L’écart continue de se creuser entre les prix des denrées alimentaires que les consommateurs paient aux détaillants et les prix que reçoivent les fermières
Saskatoon, SK – » L’Union Nationale des Fermiers (UNF) se réjouit de l’étude entreprise par le Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire de la Chambre des communes concernant l’inflation des prix des denrées alimentaires. Aujourd’hui, nous avons fourni au Comité un dossier contenant davantage d’informations « , a déclaré Stewart Wells, vice-président des opérations de l’UNF et fermier de la Saskatchewan. « Le mémoire montre clairement que les fermières ne sont pas les bénéficiaires des fortes augmentations du coût des denrées alimentaires au détail. »
Dans ce document, l’UNF présente une série de graphiques comparant les prix à la production que les fermiers reçoivent pour leurs cultures et leur bétail aux prix que les épiciers et autres détaillants alimentaires reçoivent pour les denrées alimentaires qu’ils vendent. Ces graphiques apportent des preuves évidentes pour étayer les trois points suivants :
- L’écart entre ces deux prix – à la ferme et au détail – n’a cessé de se creuser au cours des dernières décennies. Ainsi, bien que la période actuelle d’inflation des prix des denrées alimentaires soit particulièrement marquée, le problème sous-jacent est une tendance chronique qui a commencé bien avant la pandémie de grippe aviaire, la guerre en Ukraine et d’autres perturbations récentes de la chaîne d’approvisionnement.
- La gestion de l’offre n’est pas la cause de l’inflation des prix des denrées alimentaires. Des augmentations de prix sont observées au Canada et aux États-Unis, tant pour les produits soumis à la gestion de l’offre que pour les produits non soumis à la gestion de l’offre. En fait, la gestion de l’offre fonctionne comme prévu pour éviter des changements radicaux dans les prix des denrées alimentaires.
- Les vraies causes de l’augmentation des prix des denrées alimentaires sont les détaillants et les transformateurs qui s’approprient une part toujours plus importante de l’argent des Canadiens consacré à l’alimentation. Ces tendances sont aggravées par la concentration croissante des entreprises, où une poignée de grandes sociétés exercent leur pouvoir sur les marchés.
« Il n’y a jamais eu autant d’argent dans le système d’approvisionnement alimentaire canadien, mais il n’y a jamais eu une plus petite partie qui revient aux fermières. Les fermières et les consommateurs sont clairement dans le même bateau, face à un secteur de la transformation et de la vente au détail fortement consolidé qui peut fixer les prix à sa guise et accorder des salaires énormes aux PDG », a conclu M. Wells.
Cliquez ici pour lire le dossier complet.
– 30 –
Pour plus d’informations:
Jenn Pfenning, présidente de l’UNF, 519-502-2582, president@nfu.ca
Stewart Wells, vice-président des opérations de l’UNF, 306-773-6852