Neuf membres et responsables de l’UNF organisent des réunions avec des députés individuels pour aider à faire progresser l’Agence canadienne de résilience agricole (ACRA) proposée par l’UNF. L’UNF fait remarquer aux députés qu’il y a un grand manque de capacité à Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), comme en témoignent les décisions relatives à l’exécution du programme du Fonds d’action climat à la ferme (FACF). Plutôt que de concevoir et d’exécuter lui-même les programmes du Fonds, AAC a confié le travail à douze organisations tierces, dont l’Ontario Soil and Crop Improvement Association, la Manitoba Association of Watersheds et le Conseil canadien du canola. AAC présente actuellement un déficit de capacité. Plus important encore, l’UNF a souligné qu’à mesure que les années passent et que nous nous rapprochons de nos engagements en matière de réduction des émissions pour 2030 et 2050, les défis liés à la réduction des émissions ne feront que croître. “L’UNF est à l’aube de décennies d’intensification et d’expansion de son travail et doit se doter d’une capacité significative”, tel est le message que l’UNF adresse aux décideurs politiques. Pour renforcer cette capacité, l’UNF propose un CFRA. S’inspirant de la très respectée ARAP, mais actualisée pour leXXIe siècle, une ARFC pourrait diriger l’adaptation au climat et la réduction des émissions, embaucher et former des centaines d’agronomes indépendants et créer un réseau de fermes de démonstration où les pratiques à faibles émissions pourraient être affinées et mises en valeur.
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