National | Communiqué de presse

L’agriculture locale et durable est notre meilleur espoir de nourrir le monde

Le trio Jen Chapin de New York promeut l’agriculture locale
De gauche à droite : Stephan Crump (Jen Chapin Trio), Marieka Chaplin, directrice générale de in NB, Jen Chapin et Jamie Fox (Jen Chapin Trio).

(Keswick Ridge, NB. 26 août 2013) La musicienne et militante new-yorkaise Jen Chapin s’est récemment produite avec le Jen Chapin Trio lors de deux concerts au Nouveau-Brunswick. Le père de Jen Chapin était le légendaire chanteur folk Harry Chapin ( » Cat’s in the Cradle  » et  » Taxi « ). () au Nouveau-Brunswick, Marieka Chaplin, a profité de l’occasion pour discuter d’activisme et de souveraineté alimentaire avec Jen Chapin avant son spectacle du samedi 17 août, lors d’un concert de la Landsdowne House qui s’est tenu à Keswick Ridge.

« Les chansons de mon père m’ont certainement inspiré », déclare M. Chapin, « mais il ne fait aucun doute que c’est l’héritage de son militantisme qui a eu le plus d’impact ». Mme Chapin estime que ses rôles de militante, d’éducatrice et de mère sont tout aussi importants que ses réalisations musicales. Mme Chapin est une fervente partisane du mouvement en faveur de l’alimentation locale et durable.

« L’agriculture durable et locale est en fait notre meilleur espoir de nourrir le monde », affirme M. Chapin. « Cette démarche s’oppose aux voix privées et gouvernementales qui s’élèvent en faveur d’une agriculture industrielle centralisée, de haute technologie, de monoculture, à forte consommation de pétrole et d’OGM.

« En tant qu’artiste itinérant, il est très enrichissant de se rendre dans des endroits où les gens puisent dans les connaissances culturelles locales en matière d’agriculture. La terre a tellement de potentiel.

Cette synergie parfaite entre la musique et l’activisme alimentaire s’exprime dans la chanson « Feed Your Baby », tirée du nouvel album « Reckoning » du Jen Chapin Trio. Les paroles de la chanson décrivent comment les gens se sont détachés des cultures alimentaires et agricoles, perdant ainsi leur lien avec les sources d’aliments frais et locaux.

Mme Chapin explique que la souveraineté alimentaire consiste à « reconstruire les relations » entre les producteurs et les consommateurs, et à défendre « la dignité de ceux qui mettent la nourriture dans notre assiette » dans l’ensemble du système alimentaire. La réduction de la faim, dit-elle, n’est pas une question de production, mais une question de justice.

Une organisation de souveraineté alimentaire que Chapin admire particulièrement est la Community Food Bank de Tucson, en Arizona. La banque alimentaire a contribué à renforcer l’autonomie et le système alimentaire local en impliquant plus de 1 000 familles clientes dans des jardins communautaires ou en tant que fermières d’arrière-cour.

Mme Chapin a siégé au conseil d’administration de WHYHUNGER, une organisation américaine qui soutient depuis plus de 20 ans des solutions innovantes et communautaires pour lutter contre la faim et la pauvreté. Grâce à ce travail, Jen a pu constater certains changements positifs. Récemment, elle a observé un lien croissant entre l’approvisionnement en aliments de qualité et un mouvement visant à améliorer les droits de l’homme des personnes qui cultivent et préparent ces aliments. Les groupes de pression et les membres de La Via Campesina, tels que « Food for Maine’s Future » et le site , se sont penchés sur les nombreuses inégalités de notre système alimentaire et ont cherché des solutions créatives qui permettent à la fois de renforcer les capacités et de créer des richesses dans les communautés rurales.

Lorsqu’on lui demande quelles améliorations sont nécessaires, M. Chapin répond : « Pensez en termes de local et de durable, et tout se met en place. En tant que consommateurs, nous devons nous demander d’où vient notre nourriture et dans quelles conditions elle est cultivée, car nous avons un grand pouvoir lorsque nous dépensons notre argent pour l’alimentation ».

Du point de vue du Nouveau-Brunswick, le site rappelle aux consommateurs qu’en choisissant des aliments locaux provenant de fermes du Nouveau-Brunswick, ils soutiennent l’économie locale. Les aliments produits localement sont nutritifs et frais, et leur transport nécessite beaucoup moins de ressources. Soutenir l’agriculture du Nouveau-Brunswick par des achats de denrées alimentaires permet de garantir un approvisionnement alimentaire sain, sûr et durable à l’avenir. Pour plus d’informations, consultez le site www.nfuNB.org

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Contact :
Marieka Chaplin, directrice générale, à l’UNF (506) 260-0087 nfu.nb.office@gmail.com