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Commentaires de l’UNF – Examen conjoint de l’accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM)

Aux Affaires globales du Canada,

La Nationale des Fermiers (UNF) apprécie l’occasion qui lui est donnée de commenter le premier examen conjoint de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM). L’UNF est une organisation agricole volontaire, à adhésion directe et non partisane, composée de milliers de familles agricoles, d’agriculteurs et de travailleurs agricoles de tout le Canada. L’objectif de l’UNF est de promouvoir les objectifs économiques et sociaux des fermières et des fermiers, et de défendre et d’élaborer des politiques dans l’intérêt des fermières et des communautés rurales.

Le Canada mesure le succès de ses accords de libre-échange à l’aune de la croissance des exportations canadiennes. Depuis 2017, les exportations annuelles de produits agroalimentaires canadiens ont augmenté de 23 milliards de dollars et les importations ont augmenté de 18 milliards de dollars [1]. Bien que le Canada vende aujourd’hui plus que jamais à d’autres pays, nos partenaires commerciaux détiennent une plus grande part de notre marché intérieur.

L’accent mis sur la croissance des exportations agroalimentaires ne tient pas compte de l’impact des accords de libre-échange et de la politique commerciale sur les fermières et les travailleurs agricoles canadiens. Depuis les années 1980, les politiques de promotion des exportations ont accéléré la diminution du nombre d’exploitations agricoles canadiennes et l’augmentation de l’endettement agricole et des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans les exploitations [2]. Les fermiers canadiens ont également connu une baisse de leur revenu net, en raison de la faiblesse chronique des prix des produits agricoles et de l’augmentation des prix des intrants ; ces deux problèmes sont dus au pouvoir de marché accru détenu par une petite poignée de multinationales, favorisé par les accords de libre-échange.

Depuis la ratification de l’accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis, la capacité nationale de transformation des aliments s’est considérablement réduite. Entre 1989 et 2017, le Canada a perdu toutes ses coopératives de manutention des céréales et tous ses guichets uniques de vente de blé et de porc. Il s’agissait d’institutions qui offraient aux fermières un contrôle démocratique et une transparence sur leurs produits. Aujourd’hui, la manutention des céréales au Canada est contrôlée par trois grandes entreprises, dont deux ne sont pas canadiennes, tandis que la quasi-totalité de la transformation de la viande au Canada est assurée par deux entreprises étrangères seulement [3]. La politique de libre-échange axée sur les exportations a entraîné des changements structurels dans le système agricole et alimentaire canadien, affaiblissant la souveraineté alimentaire du Canada et notre capacité à exercer un contrôle démocratique sur notre système alimentaire.

Les fermiers et les travailleurs agricoles canadiens ont besoin de politiques commerciales qui améliorent leur niveau de vie. Au lieu de se concentrer sur la croissance des exportations comme principale mesure du succès, Affaires mondiales Canada (AMC) devrait prendre en compte d’autres objectifs pour déterminer si les politiques commerciales sont efficaces pour les communautés rurales, notamment : la réduction de la dette agricole, l’augmentation du prix à la production des produits de base, la réduction des émissions de GES dans les exploitations agricoles et le nombre total de fermières et de fermiers. Les accords de libre-échange, y compris l’ACEUM, devraient être formulés de manière à ne pas entraver la capacité du Canada à atteindre ces objectifs.

L’UNF demande instamment à Global Affairs Canada d’utiliser le processus d’examen conjoint comme une opportunité de résoudre les problèmes créés par l’ACEUM qui ont désavantagé et privé de leurs droits les fermiers, les travailleurs migrants et les communautés rurales.

L’UNF propose un certain nombre de changements à l’ACEUM qui augmenteront l’autonomie des fermières et garantiront un approvisionnement alimentaire fiable pour les Canadiennes et les Canadiens :

Chapitre 3 : Agriculture

1. Défendre notre système de gestion de l’offre en maintenant les niveaux actuels des contingents tarifaires (CT) et le pouvoir du Canada de déterminer l’attribution des CT.

Chapitre 9 : Mesures sanitaires et phytosanitaires

2. Créer un espace politique pour que les Parties à l’ACEUM puissent réglementer leurs systèmes de semences qui donnent la priorité à leurs traditions culturelles et économiques.

Chapitre 19 : Commerce numérique

3. Garantir la souveraineté numérique des Canadiens en supprimant les limites aux règles de localisation des données.

Chapitre 20 : Droits de propriété intellectuelle

4. Éliminer les restrictions sur les circonstances dans lesquelles les mesures de protection technologique peuvent être contournées, et créer un accès au code source et aux outils de diagnostic.

Chapitre 23 : Le travail

5. Renforcer la protection des travailleurs agricoles en étendant le mécanisme de réaction rapide en matière de travail (MRR) aux travailleurs agricoles et en élargissant l’application du mécanisme.

Chapitre 28 : Bonnes pratiques réglementaires

6. Les règles du commerce international doivent être fondées sur les normes les plus élevées en matière de droits de l’homme.

1. Défendre notre système de gestion de l’offre pour le poulet, la dinde, les œufs et les produits laitiers en maintenant les niveaux actuels des contingents tarifaires (CT) et le pouvoir du Canada de déterminer l’attribution des CT.

En 2025, le Parti libéral du Canada s’est engagé à défendre le système canadien de gestion de l’offre dans les négociations commerciales. Le projet de loi C-202 a été adopté en juin 2025. Il modifie la Loi sur le développement afin d’empêcher le ministre d’augmenter les montants des contingents tarifaires ou de réduire les droits de douane sur les produits soumis à la gestion de l’offre. Le projet de loi C-202 a été adopté à l’unanimité à la Chambre des communes, ce qui témoigne du large soutien des Canadiens à notre système de gestion de l’offre. L’honorable Heath MacDonald, ministre de l’Agriculture, a déclaré que « la gestion de l’offre n’est pas à l’ordre du jour » dans les négociations d’accords de libre-échange [4]. L’honorable Dominic Leblanc, ministre responsable du commerce entre le Canada et les États-Unis, a réaffirmé cette position en octobre 2025 en déclarant : « La gestion de l’offre n’est pas un sujet de discussion » : « La gestion de l’offre n’est pas un sujet de négociation avec les Américains. Elle ne le sera pas, elle n’est pas ou ne sera jamais sur une table de négociation alors que nous envisageons une révision de l’accord de l’ACEUM. » [5].

L’UNF réitère le soutien de la législation canadienne, des législateurs et des fermiers à notre système de gestion de l’offre, ainsi que l’importance du contrôle des importations pour protéger des prix équitables pour les fermiers canadiens.

Le GAC doit également défendre la capacité du Canada à allouer des contingents tarifaires pour les produits soumis à la gestion de l’offre. En vertu de l’ACEUM, le Canada conserve la capacité de déterminer l’admissibilité des importateurs au titre du CT, ainsi que la méthode d’attribution du CT. Ce pouvoir a été confirmé par le secrétariat de l’ACEUM dans l’affaire Canada – Mesures d’attribution de contingents tarifaires pour les produits laitiers, dans laquelle le secrétariat s’est prononcé en faveur du Canada sur les quatre plaintes déposées par les États-Unis à l’encontre du système de contingents tarifaires [6].

2. Défendre les droits des parties à l’ACEUM à réglementer leurs systèmes de semences de manière à donner la priorité à leurs traditions culturelles et économiques.

En août 2023, les États-Unis ont demandé l’établissement d’un groupe spécial de règlement des différends en vertu de l’article 31.6.1(a) de l’ACEUM, alléguant que l’interdiction par le Mexique de l’importation de maïs génétiquement modifié (GM) pour la consommation alimentaire violait les articles de l’ACEUM couvrant les règles phytosanitaires et les restrictions à l’importation et à l’exportation. Le Canada s’est joint à ce différend en tant que tierce partie et s’est rangé du côté des États-Unis.

Le maïs, connu au Mexique et dans la plupart des pays du monde sous le nom de « maize », est un aliment de base du régime alimentaire mexicain. Il est au cœur de la culture et de l’agriculture mexicaines, de l’histoire et de l’identité nationale, ainsi que des cultures et des pratiques spirituelles indigènes. L’interdiction par le Mexique de l’importation de maïs génétiquement modifié pour la consommation alimentaire visait à protéger la valeur culturelle, traditionnelle et nutritionnelle du maïs au Mexique.

Le groupe spécial sur le commerce s’est rangé du côté des États-Unis dans ce différend, annulant l’interdiction du maïs génétiquement modifié et menaçant la biodiversité, la diversité culturelle et les droits des peuples indigènes au Mexique.

L’UNF estime que chaque pays devrait avoir la possibilité de réglementer ses systèmes de semences dans l’intérêt de ses populations. L’UNF est déçue que le Canada se soit joint à ce différend en tant que tierce partie du côté des États-Unis, compte tenu du préjudice que cette décision pourrait causer aux communautés autochtones du Mexique. Le gouvernement canadien, en cherchant à se réconcilier avec les peuples autochtones du Canada, a également le devoir de protéger les droits des peuples autochtones ailleurs en Amérique du Nord.

L’UNF réaffirme l’article 24.3.1, « le droit souverain de chaque partie de fixer ses propres niveaux de protection de l’environnement et ses propres priorités en matière d’environnement, et d’établir, d’adopter ou de modifier en conséquence ses lois et politiques relatives à l’environnement » et l’article 24.15.2, « chaque partie favorise et encourage la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique, conformément à sa législation ou à sa politique ». L’UNF reconnaît que l’ACEUM n’empêche pas un pays d’établir un niveau de sécurité pour la vie humaine et végétale qu' »il juge approprié » (article 9.6.4).

3. Garantir la souveraineté numérique des Canadiens en supprimant les limites aux règles de localisation des données.

Les nouvelles machines agricoles sont de plus en plus numérisées. Les moissonneuses-batteuses et les tracteurs sont désormais équipés de réseaux de capteurs et de systèmes de surveillance qui recueillent des données sur les champs agricoles afin d’aider les fermières à prendre des décisions. Les données recueillies par ces capteurs dans des milliers d’exploitations agricoles canadiennes couvrant des millions d’hectares sont ensuite regroupées dans des serveurs d’entreprises. Beaucoup de ces entreprises sont situées aux États-Unis, où les fermières canadiennes ont un accès limité à leurs données et où notre système juridique n’a aucune autorité.

L’article 19.12 de l’ACEUM se lit comme suit : « Aucune partie n’exigera d’une personne visée qu’elle utilise ou installe des moyens informatiques sur le territoire de cette partie comme condition à la conduite de ses affaires sur ce territoire. Cette disposition est problématique pour les fermières canadiennes qui ne peuvent pas s’attendre à ce que leurs données soient stockées localement ou à ce qu’elles leur soient facilement accessibles. Les accords de confidentialité et d’utilisation qui régissent les plateformes d’agriculture numérique retirent aux fermières la propriété de leurs données, alors que ce sont elles qui les produisent [7]. Les fermières ne peuvent pas utiliser pleinement ces plateformes si elles ne peuvent pas accéder efficacement à leurs données, et l’article 19.12 entrave les règles de localisation des données qui pourraient aider à résoudre ce problème pour les fermières canadiennes.

Les fermières et fermiers canadiens, et plus largement les Canadiennes et Canadiens, méritent la souveraineté en matière de données et la capacité de réglementer les données et les technologies numériques. L’UNF recommande que l’article 19.12 soit retiré de l’ACEUM.

En outre, l’UNF estime que le chapitre sur le commerce numérique de l’ACEUM mérite un examen de fond, car il entrave actuellement la réglementation des technologies émergentes de l’IA, accorde l’importance au profit des entreprises technologiques étrangères plutôt qu’à la vie privée des Canadiens, protège peu les travailleurs contre la surveillance et la discipline algorithmique des entreprises, entrave notre capacité à réglementer le contenu sur les plateformes de médias sociaux et permet l’accumulation d’impôts et de données dans les juridictions à fiscalité nulle.

4. Éliminer les restrictions au contournement des mesures de protection technologique et garantir l’accès au code source et aux outils de diagnostic.

La concentration des concessionnaires d’équipements agricoles au Canada a limité le nombre d’options offertes aux fermières canadiennes en matière de services de réparation. L’examen par l’UNF des nouvelles agricoles canadiennes des dix dernières années montre une tendance à la fermeture et à la concentration des concessionnaires dans tout le pays [8].8 Les stratégies de croissance descendante des fabricants de machines agricoles ont influencé l’augmentation de la taille des concessionnaires [9, 10, 11].

La consolidation a créé un pouvoir de monopole sur les services de réparation agréés par les concessionnaires et les marques, ce qui a augmenté les coûts pour les fermières [12, 13]. Les fermières ont également moins de choix en matière de services de réparation : les technologies propriétaires et les mesures de protection technologique (MPT) empêchent les réparateurs indépendants d’effectuer des réparations sur les machines agricoles.

Les projets de loi C-244 et C-294, qui modifient respectivement la loi sur la concurrence et la loi sur le droit d’auteur, ont été présentés à l’origine comme des exceptions globales à la loi anti-contournement et aux MTP. Les versions substantielles de ces textes législatifs auraient permis de contourner les MTP et de résoudre les problèmes d’interopérabilité qui ont affecté le droit à la réparation des équipements agricoles.

L’article 20.66 de l’ACEUM, qui limite les situations dans lesquelles les MTP peuvent être contournées, a réduit le pouvoir législatif du Canada d’adopter ces exceptions, de sorte que les projets de loi C-244 et C-294 ne prévoient que des actes de réparation individuels ou privés [14]. Ces textes législatifs auraient pu avoir une utilité pratique pour le secteur agricole, car ils auraient créé un espace juridique permettant aux entreprises indépendantes d’offrir des services de réparation commerciale et de distribuer, fabriquer et vendre les outils de réparation nécessaires pour contourner les restrictions logicielles.

Alors que la plupart des exploitations agricoles sont des entités commerciales et dépendent de tiers commerciaux pour les services et l’assistance, l’article 20.66 doit être élargi pour refléter les réalités commerciales de la réparation des équipements agricoles et étendre les applications de la législation canadienne existante.

L’article 19.16 interdit également aux parties à l’ACEUM d’accéder au code source ou aux algorithmes d’une entreprise. Cela a également un impact sur l’efficacité des politiques substantielles de droit à la réparation, qui reposent sur l’accès aux données de l’entreprise, y compris le code source et les outils de diagnostic [15]. L’accès aux outils de diagnostic est particulièrement important pour le droit à la réparation dans le secteur agricole, car les fermières sont souvent incapables d’accéder aux outils de diagnostic pour résoudre des erreurs logicielles complexes. L’UNF recommande que l’article 19.16 soit élargi pour permettre le transfert et l’accès au code source, au logiciel algorithmique et aux outils de diagnostic aux réparateurs indépendants.

L’UNF estime également que le GAC devrait modifier l’article 14.10(f) afin de faire une place à la politique du droit à la réparation au Canada. L’article 14.10(f) limite les mandats législatifs qui lient l’obtention d’une approbation réglementaire à un transfert obligatoire de technologie. Cela pourrait inclure des mandats réglementaires qui obligent les fabricants à fournir des schémas, des outils de diagnostic, des manuels d’entretien ou des logiciels aux réparateurs indépendants, ce qui aurait un impact sur la capacité du Canada à adopter une législation substantielle sur le droit à la réparation.

5. Renforcer la protection des travailleurs agricoles en étendant le mécanisme de réaction rapide en matière de travail (MRR) aux travailleurs agricoles et en élargissant l’application du mécanisme.

Le système agricole canadien en est venu à dépendre des travailleurs migrants, dont beaucoup viennent du Mexique. Plus de 20 % de tous les travailleurs agricoles au Canada sont des travailleurs migrants [16]. Les travailleurs migrants, par le biais des programmes de travailleurs étrangers temporaires (TET), en particulier le Programme des travailleurs agricoles saisonniers (PTAS) du Canada, comblent les lacunes en matière de main-d’œuvre dans le système agricole canadien et nourrissent les Canadiens. Les travailleurs du PTAS font partie intégrante de l’économie canadienne, mais ne sont pas traités comme tels. Le rapporteur spécial des Nations Unies sur les formes contemporaines d’esclavage a signalé en octobre 2024 que le programme canadien des TET  » sert de terreau aux formes contemporaines d’esclavage, car il institutionnalise des asymétries de pouvoir qui favorisent les employeurs et empêchent les travailleurs d’exercer leurs droits.  » [17].

Le mécanisme de réponse rapide (MRR) du chapitre 23 de l’ACEUM devrait être modifié pour mieux traiter les violations transfrontalières du droit du travail qui affectent les travailleurs agricoles migrants au Canada. Le MRR a été conçu pour soutenir et faire respecter la réforme du droit du travail mexicain 2017-2019, et il est spécifique aux « installations couvertes » au Mexique. Il doit être étendu pour remédier aux problèmes de travail survenant au Canada et aux États-Unis.

L’UNF recommande que le GAC, dans son examen conjoint de l’ACEUM :

  • Étendre l’application du MRR aux violations des droits du travail au Canada et aux États-Unis en modifiant les conditions dans lesquelles des plaintes peuvent être déposées au titre du mécanisme pour un déni présumé de droits dans des installations situées aux États-Unis et au Canada.
  • Confirmer et élargir les secteurs économiques auxquels le MRR s’applique pour y inclure l’agriculture et les travailleurs migrants.
  • Élargir la définition du « déni de droits » dans le cadre du MRR pour y inclure la discrimination fondée sur le sexe, l’orientation sexuelle ou l’expression sexuelle, la violence fondée sur le sexe, le travail des enfants, la santé et la sécurité, et les dérogations aux normes minimales de travail.

6. Les règles du commerce international devraient être fondées sur les normes les plus élevées en matière de droits de l’homme, en exigeant la mise en œuvre des traités relatifs aux droits de l’homme comme base d’un régime commercial commun.

Les accords de libre-échange ont eu des répercussions négatives sur les communautés rurales et autochtones. Au lieu de créer une économie plus équitable et plus résistante, les accords de libre-échange ont permis l’extraction de richesses de ces communautés avec une participation démocratique limitée dans le processus d’élaboration de l’accord. Pour garantir que les accords de libre-échange reflètent les principes d’équité et de prospérité économique, ils devraient être fondés sur les normes les plus élevées des traités relatifs aux droits de l’homme.

L’UNF recommande qu’Affaires mondiales Canada plaide pour que l’ACEUM exige des Parties qu’elles ratifient la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et la Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysans.

L’UNF réaffirme l’importance de l’article 32.5 : Droits des peuples autochtones et l’engagement primordial du Canada en faveur de la réconciliation.

La Nationale des Fermiers se réjouit de l’opportunité de poursuivre cette conversation sur la manière dont l’ACEUM peut être améliorée pour servir les fermiers, les travailleurs agricoles et les communautés rurales du Canada. Nous nous ferons un plaisir de vous fournir de plus amples détails ou de nous présenter devant des fonctionnaires pour discuter de solutions.

Tout ceci est respectueusement soumis par

L’Union Nationale des Fermiers

Novembre 2025

[1] Statistique Canada, extrait de CATSNET Analytics, Agriculture et Agroalimentaire Canada, 2025.

[2] Dyck, Ashly. L’agriculture canadienne en chiffres 2024. Union Nationale des Fermiers, 2024. https://www.nfu.ca/wp-content/uploads/2024/03/Canadian-Ag-by-the-Numbers-2024.pdf.

[3] Nixon, Andrew, et Keldon Bester. De la charrue au garde-manger : Le monopole dans le système alimentaire canadien. Projet canadien anti-monopole, 2024.

[4] MacLean, Logan. « C’est un non catégorique : La gestion de l’offre n’est pas à l’ordre du jour, déclare le nouveau ministre de l’Agriculture du Canada « . Charlottetown Guardian, 20 mai 2025. https://www.saltwire.com/prince-edward-island/supply-management-off-table-says-canada-agriculture-minister.

[5] Presse canadienne. « LeBlanc espère des progrès sur les ententes sectorielles avant le début de l’examen de l’ACEUM ». CTV News, octobre 2025. https://www.ctvnews.ca/politics/article/leblanc-hopes-for-progress-on-sectoral-deals-before-cusma-review-starts/.

[6] Affaires mondiales Canada. Affaires actives et conclues de règlement des différends d’État à État. 20 juin 2025. https://www.international.gc.ca/trade-commerce/trade-agreements-accords-commerciaux/agr-acc/cusma-aceum/settlement-cases-reglement-cas.aspx?lang=eng#a2_1.

[7] Kakihara, Eijiro. Politique numérique intra-canadienne sur la souveraineté des données. s.d. https://politics.ubc.ca/uncategorized/intra-canada-digital-policy-on-data-sovereignty/.

[8] Elftman, Jaime. « Le nombre de grands concessionnaires canadiens a augmenté au cours des quatre dernières années. Farm Equipment, 25 août 2015. https://www.farm-equipment.com/articles/11922-number-of-big-canadian-dealers-grows-over-past-4-years.

[9] Matériel agricole.  » Pattison Agriculture fermera le concessionnaire Deere de la Saskatchewan « . 4 décembre 2019. https://www.farm-equipment.com/articles/17713-pattison-agriculture-to-close-saskatchewan-deere-dealership.

[10] Garvey, Scott. « John Deere Farm Equipment Dealerships Merge in Alberta « . The Western Producer, 26 juin 2024. https://www.producer.com/crops/john-deere-farm-equipment-dealerships-merge-in-alberta/.

[11] Matériel agricole. « Premier Equipment Acquires Deerhaven John Deere Store in Ontario ». 15 mai 2025. https://www.farm-equipment.com/articles/24047-premier-equipment-acquires-deerhaven-john-deere-store-in-ontario.

[12] O’Reilly, Kevin. Out to Pasture. U.S. PIRG, 2023. https://publicinterestnetwork.org/wp-content/uploads/2023/04/Out-to-Pasture.pdf.

[13] Flowers, Bianca.  » La consolidation des concessionnaires d’équipement augmente les coûts pour les fermières « . Manitoba Co-Operator, 14 septembre 2022. https://www.manitobacooperator.ca/news-opinion/news/equipment-dealer-consolidation-raises-cost-to-farmers/.

[14] Rosborough, Anthony D. « Toward a Canadian Right to Repair : Opportunities and Challenges ». Berkeley Technology Law Journal 37 (juin 2023) : 1197–226. https://doi.org/10.15779/Z38S756M3M.

[15] Rosborough, Anthony D., et Daniel Rangel. « Le droit de réparer doit aussi s’étendre aux logiciels – et les accords commerciaux pourraient y faire obstacle ». Globe and Mail, 23 novembre 2023. https://www.theglobeandmail.com/business/commentary/article-right-to-repair-movement-digital-trade/.

[16] Statistique Canada. Regard sur les travailleurs agricoles en 2022. 9 mai 2024. https://www.statcan.gc.ca/o1/en/plus/6205-look-agricultural-workers-2022.

[17] Rapport du rapporteur spécial sur les formes contemporaines d’esclavage, y compris leurs causes et leurs conséquences, Tomoya Obokata*. A/HRC/57/46/. Assemblée générale des Nations Unies, 2024. https://docs.un.org/en/A/HRC/57/46/Add.1.