L’UNF exhorte les députés à soutenir le projet de loi C-262 sur la déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones
Saskatoon-The () appuie et exhorte les membres du Parlement à voter en faveur du projet de loi C-262 , la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones
qui demande au gouvernement canadien d’adopter et de mettre en œuvre intégralement la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones (UNDRIP).
Le projet de loi C-262 exigerait du gouvernement du Canada qu’il fasse suivre son approbation officielle de la déclaration des Nations unies d’une action visant à mettre les lois du Canada en conformité avec la Déclaration universelle des droits de l’homme.
La Déclaration universelle des droits de l’homme (UNDRIP), un instrument mondial relatif aux droits de l’homme adopté par l’Assemblée générale des Nations unies en 2007, établit une norme convenue pour le traitement des peuples autochtones, déclarant que les droits qu’elle contient « constituent les normes minimales pour la survie, la dignité et le bien-être des peuples autochtones du monde entier ».
Dans ses Callsto Action, laCommission Vérité et Réconciliation a identifié la DNUDPA comme « le cadre » que le gouvernement canadien et tous les Canadiens doivent utiliser pour remédier aux terribles préjudices causés par le colonialisme.
En 2016, le Canada est devenu signataire de la déclaration lorsque le ministre des affaires autochtones a officiellement retiré le statut d’objecteur officiel du Canada. Lors de l’Instance permanente sur les questions autochtones aux Nations unies, le ministre a poursuivi en déclarant que le Canada n’avait rien d’autre à faire que d’adopter et de mettre en œuvre la Déclaration conformément à la Constitution canadienne.
Lorsqu’il s’agit de questions liées à la souveraineté alimentaire, le droit des peuples autochtones à « maintenir, contrôler, protéger et développer leur patrimoine culturel, leurs connaissances traditionnelles et leurs expressions culturelles traditionnelles » est essentiel. Cette protection s’étend aux « semences, aux médicaments, à la connaissance des propriétés de la faune et de la flore », etc. L’article 18, qui affirme le droit des peuples autochtones au consentement préalable, libre et éclairé, est d’une importance capitale pour de nombreuses communautés autochtones du Canada : « Les peuples autochtones ont le droit de participer à la prise de décisions sur des questions susceptibles d’affecter leurs droits, par l’intermédiaire de représentants qu’ils auront choisis conformément à leurs propres procédures, ainsi que le droit de maintenir et de développer leurs propres institutions de prise de décisions.
« La promesse inhérente à la mise en œuvre de l’UNDRIP est que la voie coloniale suivie par le Canada sera enfin laissée derrière et qu’une nouvelle voie de relation de nation à nation, avec un paquet législatif qui reconnaît les droits des peuples autochtones, pourra être établie », insiste Ayla Fenton, membre du groupe de travail sur la solidarité autochtone du site .
The demande instamment aux députés de voter en faveur du projet de loi C-262 et de s’engager ainsi à harmoniser la législation et les politiques canadiennes avec la Déclaration universelle des droits de l’homme afin de garantir le respect des droits des peuples autochtones.
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Pour plus d’informations :
Ayla Fenton, Groupe de travail sur la solidarité autochtone : nfuyouth@nfu.ca
Maureen Bostock, Groupe de travail sur la solidarité autochtone : (613) 259-5757 ou maureenbostock@hotmail.com
Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones (UNDRIP)
Commission de vérité et de réconciliation du Canada : Appels à l’action