Les organisations autochtones, environnementales et agricoles de toute la Saskatchewan demandent à la province de mettre fin à la liquidation des terres de la Couronne
Des organisations autochtones, environnementales et agricoles de toute la Saskatchewan se sont réunies pour demander au gouvernement provincial de mettre un terme à la vente de terres issues de traités à des propriétaires privés. Depuis 2007, la province a vendu aux enchères plus de 2 millions d’acres de terres de la Couronne, soit une superficie supérieure à celle du parc national de Prince Albert, ce qui a des répercussions considérables sur les relations découlant des traités, sur l’habitat de la faune et de la flore et sur la capacité des habitants de la Saskatchewan à accéder aux terres pour leurs moyens de subsistance et leurs activités récréatives.
La déclaration (ci-jointe) est signée par plus de 20 organisations de la Saskatchewan, dont Idle No More, le Bureau du commissaire aux traités, Nature Saskatchewan, la Saskatchewan Environmental Society, la Nationale des Fermiers et la Saskatchewan Federation of Labour, qui représentent ensemble plus de 100 000 membres.
Les terres privatisées comprennent des prairies, des zones humides et des parcs à trembles anciennement protégés, qui sont les territoires des peuples Cree, Saulteaux, Nakota, Dakota, Lakota et Métis. “Les gens oublient qu’il s’agit là de terres issues de traités qui appartiennent aux détenteurs de titres autochtones”, déclare Sylvia McAdam, professeur de droit et membre fondateur de l’association Idle No More. “Elles ne doivent pas être considérées comme des terres cédées.
Avec moins de 14 % de prairies restantes en Saskatchewan, les terres de la Couronne constituent un habitat d’une importance cruciale pour la faune et la flore dans un écosystème de prairies de plus en plus fragmenté. “Les blocs relativement importants de prairie indigène présents sur les terres de la Couronne constituent un refuge et une source de population pour de nombreuses plantes et animaux en danger”, explique Jordan Ignatiuk, directeur exécutif de Nature Saskatchewan. “Leur protection est essentielle pour éviter l’extinction d’espèces emblématiques des prairies.
“Nous avons tous la responsabilité de préserver les précieuses prairies indigènes qui restent et de veiller à ce qu’elles restent accessibles”, déclare Trevor Herriot, de Public Pastures – Public Interest (Pâturages publics – Intérêt public). “Il s’agit d’une terre que nous avons été chargés de partager et de protéger ensemble en vertu du traité, et c’est ce qui se rapproche le plus d’une terre détenue en commun au profit de tous les peuples signataires du traité. Elle appartient aux générations futures et il est essentiel d’honorer les relations établies par le traité.
Une pétition en ligne a été lancée ici pour que les particuliers signent la déclaration.
Vous trouverez ci-joint la déclaration sur les ventes de terres de la Couronne.
CONTACTS AVEC LES MÉDIAS :
Sylvia McAdam Trevor Herriot Mary Smillie
Idle No More Pâturages publics – Intérêt public Union Nationale des Fermiers
306-281-8158 306-585-1674 306-567-7739
Valerie Zink
Réseau de partage des terres du traité
(Logistique)
306-209-9110