Innovation, Sciences et Développement économique Canada mène une consultation par le biais d’un questionnaire concernant le droit de réparer jusqu’au26 septembre 2024. Le site UNF a créé ce guide de la consultation pour vous aider à répondre au questionnaire de la consultation. Le questionnaire est disponible en suivant le lien ci-dessous :
https://ised-isde.survey-sondage.ca/f/s.aspx?s=BAA2B818-537C-467F-8011-B0DD4666AC77
Le droit à la réparation va au-delà de la capacité des consommateurs à réparer les appareils électroniques, les appareils électroménagers et les machines. Le droit à la réparation concerne l’indépendance et la liberté par rapport aux grands fabricants afin d’avoir accès à des réparations rapides et peu coûteuses, ainsi qu’à l’opérabilité entre les produits qui répondent aux besoins des consommateurs et des entreprises agricoles. Il s’agit également d’une question d’accessibilité financière et de durabilité – la réparabilité et la durabilité des produits garantissent que les Canadiens n’ont pas à racheter des produits qui ont été intentionnellement conçus pour être remplacés par des produits plus récents – également connus sous le nom d’obsolescence programmée.
Pour les fermiers, le droit à la réparation devient de plus en plus important à mesure que le secteur des machines agricoles continue à se consolider.
Pour les petits fermiers et les vendeurs directs aux consommateurs, les appareils électroménagers sont importants pour la transformation et le stockage des produits agricoles.
Cette consultation sur le droit à la réparation se concentre sur les appareils de consommation et l’électronique, mais il est également important que les fermières bénéficient d’un régime cohérent et solide en matière de droit à la réparation. Le droit à la réparation doit s’étendre à tout, des téléphones portables aux appareils ménagers, en passant par les tracteurs et les semoirs.
Bien que l’enquête actuelle fasse généralement référence à l’électronique grand public comme sujet de la consultation, il est possible de parler des machines agricoles et des équipements utilisés par les fermières. Il est important de noter que cette consultation est menée en collaboration avec Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) ainsi qu’avec Agriculture et Agroalimentaire Canada. Outre cette consultation sur le droit à la réparation, AAC organise des tables rondes ciblées sur l’interopérabilité et le matériel agricole.
Trois concepts clés sous-tendent les questions du questionnaire de consultation :
Réparabilité – La réparabilité désigne la capacité d’un produit, d’un système ou d’un dispositif à être réparé ou remis en état de fonctionnement après avoir été endommagé. La réparabilité d’un produit peut être mesurée par un certain nombre de facteurs, notamment : la facilité de démontage pour réparer ou remplacer des pièces ; le coût de la réparation ; le temps nécessaire pour recevoir une pièce de rechange ou un service de réparation ; la liberté de choisir une option de réparation favorable qui n’est pas nécessairement liée aux services après-vente offerts par le fabricant d’origine.
Interopérabilité – L’interopérabilité est définie comme le degré auquel les systèmes logiciels, les appareils ou les applications peuvent se connecter ou communiquer entre eux ou avec d’autres entités de manière coordonnée sans effort de la part de l’utilisateur final. L’interopérabilité fonctionne à plusieurs niveaux. Le premier niveau est l’interopérabilité entre les composants électroniques et les pièces d’un même appareil, ce qui permet à l’appareil de fonctionner correctement. L’interopérabilité peut également permettre l’interaction entre deux équipements ou logiciels différents, provenant éventuellement de fabricants différents.
Durabilité – La durabilité désigne simplement la capacité d’un produit ou d’un matériau à résister à l’usure, à la pression ou aux dommages au fil du temps. La durabilité devient un problème dans le cas de l’obsolescence programmée, qui est définie comme « la conception intentionnelle de produits destinés à être remplacés par des produits plus récents ».
Le site UNF contient quelques réflexions sur les questions posées dans l’enquête :
Q1 : Je réponds à cette enquête en tant que …. | Le site UNF vous recommande de répondre à l’enquête en tant qu' »entreprise canadienne » si vous possédez et exploitez une entreprise agricole. Sinon, sélectionnez « Un Canadien concerné ». |
Q2 : Une approche canadienne de la réparabilité des appareils électroménagers et de l’électronique grand public doit tenir compte des considérations des fabricants, des réparateurs et des consommateurs. En outre, la réparabilité est une responsabilité partagée au Canada, étant donné que les provinces et les territoires sont responsables de la législation sur la protection des consommateurs. Que pensez-vous d’une approche privilégiée du droit à la réparation au Canada ? | Quelques points à inclure dans votre réponse:Un droit de réparation au Canada devrait être étendu et prendre en compte un certain nombre de facteurs, notamment : la facilité d’accès aux pièces détachées ; les garanties ; la connaissance et la capacité des consommateurs à accéder aux options de réparation appropriées. Les tentatives de réparation des consommateurs et des techniciens de réparation indépendants ne devraient pas être entravées par des appels à la loi sur le droit d’auteur. Un cadre fédéral global pour le droit de réparation en conjonction avec les lois sur le droit d’auteur et la concurrence est important pour assurer une protection cohérente des consommateurs et la certitude. |
Q3 : Les appareils électroménagers et l’électronique grand public se composent d’une variété de produits différents, chacun avec des considérations distinctes. Une politique de réparabilité peut être plus appropriée pour une gamme de produits. Selon vous, quels sont les appareils ménagers et électroniques de consommation qui devraient être couverts par une politique fédérale en matière de réparabilité ? Pourquoi ? | Quelques points à inclure dans votre réponse:Tous les appareils électroménagers et les produits électroniques grand public doivent être considérés comme faisant partie du champ d’application d’une politique fédérale de réparabilité. Bien qu’il puisse y avoir des différences entre les gros appareils électroménagers et les petits appareils ou autres dispositifs électroniques, un cadre qui permet la réparation adéquate et l’interopérabilité de ces produits est important pour assurer la cohérence entre les produits. |
Q4 : Que vous soyez fabricant, réparateur ou consommateur, quelles sont vos préoccupations en matière de réparabilité, d’interopérabilité et de durabilité des appareils électroménagers ou de l’électronique grand public ? | Quelques points à inclure dans votre réponse:Veuillez ajouter toute préoccupation que vous avez concernant la réparabilité, l’interopérabilité ou la durabilité de l’électronique grand public que vous utilisez.Voici quelques questions indicatives pour votre réponse : Comment utilisez-vous les appareils électroménagers ou l’électronique grand public dans le cadre de votre activité ? Quels problèmes rencontrez-vous en ce qui concerne la durée de vie de vos appareils et leur réparabilité ? Comment cela affecte-t-il les activités de votre entreprise ? |
Q5 : Quelles autres actions le gouvernement du Canada pourrait-il entreprendre pour renforcer la réparabilité, l’interopérabilité et la durabilité des appareils électroménagers ou de l’électronique grand public ? | Quelques points à inclure dans votre réponse : Les politiques et les réglementations qui permettraient à des fabricants indépendants ou à des fabricants tiers de produire des pièces de rechange sont importantes pour faciliter l’accès aux options de réparation. Une définition de la durabilité en termes de durée de vie. Les zones rurales sont uniques en ce sens qu’elles n’ont souvent pas de marchés suffisamment importants pour faciliter l’exploitation de concessionnaires agréés ou de points de vente de fabricants. L’éloignement des zones rurales est important lorsqu’il s’agit de prendre en compte la composante « réparation en temps opportun ». En outre, les personnes cherchant à faire réparer leur véhicule dans les communautés rurales ne devraient pas avoir à supporter des coûts de réparation supplémentaires en raison de leur situation géographique. |
Q6 : Une approche canadienne de la réparabilité des appareils électroménagers et de l’électronique grand public tiendrait compte des considérations des fabricants, des réparateurs et des consommateurs. Que pensez-vous de l’approche à privilégier pour faire progresser la politique de réparabilité au Canada ? Pourquoi ? | Les arguments des fabricants concernant la protection de la propriété intellectuelle et des pièces brevetées ne doivent pas empêcher l’existence d’un droit global à la réparation. Fournir aux consommateurs et aux réparateurs indépendants ou certifiés les connaissances et les pièces ne mettra pas en péril les positions des fabricants.Les réparateurs ne seront pas en mesure d’atteindre l’échelle et l’efficacité de production des fabricants actuels.Les consommateurs doivent être protégés et soutenus avant tout. La réparabilité et l’interopérabilité doivent s’appliquer aux produits importés comme à ceux fabriqués au Canada. |
Q7 : Le droit à la réparation est une responsabilité partagée au Canada, étant donné que les provinces et les territoires sont responsables de la législation sur la protection des consommateurs. Les mesures politiques axées sur la durabilité, la réparabilité et l’interopérabilité devront tenir compte de multiples considérations, notamment : la sécurité, le cycle de conception du produit, la main-d’œuvre qualifiée, l’accessibilité financière, les préférences des consommateurs, ainsi que le caractère unique et la diversité des appareils ménagers et de l’électronique grand public. Quelles sont vos réflexions sur une approche politique fédérale pour le Canada ? | Quelques points à inclure dans votre réponse : Un cadre fédéral global pour le droit à la réparation, en conjonction avec les lois sur le droit d’auteur et la concurrence, est important pour assurer une protection cohérente des consommateurs et une certitude. |
Q8 : Y a-t-il des considérations qui n’ont pas été prises en compte ou des éléments qui devraient être examinés plus en détail lorsque l’on aborde ce sujet ? | Dans les zones rurales, la disponibilité des options de réparation a considérablement diminué en raison de la consolidation et de la fermeture des ateliers de mécanique et des services de réparation, ainsi que des concessionnaires d’équipement. Les conditions particulières des zones rurales doivent être prises en compte lors de l’examen de la faisabilité de la réparabilité. Les fabricants obtiennent une désignation spéciale pour leurs procédés et leurs pièces par le biais de la loi sur les droits d’auteur. |
Q9 : Si vous répondez au nom d’une entreprise, laquelle des catégories suivantes décrit le mieux sa taille ? | Si vous le souhaitez, décrivez la taille de votre entreprise dans l’enquête. |
Q10 : Si vous répondez au nom d’une entreprise, celle-ci fabrique-t-elle des appareils ménagers ou de l’électronique grand public ? | Cela ne sera probablement pas applicable. |
Q11 : Votre entreprise fabrique-t-elle des produits au Canada ? | Veuillez répondre de manière à décrire précisément votre activité. |
Q12 : Votre entreprise serait-elle intéressée par une participation à des tables rondes ciblées ? Si oui, veuillez indiquer votre adresse électronique ci-dessous | Pensez à indiquer votre adresse électronique pour avoir une chance de participer aux tables rondes qui seront organisées par AAC. |
Q13 : Quelle est votre tranche d’âge ? | Répondez de manière appropriée. |
Q14 : Vous identifiez-vous comme … | Cette question porte sur les données démographiques par sexe. Répondez de manière appropriée. |
Q15 : Vous identifiez-vous comme l’une des personnes suivantes ? | Cette question porte sur les données démographiques relatives à la race et à l’ethnicité. Répondez comme il convient |