National | Communiqué de presse

Selon l’UNF, la suppression des exigences en matière de cautionnement pour les entreprises céréalières agréées nuira aux fermiers

(6 nov. 2013, Saskatoon) – The () recommande de ne pas adopter de nouveaux règlements qui remplaceraient le système actuel de cautionnement qui protège les fermières en cas de non-paiement par les sociétés céréalières agréées. Le système d’assurance-crédit proposé a de nombreuses implications, que le site a décrites dans les commentaires soumis à la Commission canadienne des grains (CCG).

Le budget fédéral de 2012 a demandé à la CCG d’introduire une assurance-crédit obligatoire pour remplacer le système de cautionnement en vigueur depuis longtemps. En vertu de la nouvelle réglementation proposée, toutes les sociétés céréalières agréées doivent disposer d’une assurance-crédit. La CCG a engagé Atradius, une compagnie d’assurance multinationale basée en Europe, pour fournir l’assurance. Les paiements maximums pour les fermiers seront réduits à 95 % de la valeur des céréales livrées mais non payées.

« Le passage à l’assurance-crédit met des informations précieuses et du pouvoir entre les mains d’une société étrangère au lieu de celles de notre propre agence publique », a déclaré Terry Boehm, président de . « Avec ce changement, le gouvernement fédéral confie en fait une importante surveillance réglementaire des transactions dans le secteur céréalier canadien à une société privée qui n’a aucun compte à rendre aux Canadiens. Pour évaluer les taux de prime, Atradius aura besoin d’une quantité importante d’informations sur les affaires financières de chaque société céréalière agréée et aura le pouvoir de facto de refuser l’agrément d’une société céréalière en refusant de l’assurer. La compagnie d’assurance doit rendre des comptes à ses actionnaires – elle travaille pour eux, pas pour les fermiers céréaliers canadiens.  »

« Les fermières, ainsi que les Canadiens en général, ont été très bien servis par le système de garantie des obligations qui est en place depuis des décennies », a poursuivi M. Boehm. « La CCG surveillait mensuellement le passif des sociétés céréalières agréées, exigeant de chacune d’entre elles qu’elle maintienne une garantie adéquate sous la forme d’une caution ou d’un instrument similaire, et prenant des mesures proactives en cas de défaillance d’une société. La CCG, mandatée pour agir dans l’intérêt des fermiers céréaliers canadiens, veillerait à ce qu’il y ait suffisamment d’argent disponible pour payer les fermiers en cas de faillite de la société. Mais surtout, elle aurait une idée claire des causes de la faillite d’une entreprise – ou serait en mesure de les étudier – et prendrait des mesures pour prévenir les problèmes à l’avenir. Cette capacité disparaîtra dans le cadre du système d’assurance ».

« Dans les rares cas où les agriculteurs ont dû être remboursés, le système de cautionnement a permis à la plupart d’entre eux d’obtenir 100 % de ce qui leur était dû. Seules deux faillites d’entreprises en plus de dix ans ont donné lieu à des paiements inférieurs à 95 % », a souligné M. Boehm. « L’analyse d’impact réglementaire du gouvernement tente de justifier le passage à l’assurance en surestimant les lacunes dues au cycle de déclaration – des problèmes qui pourraient facilement être résolus en exigeant une déclaration hebdomadaire au lieu d’une déclaration mensuelle.

Le site recommande que le système actuel de garantie des obligations soit maintenu avec des rapports plus fréquents. Si le système d’assurance est néanmoins adopté, le site recommande notamment que les fermières reçoivent 100 % de ce qui leur est dû au lieu des 95 % proposés par le gouvernement, que les silos terminaux soient inclus et que les délais de réclamation soient prolongés.

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Pour plus d’informations :

Terry Boehm, Président : Téléphone (306) 255-2880 ou (306) 255-7638

Soumission :

Commentaires sur le règlement modifiant le règlement de la loi sur les grains du Canada concernant la protection des paiements aux producteurs