Votez avec votre argent pour l’alimentation, exhorte la vice-présidente des femmes de l’UNF
(10 juin 2014 – Saskatoon, SK) – Les mangeurs (consommateurs) ont le pouvoir d’aider les fermières à couvrir leurs coûts de production et à gagner un revenu décent. Chacun peut « voter » avec son argent en achetant des produits aux producteurs locaux sur les marchés de producteurs, par le biais de l’agriculture soutenue par la communauté ou de la vente directe aux fermiers.
Tel est le message de Marcella Pedersen, de Cut Knife (SK), vice-présidente des femmes du (), qui a récemment rencontré les membres du de l’Ontario à London, Orangeville, Kingston, Renfrew et Ottawa. M. Pedersen a déclaré : « Les gens comprennent les concepts de sécurité alimentaire et de sûreté alimentaire, mais peu comprennent les principes de la souveraineté alimentaire. La souveraineté alimentaire repose sur la prise de décision locale : les fermières décident de ce qu’elles veulent cultiver et les consommateurs décident de ce qu’ils veulent manger et à qui ils veulent l’acheter. À l’heure actuelle, ce sont les entreprises qui prennent ces décisions à notre place ».
M. Pedersen a cité trois des nombreux changements survenus dans l’environnement agroalimentaire canadien au cours des 20 dernières années. « Quatre entreprises contrôlent aujourd’hui 58 % de l’industrie semencière mondiale, ce qui menace non seulement la souveraineté alimentaire, mais aussi la biodiversité elle-même. Il y a quelques années, 20 % de notre régime alimentaire habituel provenait d’importations de produits alimentaires en provenance de l’étranger ; aujourd’hui, c’est le cas de 80 %. Aujourd’hui, un enfant canadien sur sept vit dans la pauvreté et les banques alimentaires canadiennes viennent en aide à 840 000 Canadiens chaque mois, alors que de nombreux fermiers qui cultivent nos aliments sont confrontés à des niveaux d’endettement insurmontables », a-t-elle affirmé. « L’ensemble de notre système alimentaire est brisé et précaire, et ceux qui se trouvent aux deux extrémités du système – les fermiers et les mangeurs – vivent cette réalité de la manière la plus intense. »
« Étant donné que seulement 1 à 2 % de la population canadienne est classée comme fermiere, il ne faut pas s’étonner qu’elle cherche à collaborer directement avec les mangeurs », explique Mme Pedersen. « Chacun peut faire des choix pour contribuer à la mise en place d’un meilleur système alimentaire. Achetez autant que possible auprès de producteurs locaux. Apprenez-en le plus possible sur l’alimentation, l’agriculture, le commerce et le processus démocratique. Soutenir les options de commercialisation favorables aux fermières, telles que la gestion de l’offre et la vente à guichet unique. Travaillez avec des groupes communautaires locaux ou rejoignez des organisations telles que qui œuvrent à la mise en place d’un meilleur système alimentaire – un système fondé sur les principes de la souveraineté alimentaire ».
Fiche d’information : « Principes de la souveraineté alimentaire
– 30 –
Pour plus d’informations :
Marcella Pedersen, Vice-présidente des femmes : (306) 398-2795 ou (306) 480-2610