National | Communiqué de presse

Les femmes rurales se félicitent de l’annonce d’un financement pour la garde d’enfants dans le budget fédéral

Le français suit

La Nationale des Fermiers (UNF) se réjouit de voir que des mesures sont prises en vue d’une mise en œuvre significative d’un programme universel de garde d’enfants, avec l’importance des 30 milliards de dollars alloués à la Apprentissage et garde des jeunes enfants et Apprentissage et garde des jeunes enfants autochtones qui marque un premier pas dans cette direction. Depuis de nombreuses années, l’UNF plaide en faveur d’une augmentation des dépenses en matière de garde d’enfants et d’une stratégie nationale dans ce domaine. Selon les estimations, près de 100 000 femmes ont quitté le marché du travail au Canada depuis le début de la pandémie, creusant ainsi l’écart salarial entre les hommes et les femmes. Nous avons besoin d’urgence d’un soutien financier et social pour les femmes, pendant cette crise et à l’avenir.

« La vie de nombreuses familles rurales a été particulièrement difficile pendant cette pandémie. Beaucoup d’entre nous travaillent à l’extérieur de l’exploitation pour subvenir aux besoins de leur famille en plus de l’agriculture », déclare Coral Sproule, vice-présidente des femmes de l’UNF. « Les enfants rentrant plus souvent de l’école, certains d’entre nous ont dû quitter des emplois non agricoles ou exercer un second travail à domicile sans pouvoir s’occuper des enfants, ce qui a ajouté au stress que nous connaissons déjà et qui est naturellement lié à l’activité agricole ». Les familles rurales ont dû faire face à de nombreuses coupes dans l’enseignement public au fil des ans et, avant la pandémie, elles éprouvaient déjà des difficultés à trouver et à accéder à des services de garde d’enfants abordables dans les zones rurales. Covid-19 n’a fait que mettre en évidence un obstacle de longue date auquel les agricultrices sont confrontées pour élever leur famille tout en étant souvent la cheville ouvrière de l’entreprise agricole qui fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Nous aimerions encore voir plus de progrès non seulement dans les services de garde d’enfants pour les familles rurales, mais aussi dans le soutien à l’éducation publique rurale, et dans le soutien à l’apprentissage à distance par le biais d’un accès plus large à l’internet à large bande en milieu rural. La promesse d’un milliard de dollars sur six ans pour l’accès universel à la large bande est un développement encourageant pour soutenir les familles rurales et les entreprises agricoles. Les familles ont eu de plus en plus de mal, car leurs élèves ont dû apprendre à distance à de nombreuses reprises au cours de l’année écoulée. « Bien que nous soyons heureux de voir des allocations financières pour la garde d’enfants dans le budget d’aujourd’hui, nous considérons qu’il ne s’agit que de la première étape vers un soutien plus équitable pour toutes les familles canadiennes, y compris les familles rurales et agricoles, en cette période critique », a déclaré Bess Legault, présidente des femmes de l’UNF. « Les obstacles spécifiques auxquels sont confrontées les femmes qui élèvent des familles dans nos exploitations agricoles doivent être pris en compte lors de la phase de mise en œuvre de ce programme, et nous nous réjouissons de poursuivre cette conversation pour défendre les intérêts de nos membres. »

-30-

Pour plus d’informations, veuillez contacter

Bess Legault, présidente des femmes de l’UNF, 778-256-3353

Coral Sproule, vice-présidente des femmes de l’UNF, 613-464-8945

**Traduction soutenue par Patrimoine Canada

Les femmes rurales se réjouissent de l’annonce du financement de la garde d’enfants dans le budget fédéral

L’Union National des Fermiers (UNF) est heureuse de voir que des mesures sont prises en vue d’une mise en œuvre significative d’un programme universel de garde d’enfants, l’importance des 30 milliards de dollars alloués au programme d’apprentissage et de garde des jeunes enfants et au programme d’apprentissage Autochtone et de garde des jeunes enfants, qui marque un bon premier pas. L’UNF plaide depuis de nombreuses années pour une augmentation des dépenses en matière de garde d’enfants et pour une stratégie nationale en la matière. Selon les estimations, près de 100 000 femmes ont quitté le marché du travail au Canada depuis le début de la pandémie, creusant ainsi l’écart salarial entre les sexes. Nous avons un besoin urgent de soutien financier et social pour les femmes, pendant cette crise et pour l’avenir.

« La vie de nombreuses familles rurales a été particulièrement difficile pendant cette pandémie. Beaucoup d’entre nous travaillent à l’extérieur de la ferme pour subvenir aux besoins de nos familles en plus de l’agriculture », a déclaré Eva Rehak, présidente de l’UNF du Nouveau-Brunswick. « Comme les enfants sont plus souvent de l’école, certains d’entre nous ont dû quitter notre emploi à l’extérieur de la ferme ou occuper un deuxième emploi à la maison sans pouvoir s’occuper des enfants, ce qui ajoute au stress que nous vivons déjà et qui vient naturellement avec l’agriculture. » Les familles rurales ont dû faire face à de nombreuses coupures dans l’enseignement public au fil des ans et avaient déjà du mal à trouver et à obtenir des services de garde d’enfants abordables dans les zones rurales avant la pandémie. La Covid-19 n’a fait que mettre en évidence un obstacle de longue date auquel les fermières sont confrontées pour élever leur famille tout en jouant souvent le rôle de propriétaire-exploitante d’entreprises agricoles qui fonctionnent 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Nous aimerions encore voir plus de progrès non seulement en matière de garde d’enfants pour les familles rurales, mais aussi en matière de soutien à l’éducation publique rurale, et pour soutenir l’apprentissage à distance grâce à un accès plus large à l’internet à large bande en milieu rural. Les familles ont eu de plus en plus de difficultés car leurs élèves ont dû apprendre à distance à de nombreuses reprises au cours de l’année dernière. La promesse d’un milliard de dollars sur six ans pour l’accès universel à la large bande est un développement encourageant pour soutenir les familles rurales et les entreprises agricoles. « Bien que nous soyons heureuses de voir des allocations financières pour la garde d’enfants dans le budget d’aujourd’hui, nous considérons que ce n’est que le premier pas vers un soutien plus équitable pour toutes les familles canadiennes, y compris les familles rurales et agricoles, en cette période critique », déclare Josée Madéia Cyr-Charlebois, membre de l’UNF. « Les obstacles uniques auxquels sont confrontées les agricultrices qui élèvent des familles doivent être pris en compte lors de la phase de mise en œuvre de ce programme. Nous avons hâte de poursuivre cette conversation pour la défense des intérêts de nos membres. »

-30-

Pour plus d’informations, contactez :

Eva Rehak, présidente de l’UNF du Nouveau-Brunswick, 506-744-1986

Josée Madéia Cyr-Charlebois, membre de l’UNF, 819-360-7769

**Traduction financée par le gouvernement du Canada