22 », a déclaré Doug Scott, de Waskatenau, en Alberta. « L’utilisation d’un programme de gestion des risques existant – Agri-stabilité – mettrait au moins les fermières de la Saskatchewan et de l’Alberta sur un pied d’égalité avec les fermières du Manitoba et de la Colombie-Britannique. »
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Pour plus d’informations :
Will Robbins, 1er vice-président de l’UNF (306) 652-6019
Stewart Wells, 2e vice-président de l’UNF (306) 773-6852
Doug Scott, membre du conseil d’administration de l’UNF, région 7 (Alberta) (780) 650-1336
Lettres aux ministres