The au Nouveau-Brunswick – Soumission de l’Union Nationale des Fermiers au Nouveau-Brunswick à la consultation sur la politique des terres agricoles du gouvernement du Nouveau-Brunswick, présentée à Rob English et Andrew Breau, Fredericton, NB, décembre 2015.
Nous avons besoin de la loi sur la protection des terres pour nous protéger de l’incroyable richesse des personnes qui vivent juste au-delà de nos frontières et qui considèrent nos terres comme une simple marchandise à acheter et à vendre, comme l’argent ou l’or.
Horace Carver, c.r., commissaire à la loi sur la protection des terres, Î.-P.-É. (2013)
Introduction
The au Nouveau-Brunswick (-NB) apprécie l’occasion qui lui est donnée de faire entendre sa voix dans le cadre des consultations sur la politique des terres agricoles. Nous considérons la création d’une politique des terres agricoles comme une occasion de définir le type de paysages agricoles et ruraux que nous voulons promouvoir au Nouveau-Brunswick. Il existe de nombreux exemples dans tout le pays que nous soulignons ci-dessous et qui peuvent offrir des idées et des bonnes pratiques pour l’avenir, notamment à l’Île-du-Prince-Édouard, en Colombie-Britannique et en Saskatchewan. La Colombie britannique a mis en place la réserve de terres agricoles (ALR) en 1973. La RTA a permis à la Colombie-Britannique d’augmenter le nombre total d’exploitations agricoles depuis sa mise en œuvre[i], tout en maintenant la taille moyenne des exploitations à 130 acres. Au cours de la même période, le Nouveau-Brunswick a perdu plus de 33 % de ses exploitations agricoles, ce qui correspond à la tendance générale d’une perte de 30 % des exploitations agricoles dans l’ensemble du pays. Une politique foncière agricole forte peut contribuer à maintenir et à revitaliser la communauté agricole au Canada. Le -NB est heureux de contribuer à une politique qui préservera et améliorera les terres agricoles et encouragera les exploitations familiales et les communautés rurales dynamiques.
« Les terres agricoles canadiennes doivent être détenues et contrôlées, dans la mesure du possible, par les citoyens qui vivent et travaillent sur ces terres, et des interdictions doivent être édictées concernant la propriété étrangère, la propriété des entreprises, la propriété des investisseurs et la propriété des absents. En outre, il faut trouver de nouveaux moyens de mettre les terres entre les mains de ceux qui veulent les cultiver, comme les fiducies foncières communautaires, les mécanismes de transfert de terres sans dette ou sans intérêt, et les agences gouvernementales qui soutiennent les options de financement des vendeurs. Des contrôles devraient être mis en place sur la conversion des terres alimentaires à d’autres usages tels que les lotissements, les carrières, les terrains de golf, etc.
-Remettre le couvert : Une politique alimentaire populaire pour le Canada, (avril 2011)
Dans ce mémoire, nous aborderons les points suivants. Des recommandations sont proposées tout au long du document et sont toutes résumées à la page 12 pour faciliter la consultation.
1.0 Les terres agricoles doivent être reconnues pour leur valeur inhérente en tant que ressource vivante.4
2.0 Les terres agricoles doivent rester entre les mains de ceux qui les exploitent.4
2.1 Propriété des entreprises/verticales. 4
2.2 Investissements étrangers et propriété étrangère. 5
3.0 Les terres agricoles doivent être protégées du développement/de l’empiètement.7
3.1 Récolte et exploitation de la terre végétale. 8
3.2 Préservation/régénération de la couche arable. 8
3.3 Respect réciproque des distances de recul agricole. 9
4.0 Une fiscalité et des coûts équitables pour les terres agricoles. 9
4.1 Changements apportés au programme FLIP… 9
4.2 Autres incitations fiscales visant à maintenir les terres agricoles en production. 10
5.0 Accès aux terres de la Couronne. 10
6.0 Le principe de précaution doit être appliqué aux terres agricoles afin de les protéger contre l’exploitation minière et l’extraction d’autres ressources susceptibles de nuire à leur potentiel agricole.11
Références et ressources complémentaires. 14
1.0 Les terres agricoles doivent être reconnues pour leur valeur inhérente en tant que ressource vivante.
Les membres de la génération au pouvoir ne doivent pas traiter la terre comme un bien donné par leurs parents, mais plutôt comme un bien emprunté à leurs enfants. (, Politique G-6 1)
Le site considère la terre comme une ressource naturelle et non comme une marchandise à exploiter. Nous insistons sur le fait que l’abus de terres est un problème national aigu et qu’il doit être traité en profondeur dans un avenir immédiat en développant un programme national de conservation des sols. Le site doit continuer à faire pression sur les gouvernements pour qu’ils incitent les fermières à pratiquer une bonne conservation des sols. (, politique 6-11)
Les terres agricoles ne sont pas séparées des autres terres, elles sont intrinsèquement liées aux forêts, aux ruisseaux, aux rivières et aux lacs. Il est difficile de gérer correctement les terres agricoles sans tenir compte de la manière dont les terres environnantes doivent être entretenues et gérées. Avec moins de 5 % des terres du Nouveau-Brunswick classées comme terres agricoles, il est essentiel de veiller à ce que ces terres soient bien entretenues, en allant au-delà du maintien de la production agricole et en cherchant à être un chef de file dans les pratiques agricoles durables et régénératives qui réduisent l’érosion et le compactage du sol et maintiennent des niveaux élevés de matière organique dans le sol pour assurer une bonne absorption de l’eau et une bonne capacité de rétention de l’eau.
Recommandation 1.0 : Les terres agricoles ont une valeur inhérente en tant qu’élément d’un écosystème plus large ; par conséquent, la protection des terres agricoles inclut de manière inhérente la protection des forêts et des cours d’eau environnants. Ce principe primordial devrait guider la politique foncière agricole et les réglementations qui en découlent.
2.0 Les terres agricoles doivent rester entre les mains de ceux qui les exploitent.
Nous pensons que les gouvernements provinciaux devraient adopter une législation limitant la propriété des terres agricoles aux fermiers actuels afin de garantir que les ressources agricoles restent sous le contrôle des producteurs agricoles.
Nous pensons que les personnes qui travaillent la terre doivent avoir le contrôle de la gestion de leur unité de production alimentaire. Nous considérons avec inquiétude l’empiètement des sociétés industrielles sur la production de denrées alimentaires primaires par le biais de la propriété directe, de l’intégration verticale et de l’agriculture contractuelle.
Politique, G-4 et G-5
2.1 Propriété des entreprises et des entreprises verticales
Au Nouveau-Brunswick, nous observons de plus en plus une tendance à la propriété foncière des entreprises. En 2013, l’accord portant sur l’échange de plus de 15 000 acres de terres domaniales avec Oxford Frozen Foods en est un exemple récent et largement connu. Oxford Frozen Foods s’enorgueillit d’exploiter « la plus grande exploitation fruitière intégrée verticalement au monde ».[ii] Les modèles d’entreprise verticaux sont des entreprises en circuit fermé dans lesquelles le produit principal nécessaire au fonctionnement de l’entreprise est fabriqué par l’entreprise ou une filiale. Les entreprises verticalement intégrées soutiennent que c’est la meilleure façon pour une entreprise de transformation de garantir l’approvisionnement, mais cela leur confère également une position dominante sur le marché, leur permet de fixer les prix et peut conduire à un monopole sectoriel. Une installation provinciale de transformation des myrtilles sauvages cultivées au Nouveau-Brunswick est plus que nécessaire pour que davantage de produits du Nouveau-Brunswick soient disponibles sur les marchés locaux et étrangers. Toutefois, au-delà du seul PIB, l’industrie ne pourra réellement prospérer que si des mécanismes sont mis en place pour permettre aux petits producteurs de rester compétitifs et de recevoir un prix équitable pour leur produit.
Recommandation 2.1: Que la politique d’aménagement du territoire cherche à encourager une diversité d’entreprises agricoles prospères plutôt que des modèles d’entreprise verticaux. La politique limitera la superficie des terres de la Couronne mises à la disposition des entreprises verticalement intégrées pour leur propre production primaire et leur propre transformation, afin d’éviter le monopole des entreprises sur un certain marché.
2.2 Investissements étrangers et propriété étrangère
En mai 2015, le site a publié un rapport de suivi intitulé » Losing Our Grip : 2015 Update » (Perdre notre emprise : mise à jour 2015), qui met l’accent sur la façon dont l’achat de terres agricoles par les entreprises, l’augmentation de l’endettement agricole et le financement des intrants par l’agro-industrie menacent les exploitations familiales.
Un exemple donné dans le document » Losing Our Grip : 2015 Update » explique comment des terres agricoles au Nouveau-Brunswick sont achetées par Bonnefield Financial Inc, un fonds d’investissement dans les terres agricoles, qui achète des « terres agricoles pour l’agriculture », conformément à la phrase de sa marque déposée. Depuis 2010, ils ont proposé trois offres distinctes de partenariat limité, dans lesquelles chaque investisseur doit investir un minimum de 150 000 dollars. La société indique que ses investisseurs comprennent « certains des plus grands fonds de pension du Canada ».[iii] Leur objectif est d’acheter des terres agricoles qui, de préférence, ne comportent pas de bâtiments, à l’exception d’installations de stockage de céréales où l’on peut cultiver du blé, du canola, des lentilles, du maïs et du soja. Leur stratégie consiste à n’acheter des terres aux fermiers que lorsqu’ils peuvent immédiatement les relouer au propriétaire initial ou à un autre fermier. Bien que M. Bonnefield qualifie cette méthode de « progressive et axée sur la croissance », il s’agit d’un retour au métayage, auquel de nombreuses familles d’agriculteurs ont échappé en s’installant au Canada au cours des 200 dernières années. Les baux de cinq ans transfèrent les risques liés à la production et aux prix des produits de base sur le fermier, tout en offrant un taux de rendement régulier aux investisseurs. Si la vente de terres agricoles à des groupes d’investissement peut être une solution attrayante à court terme pour lutter contre l’augmentation de la dette agricole, elle constitue une menace pour l’avenir de l’agriculture dans la province et ne s’attaque pas aux causes profondes de l’augmentation de la dette agricole.
En Saskatchewan, où les terres agricoles sont protégées par la loi sur la sécurité agricole (Saskatchewan Farm Security Act ) et gérées par le conseil de sécurité des terres agricoles (Farm Land Security Board ), la propriété étrangère des terres agricoles continue d’augmenter. La loi limite la propriété des terres agricoles de plus de 10 acres aux Canadiens, aux résidents du Canada et aux sociétés appartenant à des Canadiens qui ne sont pas cotées en bourse, à moins que le demandeur ne bénéficie d’une dérogation accordée par la Commission. Il y avait trop de lacunes qui permettaient encore aux fonds de pension, aux sociétés d’investissement et aux entreprises étrangères d’acheter des terres agricoles en Saskatchewan. En 2015, un amendement a été adopté pour renforcer cette loi.[iv] Les changements sont les suivants :
– Élargir la définition de la « propriété foncière » pour y inclure tout type d’intérêt financier dans la terre, et pas seulement le titre de propriété. Cela signifie qu’un résident canadien ne peut pas servir de façade à un propriétaire étranger qui fournit tout l’argent et tire tous les avantages financiers de la terre.
– La liste des acquéreurs non éligibles de terres agricoles a été élargie pour exclure explicitement les fonds de pension. La liste de base des acheteurs non éligibles figure dans la loi elle-même, et les amendements permettent d’étendre cette liste par le biais de règlements. Cela signifie que le gouvernement a la possibilité d’ajouter rapidement des types d’entités inéligibles s’ils apparaissent sur la scène sans avoir à modifier la loi.
– Le conseil de sécurité des terres agricoles dispose de pouvoirs d’enquête accrus pour faire appliquer la loi et les règlements.
– Il incombe à l’acheteur/au propriétaire de prouver qu’il/elle est en conformité et non à la Commission de prouver qu’il/elle ne l’est pas.
– Les amendes pour infraction sont portées à 50 000 dollars pour une personne physique et à 500 000 dollars pour toute personne autre qu’une personne physique, sur la base des définitions fournies par la loi, et des sanctions administratives ont été introduites.
Les implications de ces changements sont les suivantes :
– Les résidents canadiens et les entités appartenant à des Canadiens (sociétés, coopératives, etc.) peuvent posséder autant de terres agricoles qu’ils le souhaitent, car il n’y a pas de plafond pour le nombre total de terres détenues par un acheteur admissible en Saskatchewan.
– La demande de terres agricoles est limitée par l’interdiction faite aux fonds de pension et aux entités étrangères d’acheter des terres agricoles, ce qui est considéré comme un facteur économique dissuasif pour les sociétés d’investissement dans les terres agricoles. En supprimant cet élément de spéculation, cela pourrait maintenir les prix des terres à un niveau bas et réduire l’attrait des sociétés d’investissement dans les terres agricoles pour les investisseurs. Toutefois, cela ne réduira pas nécessairement la quantité de terrains que les sociétés d’investissement peuvent encore acheter.
– La définition de « résident canadien » est passée de la Loi au Règlement. Cette disposition est utile car elle permet également de modifier assez facilement la définition si d’autres lacunes apparaissent, à condition que les modifications n’affaiblissent pas davantage la définition du résident canadien.
– Le coût de l’application de la loi est réduit et la Commission disposera d’outils plus puissants pour poursuivre tous ceux qui tentent de contourner la loi.
Ces changements sont intervenus après près de 30 ans d’application de la loi et constituent des mécanismes visant à maintenir l’intention initiale de la loi, tout en répondant aux réalités actuelles qui n’auraient pas pu être prévues en 1988.
À l’Île-du-Prince-Édouard, les restrictions foncières actuelles permettent aux propriétaires privés de posséder jusqu’à 1 000 acres et aux sociétés jusqu’à 3 000 acres. Des mécanismes d’application ont été prévus, mais les amendes étaient relativement faibles et Irving a dû payer 13 000 dollars pour avoir possédé 5 600 acres en 2008, après avoir bénéficié d’un délai de plusieurs années pour aligner ses propriétés sur la réglementation[v]. Le rapport de la Commission sur la loi relative à la protection des terres, publié en juin 2013, contient également des recommandations utiles sur la manière de maintenir la pertinence de la loi aujourd’hui, trente ans après son adoption initiale.
Afin de garantir que les fermières et fermiers du Nouveau-Brunswick restent des gestionnaires autonomes des terres qu’ils exploitent, et afin de récompenser à plus long terme une bonne gestion des terres, il est important de restreindre la propriété des terres agricoles par les sociétés d’investissement, les propriétaires fonciers étrangers et les propriétaires absents.
Recommandation 2.2.1 : Que la politique comprenne un inventaire de la propriété et du contrôle des terres agricoles à l’intérieur de ses frontières et qu’elle tienne un inventaire permanent en exigeant que tous les changements dans le régime foncier et l’utilisation des terres soient signalés au fur et à mesure qu’ils se produisent.
Recommandation 2.2.2 :Que la politique foncière agricole maintienne les terres agricoles entre les mains de ceux qui les travaillent réellement en interdisant la spéculation et l’investissement dans les terres agricoles par les entreprises, y compris les fonds de pension. Et que la liste des entités interdites qui peuvent acheter ou posséder des terres agricoles figure dans la loi, mais avec une disposition permettant d’ajouter d’autres entités dans les règlements au fur et à mesure qu’elles deviennent pertinentes.
Recommandation 2.2.3 :Que la politique des terres agricoles comprenne des dispositions spécifiques qui limitent la propriété des terres agricoles aux Canadiens et aux résidents qui participent activement à l’exploitation de l’entreprise agricole, ainsi qu’aux entreprises appartenant à des Canadiens qui travaillent dans la province.
Recommandation 2.2.4 : Que la politique foncière agricole comprenne une disposition dans le cas où la concentration de la propriété semble indésirable, de sorte qu’une réglementation puisse être introduite pour limiter la taille des exploitations qui peuvent être détenues ou contrôlées par un fermier individuel, une société agricole ou une coopérative agricole sur la base de l’un des critères suivants : un nombre donné d’acres, la productivité potentielle du sol, les normes industrielles en matière d’efficacité, l’impact négatif sur l’environnement, ou une concentration de la propriété aboutissant à un monopole de l’industrie.
3.0 Les terres agricoles doivent être protégées du développement et de l’empiètement.
Lorsque des terres sont transférées sur le marché, la concurrence pour ces terres fait grimper les prix. Lorsque les prix des produits agricoles augmentent, les acheteurs de terres agricoles ont tendance à capitaliser les gains réalisés sur le prix des produits agricoles dans la valeur de la terre. Cela a pour effet d’augmenter automatiquement les coûts de production. Lorsque la valeur des terres augmente, il devient plus difficile pour les nouveaux et jeunes fermiers de se lancer dans l’agriculture. ( Policy)
Seulement 5 % de la superficie totale du Nouveau-Brunswick est classée comme terre agricole. Alors que la tendance à l’urbanisation se poursuit au NB, les pressions exercées sur les villes et les centres urbains pour qu’ils s’étendent renforcent la demande de terres agricoles. Les fermiers peuvent souvent obtenir un meilleur prix en subdivisant leurs terres ou en les vendant à des fins non agricoles. Sur l’Île-du-Prince-Édouard, lors des consultations du groupe de travail sur la politique d’aménagement du territoire et lors des consultations du rapport de la commission sur la loi sur la protection des terres, on a souvent entendu dire que.. :
« les fermières se sentent obligées de vendre des terres pour assurer leur retraite ». Le rapport poursuit en disant que « les terres agricoles ne peuvent pas servir de plan de retraite. D’autres outils doivent être mis au point pour assurer la planification de la succession et de la retraite au sein du secteur agricole. Le commissaire Carver a proposé une fiducie foncière agricole ; cette initiative et d’autres devraient être étudiées.[vi]
Le Farm Land Trust proposé serait une version financée par le secteur privé de l’ancienne PEI Land Development Corporation, un organisme financé par le secteur public grâce à des fonds fédéraux et provinciaux de 1969 à 1990, date à laquelle la loi a été abrogée. La société d’aménagement foncier achèterait à un prix équitable les terres agricoles des fermiers désireux de s’en séparer, puis les louerait à de nouveaux venus ou à d’autres exploitations désireuses d’étendre leurs activités. Les conditions du bail, ou de la location-achat, seraient beaucoup plus favorables que celles d’une banque pour le nouveau fermiere. De plus, le fermier sortant recevrait toujours un prix équitable pour ses terres, ce qui réduirait la pression financière exercée pour les vendre à des fins non agricoles et garantirait qu’elles restent des terres agricoles. Une version financée par le secteur privé pourrait présenter des risques supplémentaires, car il s’agirait très probablement d’un organisme à but lucratif, plutôt que d’un service public, qui devrait être mis en place avec le plus grand soin pour s’assurer qu’il travaille réellement au profit des fermières et pour maintenir en fin de compte la propriété des terres agricoles par ceux qui les cultivent.
Dans l’Île-du-Prince-Édouard, l’une des recommandations pour se protéger contre le développement était de construire des zones plus densément peuplées plutôt que de continuer à étendre les zones urbaines et les lotissements dans des zones où il n’y avait pas de services, y compris des épiceries. Cette recommandation pourrait facilement être appliquée au Nouveau-Brunswick.
Recommandation 3.0.1 : Toutes les terres classées comme terres agricoles doivent être protégées en tant que telles, les possibilités de modifier le zonage étant limitées. Les appels concernant la modification du zonage doivent être entendus par une commission provinciale mandatée par la politique de protection des terres agricoles. Des dispositions doivent être prévues pour détailler les procédures en cas de subdivision de terres agricoles, même si elles sont utilisées à des fins agricoles continues.
Recommandation 3.0.2 : Les municipalités, les DSL et la province identifient des corridors d’utilisation commune pour les services publics et l’infrastructure des ressources souterraines.
3.1 Récolte/exploitation de la terre végétale
De nombreux rapports ont été publiés ces dernières années sur la préservation de la couche arable et sur la meilleure façon de l’aborder. La récolte de la terre arable devrait être interdite sur les terres agricoles de la province. À cette fin, la culture de tourbe est également une méthode de récolte de la terre arable qui devrait être examinée attentivement. Pour répondre aux besoins en matière de développement et d’aménagement paysager, un programme provincial de compost plus solide doit être mis en œuvre, avec une exigence minimale de compost à appliquer à tous les nouveaux projets d’aménagement paysager, en particulier dans les zones urbaines. La terre végétale doit également être conservée pour tous les nouveaux projets de construction ou de développement afin d’être réutilisée dans les futurs travaux de terrassement.
Recommandation 3.1 : Interdire l’exploitation de la terre végétale au Nouveau-Brunswick et chercher d’autres solutions pour répondre aux besoins en terre végétale des villes et des industries.
3.2 Préservation/régénération de la couche arable
Préserver la couche arable actuellement disponible au Nouveau-Brunswick en promouvant les meilleures pratiques et en offrant des incitants ou des allègements fiscaux aux fermières qui mettent en œuvre d’excellentes techniques de préservation de la couche arable sur leurs terres. Gary Martens, professeur retraité de l’Université du Manitoba, suggère d’établir la teneur en matière organique de référence d’une propriété à l’aide d’une analyse scientifique des sols et de connaissances historiques, puis d’ajuster les taxes foncières en fonction des éléments suivants : si la teneur en matière organique est toujours égale à 50 % de la teneur initiale, les taux d’imposition de base, si elle est supérieure à 50 % de la teneur initiale, la taxe doit être diminuée, si elle est inférieure à 50 % de la teneur initiale, la taxe doit être augmentée. Cette idée est examinée plus en détail dans la section 4.1 Changements apportés au programme FLIP.
Recommandation 3.2 : La politique foncière agricole et les réglementations qui en découlent doivent promouvoir et récompenser activement les pratiques agricoles durables et régénératrices.
3.3 Respect réciproque des distances de recul agricole
Une carte claire des terres agricoles et des corridors communs pour les services publics de surface et souterrains doit être établie et régulièrement mise à jour afin d’être mise à la disposition des municipalités et des autres organismes concernés, des entreprises, des lotissements, etc. Tous les autres aménagements adjacents aux terres agricoles devraient être soumis aux mêmes distances de retrait que les agriculteurs doivent respecter par rapport aux routes, aux bassins versants et aux infrastructures adjacentes. Par exemple, dans certaines juridictions, il est interdit d’épandre du fumier à certaines périodes de l’année lorsque le ruissellement ou les odeurs sont trop importants. Pour éviter ce type de plaintes susceptibles d’entraver les bonnes pratiques agricoles, il convient de maintenir des zones tampons entre les exploitations agricoles et les zones d’habitation. Par exemple, les zones tampons boisées devraient relever de la responsabilité du propriétaire du terrain adjacent, s’il achète un terrain à côté d’une exploitation agricole.
Recommandation 3.3 :Respect et application réciproques des distances de retrait afin de protéger les fermières contre les plaintes et les incidences négatives sur l’environnement.
4.0 Une fiscalité et des coûts équitables pour les terres agricoles
Selon une enquête menée au printemps dernier par la National New Farmer Coalition, l’un des principaux obstacles auxquels se heurtent les nouveaux fermiers est le coût de la terre. Pour encourager une nouvelle génération de fermiers, tous les efforts doivent être faits pour maintenir le prix des terres agricoles à un niveau abordable tout en récompensant une bonne gestion de l’environnement.
4.1 Modifications du programme FLIP
Le programme FLIP a été conçu pour maintenir les terres agricoles en production en offrant des incitations financières pour maintenir les terres agricoles en activité, et pour tenir un registre de toutes les terres agricoles disponibles à la location ou à la vente pour les fermiers nouveaux ou actuels qui cherchent à développer leur exploitation. Comme ce programme est actuellement volontaire, toutes les terres agricoles ne sont pas enregistrées, ce qui rend l’inventaire des terres incomplet. Le programme comporte désormais la catégorie « changement de statut ». Par exemple, le fait de permettre à la terre de redevenir une forêt est en fait un moyen pour les propriétaires fonciers de s’exonérer de tous les arriérés d’impôts accumulés sur la terre, s’ils continuent à posséder la propriété pendant au moins quinze années supplémentaires. Cela semble contradictoire avec l’intention initiale du programme et avec la préservation des terres agricoles limitées du NB.
Recommandation 4.1.1 : Révision complète du programme d’identification des terres agricoles, y compris le renouvellement annuel, et remplacement du report d’impôt par une réduction d’impôt. Par exemple, une réduction standard à la moitié du taux d’imposition provincial de 1,4573 $ par 100 $ de valeur imposable des terres agricoles et des dépendances agricoles enregistrées pourrait constituer le taux d’imposition de base pour toutes les terres agricoles. Pour bénéficier d’une réduction accrue ou d’une suppression complète de toutes les taxes sur les terres agricoles, le propriétaire doit démontrer qu’il met régulièrement en œuvre de bonnes pratiques de conservation des sols. Cela inciterait même les propriétaires de terres agricoles qui louent leurs terres à des voisins à poursuivre de bonnes pratiques d’amélioration des sols. Pour décourager les propriétaires absents, nous recommandons en outre que les terres visées par le PITA soient détenues ou exploitées par des résidents du Nouveau-Brunswick pour bénéficier d’une réduction d’impôt.
Le programme FLIP permet actuellement de subdiviser jusqu’à deux lots sur la terre pour les membres de la famille immédiate qui travaillent également sur l’exploitation. Cette disposition pose deux problèmes : d’après l’enquête nationale sur les nouveaux agriculteurs, 68 % des nouveaux fermiers n’ont pas grandi dans une ferme, et seuls 15 % des nouveaux fermiers travaillent dans l’exploitation familiale.[vii] Cela signifie que la planification de la succession sera différente dans les années à venir et que le programme FLIP doit prendre en compte les plans de succession des exploitations agricoles dans lesquels la ou les personnes qui travaillent sur l’exploitation ou la reprennent ne sont pas nécessairement des membres de la famille immédiate.
Recommandation 4.1.2 : Réévaluer les critères relatifs à la subdivision des lots de terres agricoles dans le cadre du PITA afin de répondre aux nouvelles réalités des fermières.
4.2 Autres incitations fiscales pour maintenir les terres agricoles en production
En relation directe avec le point 3.0, les terres agricoles doivent être protégées du développement et de l’empiètement. Il conviendrait de créer une société d’aménagement foncier ou un fonds agricole qui serait en mesure d’acheter des terres agricoles à un prix équitable aux fermières et de les louer aux nouveaux arrivants ou aux fermières souhaitant s’agrandir. Un taux d’imposition plus élevé pourrait être appliqué aux propriétaires établis hors de la province, afin de décourager les propriétaires absents de terres agricoles.
Recommandation 4.2 : mettre en place un programme similaire à l’ancienne société de développement foncier de l’Île-du-Prince-Édouard.
5.0 Accès aux terres de la Couronne
Étant donné que la province dispose d’un nombre limité de terres agricoles et que le paysage du Nouveau-Brunswick se prête bien à la production de nombreuses cultures forestières, notamment le sirop d’érable, les myrtilles et les sapins de Noël, il est essentiel qu’une politique foncière agricole prenne en compte l’accès des fermières aux terres de la Couronne. Lors du recensement agricole de 2011, seuls 119 fermiers ont loué un total de 19 592 hectares au gouvernement. L’échange, en 2013, de terres de la Couronne contre des terres appartenant auparavant à Oxford Frozen Foods, qui n’étaient pas adaptées à la production de myrtilles sauvages, a été une question très controversée pour de nombreuses raisons. Bien que 3 900 acres aient été mis à la disposition des fermiers par tirage au sort cet automne et que la procédure ait été considérablement améliorée par rapport aux années précédentes, il reste encore à mettre en place une procédure claire qui soit communiquée efficacement aux fermiers sur la manière de demander des terres de la Couronne. Étant donné que toutes les terres agricoles actuellement disponibles dans la province ne sont pas utilisées, les terres de la Couronne devraient être mises à la disposition des fermiers vivant dans des régions où aucune autre terre agricole n’est disponible à la vente ou à la location ou que ces terres ne conviennent pas au type de production souhaité, la priorité étant donnée aux producteurs de myrtilles et de sirop d’érable.
Recommandation 5.0.1:Une politique et un processus clairs doivent être définis pour l’accès aux terres de la Couronne, afin que les fermières puissent facilement prendre connaissance des parcelles approuvées pour la location qui sont déjà identifiées comme convenant à un certain type de production agricole, et déterminer comment demander la location d’une terre de la Couronne et recevoir une réponse en temps utile.
Recommandation 5.0.2 :nommer un membre du personnel de la DAAF chargé d’aider les fermières dans le processus d’identification, de demande et de transition vers un bail foncier de la Couronne.
6.0 Le principe de précaution doit être appliqué aux terres agricoles afin de les protéger contre l’extraction minière et d’autres ressources susceptibles de nuire à leur potentiel agricole.
Le principe de précaution a été formellement adopté par le Canada dans plusieurs traités internationaux, notamment lors de la Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement (CNUED) de 1992, également connue sous le nom de Sommet de la Terre de Rio. Le principe n° 15 de la déclaration de Rio, que le Canada a signée, stipule ce qui suit :
« Afin de protéger l’environnement, l’approche de précaution doit être largement appliquée par les États en fonction de leurs capacités. En cas de risque de dommages graves ou irréversibles, l’absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives visant à prévenir la dégradation de l’environnement ».[viii]
Recommandation 6.0.1 :Que le principe de précaution soit le principe fondamental sur lequel reposent la loi et les règlements sur les terres agricoles, notamment en ce qui concerne les demandes d’utilisation des terres agricoles à d’autres fins, y compris l’extraction des ressources en surface et en sous-sol.
La force d’un acte ou d’une politique dépend de la volonté politique de la maintenir. En Colombie-Britannique, des changements récents ont été apportés à la réserve foncière agricole, notamment en ce qui concerne la structure du conseil, le traitement des demandes de modification du statut des terres et l’élargissement de son mandat : « préserver les terres agricoles ; encourager l’agriculture sur les terres agricoles en collaboration avec d’autres communautés d’intérêt ; et encourager les gouvernements locaux, les premières nations, le gouvernement et ses agents à permettre et à accommoder l’utilisation des terres agricoles et les utilisations compatibles avec l’agriculture dans leurs plans, leurs règlements et leurs politiques », pour inclure également « les valeurs économiques, culturelles et sociales ; les objectifs de planification régionale et communautaire ; et d’autres considérations prescrites »[ix] ouvrira la porte à d’autres utilisations des terres qui l’emporteront sur la préservation des terres agricoles.
Recommandation 6.0.2 : Que le conseil ou la commission créé(e) pour mettre en œuvre la politique des terres agricoles reçoive un mandat clair pour préserver les terres agricoles, similaire au mandat initial de la RTA en Colombie-Britannique.
Résumé des recommandations formulées par au Nouveau-Brunswick dans le cadre des consultations sur la politique des terres agricoles
Recommandation 1.0 : Les terres agricoles ont une valeur inhérente en tant qu’élément d’un écosystème plus large ; par conséquent, la protection des terres agricoles inclut de manière inhérente la protection des forêts et des cours d’eau environnants. Ce principe primordial devrait guider la politique foncière agricole et les réglementations qui en découlent.
Recommandation 2.1: Que la politique d’aménagement du territoire cherche à encourager une diversité d’entreprises agricoles prospères plutôt que des modèles d’entreprise verticaux. La politique limitera la superficie des terres de la Couronne mises à la disposition des entreprises verticalement intégrées pour leur propre production primaire et leur propre transformation, afin d’éviter le monopole des entreprises sur un certain marché.
Recommandation 2.2.1 : Que la politique comprenne un inventaire de la propriété et du contrôle des terres agricoles à l’intérieur de ses frontières et qu’elle tienne un inventaire permanent en exigeant que tous les changements dans le régime foncier et l’utilisation des terres soient signalés au fur et à mesure qu’ils se produisent.
Recommandation 2.2.2 :Que la politique foncière agricole maintienne les terres agricoles entre les mains de ceux qui les travaillent réellement en interdisant la spéculation et l’investissement dans les terres agricoles par les entreprises, y compris les fonds de pension. Et que la liste des entités interdites qui peuvent acheter ou posséder des terres agricoles figure dans la loi, mais avec une disposition permettant d’ajouter d’autres entités dans les règlements au fur et à mesure qu’elles deviennent pertinentes.
Recommandation 2.2.3 :Que la politique des terres agricoles comprenne des dispositions spécifiques qui limitent la propriété des terres agricoles aux Canadiens et aux résidents qui participent activement à l’exploitation de l’entreprise agricole, ainsi qu’aux entreprises appartenant à des Canadiens qui travaillent dans la province.
Recommandation 2.2.4 : Que la politique foncière agricole comprenne une disposition dans le cas où la concentration de la propriété semble indésirable, de sorte qu’une réglementation puisse être introduite pour limiter la taille des exploitations qui peuvent être détenues ou contrôlées par un fermier individuel, une société agricole ou une coopérative agricole sur la base de l’un des critères suivants : un nombre donné d’acres, la productivité potentielle du sol, les normes industrielles en matière d’efficacité, l’impact négatif sur l’environnement, ou une concentration de la propriété aboutissant à un monopole de l’industrie.
Recommandation 3.0.1 : Toutes les terres classées comme terres agricoles doivent être protégées en tant que telles, les possibilités de modifier le zonage étant limitées. Les appels concernant la modification du zonage doivent être entendus par une commission provinciale mandatée par la politique de protection des terres agricoles. Des dispositions doivent être prévues pour détailler les procédures en cas de lotissement de terres agricoles, même à des fins agricoles continues.
Recommandation 3.0.2 : Les municipalités, les DSL et la province identifient des corridors d’utilisation commune pour les services publics et l’infrastructure des ressources souterraines.
Recommandation 3.1 : Interdire l’exploitation de la terre végétale au Nouveau-Brunswick et chercher d’autres solutions pour répondre aux besoins en terre végétale des villes et des industries.
Recommandation 3.2 : La politique foncière agricole et les réglementations qui en découlent doivent promouvoir et récompenser activement les pratiques agricoles durables et régénératrices.
Recommandation 3.3 :Respect et application réciproques des distances de retrait afin de protéger les fermières contre les plaintes et les incidences négatives sur l’environnement.
Recommandation 4.1.1 : Révision complète du programme d’identification des terres agricoles, y compris le renouvellement annuel, et remplacement du report d’impôt par une réduction d’impôt. Par exemple, une réduction standard à la moitié du taux d’imposition provincial de 1,4573 $ par 100 $ de valeur imposable des terres agricoles et des dépendances agricoles enregistrées pourrait constituer le taux d’imposition de base pour toutes les terres agricoles. Pour bénéficier d’une réduction accrue ou d’une suppression complète de tous les impôts sur les terres agricoles, le propriétaire doit démontrer qu’il met régulièrement en œuvre de bonnes pratiques de conservation des sols. Cela inciterait même les propriétaires de terres agricoles qui louent leurs terres à des voisins à poursuivre de bonnes pratiques d’amélioration des sols. Pour décourager les propriétaires absents, nous recommandons en outre que les terres visées par le PITA soient détenues ou exploitées par des résidents du Nouveau-Brunswick pour bénéficier d’une réduction d’impôt.
Recommandation 4.1.2 : Réévaluer les critères relatifs à la subdivision des lots de terres agricoles dans le cadre du PITA afin de répondre aux nouvelles réalités des fermières.
Recommandation 4.2 : mettre en place un programme similaire à celui de l’ancienne société de développement foncier de l’Île-du-Prince-Édouard.
Recommandation 5.0.1:Une politique et un processus clairs doivent être définis pour l’accès aux terres de la Couronne, afin que les fermières puissent facilement prendre connaissance des parcelles approuvées pour la location qui sont déjà identifiées comme convenant à un certain type de production agricole, et déterminer comment demander la location d’une terre de la Couronne et recevoir une réponse en temps utile.
Recommandation 5.0.2 :nommer un membre du personnel de la DAAF chargé d’aider les fermières dans le processus d’identification, de demande et de transition vers un bail foncier de la Couronne.
Recommandation 6.0.1 :Que le principe de précaution soit le principe fondamental sur lequel reposent la loi et les règlements sur les terres agricoles, en particulier en ce qui concerne les demandes d’utilisation des terres agricoles à d’autres fins, y compris l’extraction des ressources en surface et en sous-sol.
Recommandation 6.0.2 : Que le conseil ou la commission créé(e) pour mettre en œuvre la politique des terres agricoles reçoive un mandat clair pour préserver les terres agricoles, similaire au mandat initial de la RTA en Colombie-Britannique.
Conclusion
The au Nouveau-Brunswick exprime sa reconnaissance pour ce processus de consultation sur la politique des terres agricoles et se réjouit de continuer à contribuer à l’élaboration d’une politique qui protégera les terres agricoles pour tous les Néo-Brunswickois dans les années à venir.
Respectueusement soumis,
Ted Wiggans, -NB Président
Au nom du conseil d’administration de -NB
Références et ressources complémentaires
Perdre la main : mise à jour 2015. . Mai 2015
Exemples de l’Île-du-Prince-Édouard :
Le don de la compétence : Notre province insulaire, Rapport de la Commission sur la Loi sur la protection des terresHorace B. Carver, Q.C. 30 juin 2013
Rapport de la task force sur la politique d’aménagement du territoire,janvier 2014
-Soumission de l’IPE sur l’élaboration de la loi sur l’eau de l’IPE. novembre 2015.
Exemples de la Colombie-Britannique :
Projet de loi 24 : 2014, Loi modifiant la loi sur la Commission des terres agricoles.
Exemples de la Saskatchewan :
La loi sur la sécurité agricole de la Saskatchewan
Projet de loi 187 : Loi modifiant la loi sur la sécurité agricole de la Saskatchewan
[i]Statistique Canada. En 1976, la Colombie-Britannique a déclaré 19 432 exploitations agricoles et en 2011, 19 759. Le Nouveau-Brunswick comptait 4 551 fermes en 1976 et 2 611 fermes en 2011, suivant ainsi la tendance pancanadienne de 338 552 fermes en 1976 à 205 730 en 2011.
[ii]http://oxfordfrozenfoods.com/security_of_supply. Consulté le 4 décembre 2015
[iii]Vente de terres agricoles – Baux avec Bonnefield, Bonnefield.
http://bonnefield.com/uploads/pdfs/Bonnefield_Sale_Leaseback_Brochure.pdfAccessed4 décembre 2015
[iv]Projet de loi no. 187 : Loi modifiant la Loi sur la sécurité agricole de la Saskatchewan. http://docs.legassembly.sk.ca/legdocs/Bills/27L4S/Bill27-187.pdfAccessed11 décembre 2015
[v]
CBC News. Irving condamné à une amende en vertu de la loi sur les terres de l’Île-du-Prince-Édouard, 11 mars 2008. http://www.cbc.ca/news/canada/prince-edward-island/irving-fined-under-p-e-i-land-act-1.73444
[vi]Rapport du groupe de travail sur la politique d’aménagement du territoire de l’Île-du-Prince-Édouard Janvier 2014
[vii]Enquête nationale sur les nouveaux fermiers 2015. Reminationsongermination.com Consulté le 11 décembre 2015
[viii]Principe n° 15 de la déclaration de Rio, Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement (CNUED), 1992.
[ix]Projet de loi 24 : 2014, Loi modifiant la loi sur la Commission des terres agricoles. https://www.%2F3rd_read%Dec 11, 2015