The a soumis les commentaires suivants dans le cadre de l’enquête en ligne de l’ACIA concernant son document de travail intitulé L’enregistrement des variétés de plantes cultivées au Canada : Questions et options.
Version PDF de la soumission de
commentaires sur le questionnaire de l’Agence canadienne d’inspection des aliments
« L’enregistrement des variétés de cultures au Canada : Options pour l’avenir » – Automne 2013
A : INFORMATIONS VOUS CONCERNANT
1. Les opinions exprimées sont-elles les vôtres, celles d’une société, d’une association ou autre ?
Les points de vue et commentaires qui suivent sont ceux du site , tels qu’ils ont été préparés par Terry Boehm.
2. Veuillez indiquer le nom de l’association/entreprise que vous représentez, ainsi que les coordonnées de l’association/entreprise.
Bureau national
2717 Wentz Ave.
Saskatoon, Saskatchewan,
S7K 4B6
(306) 652-9465
Courriel : nfu@nfu.ca
3. Quelle est votre activité principale ou votre objectif professionnel ?
The est la plus grande organisation agricole volontaire à adhésion directe du Canada, représentant des fermières et fermiers familiaux de tout le pays dans tous les secteurs de l’agriculture. Nous pensons que les petites et moyennes exploitations familiales devraient être les principaux producteurs de denrées alimentaires au Canada. Nous nous efforçons de promouvoir l’amélioration économique et sociale des fermières. En outre, nous travaillons par le biais de nombreux mécanismes, qu’il s’agisse du marketing, de l’éducation, de la recherche ou de la législation, afin de promouvoir un niveau plus élevé de vie dans les communautés rurales.
Nous serions heureux de correspondre avec vous dans le cadre de tout suivi découlant de ce processus.
Réponses aux questions à débattre :
1. Quels sont les avantages et les inconvénients du système actuel d’enregistrement des variétés pour le secteur agricole canadien, au niveau national et international ? Aux cultures particulières qui vous intéressent le plus ? Veuillez préciser la culture (le cas échéant) et expliquer.
Notre système actuel d’enregistrement des variétés, qui a été modifié en 2009 pour comporter trois parties, apporte un bon degré de surveillance et de protection aux fermières pour les types de cultures qui relèvent de la partie 1 de ce système. Le problème avec la partie 1 est qu’en vertu des nouveaux règlements, même dans la partie 1, le mérite peut être réduit à un seul critère. C’est ce qui a été fait pour le canola à l’heure actuelle, où la seule exigence de mérite est la qualité, qui a été définie comme la qualité et la teneur en huile. Nous estimons que cette définition du mérite est trop étroite pour le canola. Toutefois, en général, le fait d’avoir du canola dans la partie 1 est supérieur au fait de l’avoir dans la partie 2 ou 3 où aucun critère de mérite n’est requis. Lorsque d’autres types de cultures figurent dans la partie 1 et qu’une évaluation plus approfondie du mérite est requise pour l’enregistrement de nouvelles variétés, nous sommes favorables au système actuel. Elle nous fournit de nouvelles variétés qui répondent à nos préoccupations en matière de commercialisation, tout en donnant aux fermières l’assurance que les variétés donneront de bons résultats dans leurs champs. La partie 1 conserve également un rôle pour les comités de recommandation avec des essais supplémentaires sur le terrain sur plusieurs sites pendant 2 ou 3 ans, sur lesquels ils fondent leurs recommandations. Nous pensons que les données d’essai fournies par les développeurs de canola ne devraient pas se substituer à la première année d’essais indépendants sur le terrain de la coopérative.
2. Compte tenu des changements apportés au secteur de la production végétale au Canada, soulignés dans le document d’engagement, l’approche du Canada en matière d’enregistrement des variétés devrait-elle également changer ?
Nous pensons que l’approche du Canada en matière d’enregistrement des variétés ne devrait pas être modifiée, mais qu’elle pourrait être renforcée dans le cadre de sa structure actuelle.
Veuillez expliquer pourquoi :
3. Veuillez expliquer pourquoi l’approche du Canada en matière d’enregistrement des variétés ne devrait pas changer.
Bien que nous estimions que l’option 1 est la meilleure des options proposées dans cette enquête, c’est-à-dire le maintien du statu quo dans notre système actuel, nous demandons avec véhémence que tous les changements possibles soient apportés à ce système afin de refléter l’intention initiale du système d’enregistrement des variétés, qui était de protéger les fermières contre les allégations frauduleuses concernant les performances des variétés et de leur fournir des variétés fiables qui font l’objet d’essais indépendants sur le terrain pour vérifier les allégations.
4. Si aucune des options proposées ne répond aux exigences ou aux objectifs que vous considérez comme essentiels à la performance du système de production végétale du Canada, quels changements proposeriez-vous, vous ou votre organisation ?
Nous voudrions réitérer les préoccupations exprimées dans nos autres points, à savoir que le système d’enregistrement des variétés doit refléter son intention initiale de protéger les fermières. Il ne peut être utilisé pour faciliter strictement les intérêts d’une industrie semencière de plus en plus privatisée afin de maximiser les profits au détriment des fermières. En outre, nous estimons que les développeurs de variétés ne devraient pas avoir le pouvoir discrétionnaire de désenregistrer leurs variétés une fois que l’enregistrement a été accordé. S’ils ne pouvaient pas le faire, les fermières seraient contraintes d’acheter de nouvelles variétés alors que les anciennes répondraient à leurs besoins ainsi qu’à ceux du secteur céréalier en général. Le système d’enregistrement rend les variétés précieuses une fois l’enregistrement accordé, car les fermières peuvent les cultiver sans pénalité lorsqu’elles vendent leur récolte. En échange, ces variétés doivent rester à la disposition des fermières tant qu’elles souhaitent les utiliser, à moins qu’une raison plausible de ne pas les maintenir, telle que la présence d’une maladie ou d’un parasite dans la variété, ne soit connue.
5. Si votre position est que le Canada ne devrait pas avoir de système formel d’enregistrement des variétés, qu’est-ce qui devrait, le cas échéant, le remplacer ? Selon vous, quels seraient les avantages/risques ?
Nous pensons que les rôles des comités de recommandation devraient être maintenus dans le système, mais que dans le cas de l’introduction d’une variété commercialement nuisible, un test de préjudice au marché devrait être ajouté aux critères à prendre en considération. En outre, en cas d’échec, nous aimerions voir un mécanisme d’appel public permettant à l’opinion publique d’empêcher l’enregistrement d’une variété nuisible sur le plan commercial ou environnemental.
6. Veuillez fournir tout point de vue ou considération supplémentaire concernant le système d’enregistrement des variétés végétales au Canada (par exemple, le rôle et le fonctionnement des comités de recommandation). Veuillez expliquer votre réponse à l’aide d’exemples, le cas échéant.
Nous joindrons nos commentaires sur les dernières modifications apportées à l’enregistrement des variétés en tant que fiche d’information à nos commentaires ici.
Je vous remercie au nom de .
Terry Boehm
(ancien président)