National | Communiqué de presse

Le gouvernement fédéral doit veiller à ce que les gènes issus de la recherche sur le fusarium restent dans le domaine public, selon l’UNF

(19 décembre 2014) – Le gouvernement fédéral a lancé un appel à propositions pour le transfert et la vente éventuelle du matériel génétique d’Agriculture Canada issu de la recherche sur les cultures céréalières et de l’amélioration des plantes, lié à la maladie dévastatrice des plantes qu’est le fusarium.

« The est profondément affligé par les actions à courte vue du gouvernement fédéral qui a coupé le soutien à des programmes de renommée mondiale tels que le programme de recherche sur le fusarium au Québec et qui a laissé partir des scientifiques tout aussi renommés, y compris André Comeau qui dirigeait ce travail sur la résistance au fusarium », a déclaré Jan Slomp, président de .

« Le fusarium est une maladie végétale dévastatrice qui, une fois qu’elle a infecté une culture, peut entraîner une toxicité si grave que la récolte n’est plus adaptée à la consommation humaine ou animale. Il s’agit d’un problème de plus en plus répandu dans tout le pays », a déclaré Matt Gehl, membre du conseil d’administration de la région 6 (Saskatchewan) de .

« Le travail effectué par les chercheurs publics du Québec travaillant pour Agriculture Canada était extrêmement important pour les fermières et le public canadien. En effet, le matériel obtenu doit rester dans le domaine public, puisqu’il a été financé en grande partie par le public et que la recherche devait profiter à tous », a déclaré Terry Boehm, président du comité des semences et du commerce du site . « Toute future variété de semences résistante au fusarium issue de ce germoplasme devrait être mise à la disposition des fermières à un coût minimal, car l’utilisation généralisée de ces semences apportera d’énormes avantages à l’ensemble de l’économie canadienne. »

« Nous devons nous rappeler que la recherche sur les semences et le matériel d’Ag Canada, comme le germoplasme qu’il prévoit de transférer, s’appuient sur des milliers d’années de sélection et d’amélioration des plantes menées par les fermières et les fermiers. Au cours du siècle dernier, la plupart des recherches supplémentaires sur l’amélioration des plantes dans le monde ont été effectuées par des scientifiques financés par des fonds publics. Par conséquent, les variétés de semences qui en résultent devraient être mises à la disposition de tous. Ils ne doivent pas finir dans les mains de quelques géants de la semence pour être vendus aux fermières à des prix exorbitants, ou pire, retenus pour que des solutions chimiques puissent être vendues à la place », a souligné M. Boehm.

« Nous espérons que le matériel génétique de ces lignées céréalières d’Ag Canada aboutira dans une institution publique qui sera en mesure de mener des recherches à long terme pour mettre au point des variétés utiles, et que les résultats seront proposés aux fermières sans s’embourber dans des problèmes de droits de propriété intellectuelle qui sont devenus si courants », a ajouté M. Gehl.

« Le gouvernement fédéral a une responsabilité envers le public qui va au-delà de la simple réduction des coûts. Il doit comprendre que l’économie bénéficie immensément de la recherche publique effectuée dans l’intérêt du public. Si le gouvernement ne comprend pas cela, il met en péril notre avenir à long terme », a conclu M. Slomp.

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Pour plus d’informations :

Jan Slomp, Président : (403) 843-2068 ou (403) 704-4364

Terry Boehm, président, Seed and Trade Committee : (306) 255-2880 portable : (306) 255-7638

Matt Gehl, Région 6 (Saskatchewan) Membre du conseil d’administration : (306) 216-6064