Janelle Stolhandske-Dale, a grandi sur une ferme céréalière près de Swift Current, en Saskatchewan. Elle est actuellement au lycée à la Swift Current Comprehensive High School. C'est une jeune femme très occupée qui élève des animaux et aide aux activités agricoles, membre active des 4-H, équitation et membre de l'équipe senior de basket-ball d'Arden. Elle a également un emploi à temps partiel chez Seed Solutions Seed Labs. Janelle espère poursuivre des études postsecondaires en agriculture ou en médecine. Cette bourse est appréciée et sera mise à profit pour sa future éducation.

Voici l'essai gagnant de Janelle :

Comment les jeunes agriculteurs utilisent-ils la collaboration et/ou l'action collective pour évoluer vers des systèmes alimentaires plus équitables ? 

Je m'appelle Janelle Stolhandske-Dale et je suis une productrice céréalière de quatrième génération. Je regarde autour de moi ce que quatre générations de travail acharné, de sang, de sueur et de larmes ont construit sur notre ferme de 5,000 XNUMX acres, et je ressens de la fierté et de la gratitude de faire partie d'une opportunité aussi incroyable. Je reconnais pleinement que les opportunités que j'ai et l'opération qui a été construite ne seraient pas possibles sans la collaboration des générations de ma famille. J'ai les opportunités que je fais parce que ma mère, mes grands-parents et mes arrière-grands-parents ont construit et transmis la ferme au fil des ans au lieu de la vendre. Cela me place dans une position unique par rapport à la plupart des gens de ma génération. Je n'ai pas besoin de repartir de zéro pour construire un modèle d'entreprise prospère qui soutiendra ma future famille et nourrira le monde.  

Mes grands-parents parlent de la façon dont les communautés travailleraient ensemble pour le bien de tous. Ils ont aidé à bâtir des coopératives, des sociétés d'État comme SaskTel, la Commission canadienne du blé et des entreprises comme le Saskatchewan Wheat Pool. Les agriculteurs des quatre dernières générations ont bénéficié des choses que mes grands-parents ont construites, malheureusement les nouvelles générations ont démoli certaines de ces fondations. De nombreuses personnes de ma mère et de ma génération ont bénéficié des opportunités créées par la collaboration, mais nous sommes suffisamment éloignés des origines pour que nombre de ces personnes n'aient pas reconnu la valeur de ces opportunités et se sont donc contentées de démanteler les efforts de collaboration de générations avant eux. 

La pensée avec laquelle j'ai grandi était : « nous sommes plus forts ensemble que nous ne le sommes seuls ». Cette réflexion est la base de la collaboration et donc, dans notre ferme, nous recherchons constamment des moyens de collaborer. Nous sommes membres et mécènes de notre coopérative locale pour les intrants et les fournitures sur notre ferme. Malheureusement, la collaboration du côté de la commercialisation de notre ferme, en termes d'acheteurs de grains, n'est plus une option pour nous. Nous avons un groupe de jeunes agriculteurs qui partagent des informations pour les prix sur les niveaux d'approvisionnement et de vente. Nous utilisons également ce groupe pour nous soutenir mutuellement si les contrats ne peuvent pas être respectés ; cela permet au profit de rester avec les producteurs à la place 

d'aller aux compagnies céréalières. Nous pensons qu'en partageant des informations les uns avec les autres au lieu de rivaliser avec votre voisin, nous en bénéficierons tous.  

La tâche pour un individu, ou une petite ferme, de faire reculer la pensée globale vers l'équité pour tous les producteurs semble impossible, mais vous mangez un éléphant une bouchée à la fois. Mon grand-père aime dire : « Nous sommes passés d'une société du « nous » à une société du « moi », et c'est à vous de trouver comment faire marche arrière. Il n'a pas tort, et ma génération a un long chemin à parcourir, mais nous faisons de petits pas vers cet objectif avec toutes nos actions. Ma mère a récemment été nommée au Comité des normes de l'Ouest de la Commission canadienne des grains, et la raison pour laquelle elle a autorisé son nom à se présenter, c'est qu'elle espère influencer le système de classement des grains en faveur de l'agriculteur. Elle est une voix parmi tous les agriculteurs de l'Ouest canadien, mais maintenant sa voix a un peu plus de poids et j'espère qu'elle pourra influencer le système pour qu'il soit plus équitable.  

En regardant vers l'avenir de l'agriculture, je sais que j'aurai des défis, mais j'espère qu'en maintenant les fondements de la collaboration et de l'équité, qui ont fait partie des générations avant moi, je pourrai influencer cette industrie pour le mieux.