Profil d’un fermiere : Ferme Broadfork, Nouvelle-Écosse
Nom : Shannon Jones (et Bryan Dyck)
Âge : 32 ans (et 29 ans)
Nom de l’exploitation : Broadfork Farm
Lieu : Rivière Hébert, Nouvelle-Écosse
Que produisez-vous ? Légumes biologiques mélangés, herbes aromatiques, fleurs coupées, quelques fruits, un peu de production de semences végétales et un petit troupeau de poules pondeuses.
Taille de l’exploitation ? Notre ferme s’étend sur 15 hectares. Nous tirons notre subsistance d’environ deux hectares.
Nombre d’années d’activité agricole ? 10 ans au total, 3 ans à la tête de Broadfork Farm, 2 ans sur les terres que nous possédons.
Fiche d’information sur l’agriculture ? Je n’ai pas grandi dans une ferme. J’ai appris à cultiver la terre en faisant un apprentissage et en travaillant pour plusieurs fermières.
1. Commercialisation ? Nous vendons au Marché de Dieppe, à Dieppe, au Nouveau-Brunswick. J’adore ce marché. J’espère y être vendeuse pour le reste de ma vie ! Nous gérons également le Market Food Club CSA sur ce marché. Il s’agit essentiellement d’un moyen pour les clients de soutenir notre ferme au début de la saison, mais il fonctionne davantage comme une carte de paiement ou une carte-cadeau à notre stand. Les gens ne prennent que ce qu’ils veulent dans les quantités qu’ils veulent. Peu importe qu’ils soient absents pour quelques semaines ou qu’ils reçoivent des invités une semaine et qu’ils aient besoin de beaucoup plus de produits. Nous vendons également dans quelques magasins de produits diététiques et dans certains restaurants.
2. Les finances ? Nous travaillions tous deux pour d’autres fermières depuis un certain temps et n’avions pas beaucoup d’économies. Ce que nous avions, c’était de l’expérience et un bon plan d’entreprise (nous avons suivi un cours de planification d’entreprise agricole à Everdale, en Ontario). Notre banque et notre caisse d’épargne et de crédit ne voulaient pas accorder de prêts agricoles. Financement agricole Canada voulait que l’un d’entre nous trouve un emploi à temps plein hors de la ferme, mais le Nova Scotia Farm Loan Board a tenté sa chance et nous a accordé un prêt hypothécaire. Nous leur en sommes très reconnaissants !
3. Comment avez-vous trouvé le nom de votre ferme ? En discutant avec des amis, nous avons commencé à réfléchir. Bryan et moi voulions que le nom de notre ferme exprime nos idéaux en matière de santé des sols et de santé humaine. Le nom a une double signification : l’outil à fourche large utilisé pour aérer et briser la couche dure du sol sans détruire la vie du sol et une fourchette de cuisine contenant une grande diversité d’aliments pour la santé humaine. C’est pourquoi notre logo représente une fourchette sur laquelle sont posés différents aliments. Nous utilisons également des fourchettes pliées (que nous récupérons dans des magasins d’occasion) comme porte-affiches au marché… nos clients apprécient !
4. À quoi aimeriez-vous que votre ferme/carrière agricole ressemble dans 20 ans ? Notre vision de l’expansion est en fait une expansion vers le haut (comme faire toujours mieux) plutôt qu’une expansion vers l’extérieur. Je souhaite surtout que nous continuions à nous lancer des défis avec de nouvelles cultures et tout ce qui nous passionne à mesure que nous vieillissons. Je ne veux jamais avoir l’impression d’avoir tout compris. Nous pensons déjà à notre corps à mesure que nous vieillissons et nous créons des systèmes qui aideront nos capacités physiques à évoluer.
5. Qui sont vos mentors en agriculture ? Il y en a trop pour les citer tous ! Paul et Sandy Arnold de Pleasant Valley Farm à Argyle, NY. Tim Livingstone de la ferme Strawberry Hill au Nouveau-Brunswick. David Blanchard et Cindy Rubinfine de Pleasant Hill Farm en Nouvelle-Écosse. Johann et Maggie Kleinsasser de Whole Circle Farm à Acton, en Ontario. Murray Bunnett, de la ferme familiale Bunnett, au Nouveau-Brunswick. Margie Pikarsky de Bee Heaven Farm à Homestead, en Floride. Brian et Justine Denison de la Denison Family Farm à New York. Nos voisins Dara et Lois Wilson. Je pourrais continuer ainsi longtemps….
6. Quel livre a changé votre monde ? The Fifth Sacred Thing de Starhawk et Towards Saving the Honeybee de Gunther Hauk.
7. Pour la saison à venir, qu’est-ce qui vous réjouit le plus ?Cultiver du gingembre frais ! Et vous développez les fleurs coupées ! Et senposai (un nouveau vert) ! Et la mise en place d’un tunnel pour la production de semences !
8. Pourquoi avez-vous rejoint le site ? Ou Qu’aimez-vous dans la ? Ici, en Nouvelle-Écosse, nous n’avons qu’une seule organisation agricole provinciale (la Fédération de l’agriculture) et toutes les exploitations agricoles enregistrées paient pour être membres (qu’elles choisissent de l’être ou non). Bryan est assez actif au sein de cette organisation. Mais nous voulions aussi être membres du site parce qu’il représente des exploitations comme la nôtre : des petites exploitations familiales. Nous apprécions vraiment la voix collective que le site donne aux petites fermières comme nous. J’ai été particulièrement inspirée par la retraite des jeunes de l’année dernière ( ). Tout le monde a été extraordinaire !
9. La mode à la ferme : ce qui est à la mode dans votre ferme…Les gilets anti-insectes….sont aussi notre secret de beauté…..pour garder notre teint exempt de marques de piqûres rouges et irritantes.
10. Quels conseils donneriez-vous aux fermières en herbe ? Apprenez des meilleurs. Recherchez des fermières qui font ce que vous voulez faire et apprenez d’elles. Même le travail non rémunéré de ces fermières. La valeur que vous obtiendrez est bien plus grande que vous ne pouvez l’imaginer. Et l’expérience bénie de penser au travail que vous faites en termes non monétaires est belle et éphémère – une fois que vous serez fermière, vous n’aurez plus ce luxe. Profitez de cette période sans risque et sans argent de votre jeune vie pendant qu’il en est encore temps !
11. Quel est votre plaisir coupable ? Ou avec quoi aimeriez-vous être payé plutôt qu’avec de l’argent ?? Chocolat noir biologique. De préférence auprès d’Anna Tolazzi à Kitchener, ON.
12. Quelles sont les ressources qui vous ont été les plus utiles? Le réseau régional biologique du Canada atlantique (ACORN). Cultiver pour le marché. Le blog The Greenhorns « The Irresistible Fleet of Bicycles » (La flotte irrésistible de bicyclettes). Blog Floret Flower. Le site web de la Roxbury Farm propose également d’excellentes ressources pour les fermières.
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