Profil d’un fermiere : Wilfred Harder Farms Inc, Manitoba
Nom : Dean Harder
Âge : 34 ans
Nom de la ferme : Wilfred Harder Farms Inc.
Lieu : Lowe Farm, MB
Que produisez-vous ? Des céréales et des oléagineux, notamment du blé, du blé d’hiver, de l’orge, du canola, du soja, de la luzerne et du ray-grass.
Taille de la ferme: 4500+ acres
Nombre d’années d’activité agricole ? Depuis plus de 10 ans.
Fiche d’information sur l’agriculture : A grandi dans la ferme familiale. La ferme appartient à la famille depuis trois générations. Je suis le roi du chariot à grains.
Quel livre a changé votre vie ? Jack London – Call of the Wild, Jack Higgins – The Eagle has Landed, The Post Road, Reader Digest (qui m’a incité à commencer à lire), National Geographic, Zen & the Art of Motorcycle Maintenance, 1 John, James, Naomi Klein – Shock Doctrine.
Quelles sont les chansons que vous aimez en ce moment ? Metric – Dreams So Real, Ben Folds & Regina Spektor – You Don’t Know Me, Pete Seeger – If I Had a Hammer, Lorde – Buzzcut Season
Pourquoi avez-vous rejoint le site ? C’est la seule organisation qui étudie en profondeur les politiques agricoles de l’ensemble du pays et qui défend les intérêts des fermières. Le site a la clairvoyance et l’histoire nécessaires pour comprendre que les fermières doivent se battre contre les pouvoirs en place, y compris les multinationales, afin d’obtenir leur juste part du gâteau des bénéfices agricoles.
Quelle est la question qui vous préoccupe le plus en ce moment et qui risque de remettre en cause vos rêves d’agriculture ? La perte de la Commission canadienne du blé, le manque de surveillance des transports ferroviaires, l’UPOV 91, le manque de démocratie, l’insuffisance de la formation à la politique agricole, le besoin réel d’un mouvement coopératif plus fort.
Quels conseils donneriez-vous aux fermières en herbe ?
1) Tous les fermiers doivent comprendre les politiques de base qui affectent leur exploitation. C’est pourquoi ils devraient rejoindre le site .
2) Les fermières ont le don étrange de vouloir être absurdement indépendantes, ce qui est généralement leur plus grande faiblesse. La meilleure chose que vous puissiez faire est de rencontrer chacun de vos voisins agriculteurs, de vous asseoir et de discuter avec chacun d’eux pendant 30 minutes et de leur poser les vraies questions qui les ont aidés à survivre. Vous aurez des points de vue différents, vous serez peut-être même en désaccord, mais vous aurez une idée réelle de ce qu’il faut pour survivre dans ce métier fou et c’est vraiment une fausse idée de croire que les fermières sont mieux servies en travaillant dans une bulle.
3) Impliquez-vous dans votre communauté et dans les coopératives locales.
Quel est votre plaisir coupable ? Sid Meier’s : Civilisation