National | Communiqué de presse

L’UNF demande une solution rapide et équitable au lock-out de la raffinerie Co-op

Saskatoon – La Nationale des Fermiers est très préoccupée par le fait que Federated Co-operatives a mis en lock-out les travailleurs syndiqués du Co-op Refinery Complex à Regina. L’UNF a envoyé une lettre au conseil d’administration, l’exhortant à mettre fin immédiatement au lock-out et à revenir à la table des négociations en toute bonne foi.

L’UNF soutient le modèle d’entreprise coopérative. De nombreux membres de l’UNF choisissent d’utiliser les produits des raffineries de la Coop, notamment le carburant diesel agricole, le gaz et le pétrole. L’une des raisons d’utiliser les produits Co-op est que les coopératives sont des entreprises qui ne se contentent pas de faire des bénéfices, mais qui se sont engagées à respecter les « principes coopératifs » internationalement acceptés, qui incluent le souci de la communauté. Avec ce lock-out, il est de plus en plus difficile de voir en quoi Federated Co-operatives est différente des autres entreprises.

Il est inquiétant de constater que l’un des principaux enjeux du conflit est de savoir si les travailleurs pourront bénéficier des pensions précédemment convenues dans le cadre de négociations collectives et acquises au cours de leur carrière à la raffinerie, ou s’ils seront contraints d’accepter une pension de moindre valeur. Le recul des pensions est une question qui concerne l’ensemble de la communauté : revenir sur la promesse de pension est un moyen pour les entreprises de transférer une partie de l’argent gagné par les travailleurs dans les actifs de l’entreprise. Si Co-op réussit, d’autres entreprises s’enhardiront à s’emparer des fonds de pension de leurs travailleurs.

Il est également troublant d’apprendre que la direction de Co-op s’était préparée à un long lock-out en construisant un camp de travail pour héberger les briseurs de grève, et qu’elle a dépensé des ressources pour des vols d’hélicoptères afin de transporter les briseurs de grève à travers le piquet de grève. La direction de la coopérative a apparemment investi massivement dans des mesures destinées à prolonger le conflit.

L’UNF est d’avis que les lois fédérales et provinciales sur le travail devraient interdire l’emploi de briseurs de grève au cours de grèves ou de lock-out légaux, afin de garantir l’efficacité de la libre négociation collective.

Solidaire du syndicat Unifor 594, l’UNF demande qu’il soit mis fin rapidement au lock-out, appelle à des négociations de bonne foi et encourage la médiation pour résoudre les problèmes en suspens.

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Pour plus d’informations :

Glenn Norman, 1er vice-président de l’UNF, politique : (403) 227-2253