L’UNF appuie l’adoption du projet de loi C-234 visant à exempter les combustibles de séchage des grains de la taxe sur le carbone
SASKATOON, SK – Le projet de loiC-234, Loi modifiant la Loi sur la tarification de la pollution par les gaz à effet de serre, exempterait de la taxe canadienne sur le carbone le propane et le gaz naturel utilisés par les fermières pour le séchage des céréales. Le projet de loi est en troisième lecture au Sénat et reviendra bientôt à la Chambre des communes.
Le projet de loi ayant été amendé par le Sénat (pour supprimer les exemptions relatives aux combustibles utilisés pour chauffer les granges, les serres et d’autres bâtiments agricoles), il est fort possible qu’il soit retardé à la Chambre des communes jusqu’aux élections et qu’il meure à ce moment-là. La Nationale des Fermiers (UNF) demande à tous les partis politiques d’accorder la priorité au projet de loi C-234 et de l’adopter.
Glenn Wright, ancien vice-président du Saskatchewan Farmer et de l’UNF, a fait remarquer qu’alors qu’il existe des solutions énergétiques et d’économie d’énergie pour les bâtiments agricoles, les fermiers qui doivent sécher des céréales ont, à l’heure actuelle, peu d’alternatives viables au propane ou au gaz naturel.
M. Wright commente : “Dans les prairies, 2019 a été une récolte d’automne très humide et de nombreux fermiers ont dû recourir au séchage des grains pour éviter leur détérioration. Il existe peu d’options pour décarboniser le séchage des grains à l’heure actuelle. C’est pourquoi la Chambre devrait donner la priorité à l’adoption du projet de loi C-234.”
Toutefois, M. Wright a également souligné l’urgence de prendre toutes les mesures possibles pour réduire les émissions et atténuer les conséquences les plus graves du changement climatique. Il a déclaré : “Les fermières seront parmi les plus durement touchées si nous n’agissons pas rapidement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et stabiliser le climat. C’est pour cette raison – pour protéger les fermières – que l’UNF soutient la tarification de la pollution ; c’est un outil politique important pour réduire les émissions nocives qui alimentent la crise climatique et menacent les fermes et les approvisionnements alimentaires.”
M. Wright a indiqué que le Sénat avait amendé le projet de loi C-234 afin de supprimer l’exonération des combustibles utilisés pour chauffer les granges et autres bâtiments agricoles. Il existe donc un besoin urgent de financement et d’incitations pour aider les fermières à opérer des changements en vue d’accroître l’efficacité énergétique et d’adopter de nouvelles options de chauffage. “L’UNF reconnaît que les fermiers peuvent améliorer l’efficacité des bâtiments et changer les sources de chauffage pour des technologies propres comme les pompes à chaleur, mais ces rénovations nécessitent des capitaux importants et les fermiers auront besoin d’un soutien financier considérable pour décarboniser le chauffage des granges et des serres”, a déclaré M. Wright.
Il a conclu : “Parce que les fermières sont si dépendantes du climat – si vulnérables – il est dans leur intérêt que le Canada et toutes les nations réduisent leurs émissions aussi rapidement que possible. Le système canadien de tarification de la pollution est un élément crucial de cet effort. Les fermières ont donc intérêt à ce que cette politique soit déployée aussi largement et efficacement que possible. Dans ce cas précis, cependant, étant donné qu’il n’existe pas d’autres options de séchage des céréales pour les fermières, une exemption temporaire est la bonne politique.”
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Pour plus d’informations :
Glenn Wright, ancien vice-président de la politique de l’UNF, (306) 361-7314,
gwrightsk@gmail.com
Murray Jowett, coordinateur de la politique climatique (204) 807-0877 jowett@nfu.ca