Region 1-District 1 | Communiqué de presse

Soumission concernant la menace de levée du moratoire sur les permis de forage de puits de grande capacité

The District 1, Région 1

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Soumission concernant la menace d’une levée du moratoire sur les permis de forage de puits de grande capacité

Présenté au Comité permanent de l’agriculture, de l’environnement, de l’énergie et des forêts de l’Assemblée législative de l’Île-du-Prince-Édouard, Charlottetown PEI, le 6 mars 2014.

Les membres de la génération au pouvoir ne doivent pas traiter la terre comme un bien donné par leurs parents, mais plutôt comme un bien emprunté à leurs enfants. ( Politique G-6 #1)

Introduction

The (voir profil à l’annexe 1) apprécie cette opportunité et est fier, une fois de plus, de rendre publique sa position sur le rôle central de la gestion de la terre, de l’eau, de l’air et de tous les habitants de cette planète. C’est un grand plaisir d’entendre autant de nouvelles voix en plus de la nôtre. Il est évident que la menace d’une levée du moratoire sur les puits de grande capacité a suscité une prise de conscience passionnée chez un grand nombre d’habitants de l’île, qui n’avaient jamais été entendus auparavant. Au fil des ans, le site a trouvé un soutien pour l’intendance auprès d’écologistes perspicaces, d’organisations de justice sociale et, surtout, du message constant du peuple mi’kmaq.

Nous apprécions l’ouverture du Comité permanent de l’agriculture, de l’environnement, de l’énergie et des forêts à entendre le plus grand nombre possible de groupes et d’individus sur la menace de lever le moratoire sur les puits de grande capacité. Le fait que vous ayez prolongé les heures d’audience pour permettre au plus grand nombre possible de soumettre des propositions n’est pas passé inaperçu dans la communauté.
Le site n’est pas surpris de constater que les habitants de l’île, lorsqu’ils en ont l’occasion, manifestent des sentiments très forts lorsque nos terres et nos eaux sont menacées de quelque manière que ce soit.

Le site affirme que la terre, tous ses éléments et ses habitants ne nous appartiennent pas. Ils sont empruntés aux générations futures. C’est dans le contexte de l’une de nos premières déclarations de politique générale de 1969 que nous abordons les préoccupations actuelles concernant les puits de grande capacité.

Les membres de la génération au pouvoir ne doivent pas traiter la terre comme un bien donné par leurs parents, mais plutôt comme un bien emprunté à leurs enfants. ( Politique G-6 #1)
La terre et l’eau sont liées. Chaque fois que le site parle de terres agricoles, nous précisons que nous parlons également de toutes les terres, de l’eau, des forêts et de l’air que nous respirons. Nous sommes plus que jamais convaincus qu’il s’agit de ressources naturelles non renouvelables qui doivent être protégées. Ils ne sont pas des marchandises à exploiter. Depuis notre création en tant qu’organisation nationale, nous avons déclaré que ces dons naturels n’ont jamais été destinés à être achetés et vendus sur le marché. Ils sont destinés à être chéris et protégés pour les générations actuelles et futures.

Dans ce mémoire, nous aborderons les points suivants :
1.0 La nécessité du moratoire de 2002 : Qu’est-ce qui a changé ?
2.0 Pas tous les fermiers ; pas tous les producteurs de pommes de terre
3.0 Le moteur de la demande de levée du moratoire sur les puits de grande capacité
4.0 Absence de science crédible
5.0 Nécessité d’une large participation communautaire

1.0 La nécessité du moratoire de 2002 : Qu’est-ce qui a changé ?

En 2002, le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard a imposé un moratoire sur l’octroi de permis pour les puits de grande capacité. Ce moratoire a été mis en place en raison de l’inquiétude générale suscitée par l’extraction de quantités excessives d’eaux souterraines pour l’irrigation. Le moratoire était fondé sur le principe de précaution, ce qui, à l’époque, signifiait qu’il fallait suspendre l’octroi des permis au moins jusqu’à ce que l’on ait l’assurance que l’approvisionnement en eau et la qualité de l’eau ne subiraient aucun préjudice. Il était alors entendu que des évaluations hydrologiques intensives seraient effectuées pour déterminer l’impact des puits de grande capacité sur les eaux souterraines de l’île. Bien que certains modèles d’eaux souterraines aient été développés pour des régions spécifiques de la province afin de tester les résultats de l’extraction, le Conseil des académies canadiennes a déclaré en 2009 que : Même avec ces études hydrologiques plus détaillées, le moratoire sur les puits d’irrigation de grande capacité reste en vigueur parce qu’il n’y a actuellement pas assez d’informations pour déterminer le débit réservé nécessaire à la viabilité et à l’intégrité de l’écosystème aquatique.

(La gestion durable des eaux souterraines au Canada, d’après une communication personnelle avec le ministère de l’environnement, de l’énergie et des forêts de l’Île-du-Prince-Édouard).

Rien n’indique encore que des études hydrologiques approfondies aient été réalisées ces dernières années. Le site en arrive à la conclusion que les facteurs initiaux qui ont motivé le moratoire il y a douze ans sont toujours aussi graves qu’en 2002, voire plus graves encore aujourd’hui.

2.0 Pas tous les fermiers ; pas tous les producteurs de pommes de terre

The estime nécessaire de dire que nous rejetons les déclarations de diverses personnes et organisations qui laissent entendre que tous les fermiers font un mauvais usage de la terre et de l’eau. Seuls certains fermiers appliquent des stratégies de production et des pratiques agricoles inacceptables et préjudiciables. Dans leur frustration face au déni des dommages et à la protection de la production concentrée de pommes de terre, certains laissent entendre que tous les fermiers ruinent les terres et déversent des nitrates et d’autres produits chimiques nocifs dans l’eau de l’île. Nous reconnaissons que certains fermiers de pommes de terre, pour diverses raisons et/ou pressions, peuvent être accusés de toutes sortes de dommages environnementaux irréversibles. Le site rappelle toutefois que ce n’est pas le cas de tous les fermiers qui cultivent la pomme de terre. Il est tout à fait injuste de mettre tous les fermiers ou producteurs de pommes de terre dans le même sac.

Nous sommes fiers d’être en contact quotidien avec de nombreux fermiers, y compris des producteurs de pommes de terre, qui sont des modèles de gestion de la terre, de l’eau et de l’air. La plupart d’entre nous sont des écologistes convaincus. Nous sommes fiers du pourcentage élevé de fermiers qui préfèrent des formes d’agriculture mixte qui ajoutent de la matière organique au sol. Beaucoup d’autres souhaiteraient être libres de pratiquer l’agriculture dans le respect de la nature. Parmi ceux qui sont pris dans le cycle de la monoculture de la pomme de terre (ou autre), nombreux sont ceux qui s’en sortiraient s’ils pouvaient le faire sans se ruiner. La plupart des habitants de l’île ne peuvent même pas imaginer le niveau d’endettement des fermières et fermiers ordinaires, dont une grande partie est involontaire et hors de leur contrôle.

3.0 Motivation de la demande de levée du moratoire

Il est de notoriété publique que très peu de personnes et d’organisations encouragent la levée du moratoire sur les permis de forage de puits de grande capacité. The reconnaît que ces personnes et ces organisations ne sont que les porte-parole du système d’agriculture industrielle, qui en est le moteur. Le système n’est pas une entité sans visage. Elle est composée de secteurs dont les joueurs sont bien connus des habitants de l’île.

Le modèle industriel d’agriculture prédominant dans l’Île-du-Prince-Édouard est qualifié d' »industriel », non pas parce que certaines exploitations agricoles sont devenues plus grandes et que certaines exploitations familiales sont désormais constituées en société. C’est plus sinistre que cela. Il s’agit d’un modèle industriel dans lequel les acteurs de bas niveau, en l’occurrence les fermières, servent à atteindre l’objectif unique de profit et d’accumulation de capital du secteur des entreprises. Il s’agit du secteur qui possède et contrôle à la fois les intrants agricoles et les produits alimentaires qui sont finalement mis sur le marché. Il s’agit du secteur qui a longtemps été réputé pour utiliser la terre, l’eau et les forêts sans se soucier de leur épuisement. C’est ce secteur qui traite les denrées alimentaires produites par les fermières comme de simples matières premières pour ses propres entreprises. C’est le secteur qui a besoin d’un « produit brut » plus important et plus uniforme, cultivé par un nombre réduit de fermières.

Il est significatif que les partisans des puits de grande capacité affirment que, pour rester plus compétitive, l’Île-du-Prince-Édouard doit produire davantage de pommes de terre. Dans le même temps, on apprend qu’il y a une surproduction de pommes de terre en Amérique du Nord. Suivant les lois de l’offre et de la demande, nous craignons que l’augmentation de la capacité de production se traduise par une baisse des prix pour les producteurs. Dans le même temps, nous constatons un autre risque pour les producteurs : il est tout à fait possible que ceux qui obtiennent les permis soient les premiers à obtenir les contrats avec les transformateurs.

Les gouvernements successifs de l’Île-du-Prince-Édouard ont soutenu et encouragé la production sur la base d’une contribution imaginaire en dollars à l' »économie ». Combien de fois avons-nous entendu les porte-parole du gouvernement tenter de nous impressionner avec des données selon lesquelles l' »industrie » de la pomme de terre contribue pour plus d’un milliard de dollars à l’économie de l’Île-du-Prince-Édouard. Le site continue de souligner qu’il ne peut s’agir d’une contribution si les coûts sont supérieurs au soi-disant avantage financier. Il ne peut être considéré comme un atout économique sain si la majorité des producteurs de pommes de terre ne s’en sortent pas bien dans le cadre du système. La monoculture est très coûteuse si l’on considère la perte d’un pourcentage élevé de bonnes fermières, la perte de matière organique, la perte de sol et la perte et/ou la contamination des eaux souterraines.

4.0 Absence de science crédible

La Coalition pour la protection de l’eau de l’Île-du-Prince-Édouard, dont le site est membre, vous a présenté un exposé le 27 février 2014. Le site soutient les positions de la Coalition. En ce qui concerne la présence ou l’absence d’une science crédible et transparente, la coalition a déclaré que « la bonne science est publique, impartiale, fondée sur des preuves et évaluée par des pairs ».

Si « la science est là » et transparente, nous nous demandons pourquoi il est si difficile de mettre la main sur les informations générées. Le fait d’être tenu dans l’ignorance n’atténue pas notre inquiétude face à ce qui semble être un empressement prématuré à justifier la levée de l’interdiction de construire de nouveaux puits de grande capacité. Nous devons être sûrs que cela repose sur des données scientifiques réelles et qu’il ne s’agit pas simplement de l’opinion de parties « intéressées ».

Le site a tenté d’obtenir du ministère de l’environnement des preuves d’études hydrologiques crédibles concernant l’extraction de l’eau. Nous avons posé quelques questions simples à M. Jim Young le 15 février et n’avons reçu aucune réponse :

  • Combien de permis de forage de puits de grande capacité ont été délivrés chaque année au cours des dix dernières années pour des entreprises de transformation, des municipalités et des fermières ? Quelle est la quantité totale d’eau prélevée dans chaque puits au cours de chaque année ?
  • Lorsque vous dites qu’il y a suffisamment d’eau pour permettre une irrigation agricole supplémentaire, ces commentaires se fondent-ils sur les études scientifiques qui ont été menées à l’aide d’une pompe d’irrigation qui pompe certaines quantités d’eau pendant des périodes données afin d’observer le changement dans le débit du cours d’eau ?
  • Si d’autres éléments de l’étude scientifique indiquent qu’il y a suffisamment d’eau en plus de la question ci-dessus, veuillez nous indiquer où nous pourrions trouver ces informations.

Le site a demandé un certain nombre d’études scientifiques indiquant qu’il y a suffisamment d’eau disponible pour alimenter d’autres puits de grande capacité.

Nous remercions le Département de l’environnement d’avoir mis ces documents à notre disposition pour que nous puissions les étudier. D’après les informations reçues, il semble que la seule expérience scientifique permettant de déterminer s’il y a suffisamment d’eau ait été menée en 2006 lorsqu’une pompe d’irrigation a été utilisée pour prélever de l’eau à deux endroits différents – l’un pendant vingt-neuf heures et l’autre pendant vingt heures. De l’eau a été prélevée à un autre endroit en 2007, mais le nombre d’heures de pompage n’a pas été communiqué. Si c’est sur ces données scientifiques que se fonde l’affirmation selon laquelle l’eau est abondante, le site indique clairement que ce type d’étude scientifique n’est pas suffisant pour parvenir à cette conclusion. L’étude de l’IPE nous a permis de découvrir plus de questions que de réponses.

En plus de l’étude PEI, nous avons eu accès à une étude massive de la Minnesota Water Resource Coalition (2011) sur l’impact de l’utilisation agricole de l’eau sur la quantité et la qualité de l’eau de cet État (voir l’annexe 2 pour un résumé des points). Ce rapport, établi après des années d’étude, a montré que, dans une vaste zone irriguée, il y avait de graves problèmes de nitrates dans les eaux souterraines. En fait, la teneur en nitrates des terres irriguées était en moyenne de 17 mg/litre, soit plus de trois fois supérieure à la teneur en nitrates des terres non irriguées, qui était de 5,4 mg/litre. Selon Santé Canada, le niveau de sécurité des nitrates dans les eaux souterraines destinées à la consommation est de 10 mg. par litre.

Nous constatons les graves lacunes suivantes dans l’étude et les plans de l’IPE.

  • Les données scientifiques relatives à l’Î.-P.-É., telles qu’elles sont présentées, portent sur des zones assez restreintes, compte tenu de la grande diversité des conditions hydrologiques sur l’ensemble de l’île. Ce qu’il faut, c’est une observation généralisée sur une longue période, en commençant par des données de base établies. Elle doit également être réalisée en conjonction avec des connaissances anciennes.
  • Certaines mesures sont incohérentes ; lorsqu’elles tentent de montrer que l’approvisionnement en eau est suffisant, les études estiment que seuls 2 à 7 % de la recharge existante sont utilisés, ce qui ne correspond pas aux données de recharge des zones « surveillées », mais plutôt à celles de l’ensemble de l’île.
  • La réalité de l’impact du changement climatique ne semble pas être prise en compte.
  • En fixant des limites à la réduction autorisée du débit des cours d’eau, la fourchette de réduction suggérée étant de 15 à 35 %, il semble que l’Île-du-Prince-Édouard ait choisi le maximum, 35 %, pour toutes les voies d’eau – ce qui ne laisse pas beaucoup de place au principe de précaution.
  • Les études et plans actuels tendent à minimiser le problème des nitrates dans l’eau de l’île, malgré les conclusions de la Commission sur les nitrates dans les eaux souterraines de 2008 (voir la carte des nitrates à l’annexe 3).
  • On pense à tort que l’irrigation dissout les nitrates de surface, ce qui les rend plus utilisables par les plantes. Le fait est que lorsque l’eau descend jusqu’au substrat, elle emporte avec elle les produits chimiques et les nitrates.

5.0 Nécessité d’une large participation communautaire

Au cours de l’année écoulée, le site a consacré de longues heures à la préparation d’une présentation de la loi sur la protection des terres à la commission Horace Carver. Le document qui en a résulté, The Gift of Jurisdiction : Notre province insulaire, est un symbole de ce qui peut être accompli lorsque les habitants de l’île ont la possibilité de s’exprimer. Le titre du rapport est en soi un encouragement.

Le site considère ce problème de puits à haute capacité non pas comme un point bas ou un découragement, mais comme une opportunité de tracer une nouvelle voie dans laquelle le peuple peut diriger les politiques et les plans non seulement pour l’eau, mais aussi pour un nouveau système d’agriculture, basé sur la matière organique du sol, la rotation saine des cultures, la sécurité/souveraineté alimentaire et le respect et le paiement des coûts de production aux producteurs de denrées alimentaires. Le 23 janvier, le site a contacté le ministre de l’Environnement, M. Sherry, pour lui demander d’organiser des consultations publiques sérieuses sur la question des puits de grande capacité avant que le gouvernement ne prenne une quelconque décision. Le 13 février, nous avons reçu sa « lettre type » qui ne mentionnait aucunement notre demande de réunions publiques.

Des consultations publiques permettraient d’éclaircir bon nombre des mystères « scientifiques » mentionnés ci-dessus. De nombreuses questions écologiques et éthiques liées à l’utilisation actuelle et future de nos précieuses réserves d’eau restent également sans réponse et doivent être prises en compte dans une politique de l’eau globale et applicable à l’Île-du-Prince-Édouard. Les consultations publiques permettraient de discuter de certaines questions pratiques telles que les coûts d’investissement et de fonctionnement réels pour les fermiers qui opteraient pour un système d’irrigation et la responsabilité liée à la perte potentielle d’approvisionnement en eau pour la communauté environnante.

Il n’y a pas d’autre solution : si le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard veut sortir crédible de ce débat sur l’eau, il doit mettre en place une commission chargée de consulter ouvertement tous les habitants de l’île.

6.0 Recommandations

The Le District 1, Région 1 demande instamment au Comité permanent de l’agriculture, de l’environnement, de l’énergie et des forêts de recommander ce qui suit :

  • que le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard maintienne fermement le moratoire sur les permis de forage de puits de grande capacité dans l’Île-du-Prince-Édouard
  • que le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard reconnaisse, dans toutes ses communications publiques, la valeur pour l’Île-du-Prince-Édouard de tous les types d’agriculture, et pas seulement de la production de pommes de terre
  • que le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard encourage les systèmes agricoles mixtes pour l’Île-du-Prince-Édouard afin de remplacer progressivement la monoculture et d’augmenter ainsi la matière organique dans le sol et de protéger l’approvisionnement en eau et la qualité de l’eau.
  • que le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard ordonne l’élaboration d’une politique de l’eau applicable, qui protège véritablement l’eau de l’Île-du-Prince-Édouard pour les générations actuelles et futures (sur la base d’une science véritable et de la réalité actuelle et future du changement climatique).
  • que le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard crée une commission sur l’eau, afin d’impliquer les habitants de l’Île de toutes les couches de la société dans l’élaboration de nouvelles voies pour la protection de l’eau de l’Île-du-Prince-Édouard

Conclusion

The Le District 1, Région 1 remercie à nouveau le Comité permanent de l’agriculture, de l’environnement, de l’énergie et des forêts de nous avoir donné, ainsi qu’à de nombreux autres groupes et individus, l’occasion de vous faire part de nos préoccupations concernant le moratoire sur les permis de forage de puits de grande capacité à l’Île-du-Prince-Édouard.

Respectueusement soumis,

District 1, Région 1