Au rédacteur en chef – Trop c’est trop. It’s time to ditch fossil fuels in order to save ourselves
Au rédacteur en chef,
Il y a vingt-cinq ans, lorsque j’ai commencé à écrire pour la Nationale des Fermiers sur les effets néfastes de l’augmentation du CO2 dans l’air, je ne pensais pas que le réchauffement climatique m’affecterait personnellement. La plupart des effets négatifs du réchauffement climatique étaient censés se produire dans des centaines d’années, et je serais mort depuis longtemps.
À l’heure où j’écris ces lignes, le 14 juillet, je suis, selon un avis médical, confiné à la maison dans le sud de la Saskatchewan, à moins de porter un masque N95 en raison de la fumée des incendies de forêt. Partout dans le monde, des pays battent des records de température, qui n’ont été atteints que ces dernières années. Pendant ce temps, les sauterelles, qui prospèrent dans la chaleur, déciment nos cultures de légumineuses dans les Prairies.
Depuis 800 000 ans, les températures terrestres suivent de près les concentrations de CO2 dans l’air. Lorsque les niveaux de CO2 sont plus bas, la température de la terre est plus basse. Lorsque les niveaux de CO2 sont plus élevés, la température est plus élevée. Au cours des 50 dernières années, les niveaux de CO2 sont montés en flèche, dépassant de loin tous les niveaux des 800 000 dernières années. Si nos températures continuent à suivre les niveaux de CO2, cette hausse rapide des températures se traduira par des vagues de chaleur qui rendront la vie improbable ou impossible.
Pourquoi alors des gouvernements provinciaux comme ceux de la Saskatchewan et de l’Alberta accélèrent-ils le pompage de nouvelles quantités de CO2 fossile dans l’air, tout en s’opposant aux projets d’écologisation de notre réseau électrique occidental (en laissant l’argent du gouvernement fédéral sur la table) ?
Les hommes ont été assez intelligents pour comprendre comment utiliser les combustibles fossiles pour alimenter la civilisation telle que nous la connaissons. La question qui se pose aujourd’hui est la suivante : Les gens sont-ils assez intelligents pour cesser d’utiliser les combustibles fossiles afin de se sauver, de sauver leurs enfants et de sauver les animaux et les plantes qui les entourent ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments distingués,
Stewart Wells, Swift Current, Sk.
Deuxième vice-président de l’UNF (Opérations)