Politique

Présentation de la NFU à la CCG concernant les installations de chargement de wagons de chemin de fer de producteurs de licences

L'UNF Soumission à la Commission canadienne des grains

concernant les propositions visant à autoriser les installations de chargement de wagons de producteurs, les agents et les provenderies

31 août 2016

Les La Commission canadienne des grains est recherche d'entrée on quelles exigences en matière de licence devraient être applicables aux agents, installations de chargement de wagons de producteurs d’aliments, comment sa proposition de réglementation affecterait les intérêts de nos membres et si nous souhaitons proposer une autre approche que la CCG n’a pas envisagée.

L’Union nationale des fermiers (L'UNF) ne supporte pas octroi de licences aux installations de chargement des wagons de producteurs. Les préoccupations de la CCG concernant les risques pour les normes de qualité du grain canadien associées aux emplacements de wagons de producteurs peuvent être résolues en améliorant l'attribution et la localisation des wagons de producteurs, en rétablissant l'inspection à l'arrivage et en ajustant les conditions d'exemption de licence. La licence n'est pas nécessaire. Cela créerait de la confusion en ce qui concerne la protection des paiements des producteurs ainsi que les coûts pouvant entraîner la perte de certains sites de chargement de wagons de producteurs, ce qui irait à l'encontre des intérêts des producteurs et irait donc à l'encontre du mandat de la CCG. Nous recommandons en outre la création d’un nouveau récepteur de voiture de producteur sous la Loi sur les grains du Canada .

Section 87 de la Loi sur les grains du Canada confère aux producteurs le droit de commander et de charger des wagons pour expédier le grain au terminal ou aux silos de transformation ou à d'autres destinataires. Ce droit a été établi comme un contrôle nécessaire du pouvoir oligopolistique des sociétés céréalières et des chemins de fer en offrant aux agriculteurs un accès au transport ferroviaire et une alternative statutaire à la livraison aux silos à grains. Le commerce des céréales du Canada est dominé par trois sociétés - Cargill, Richardson et Viterra - qui, ensemble, contrôlent environ 60% de la capacité des silos primaires de l'Ouest canadien. Les installations de chargement des wagons de producteurs sont une partie petite mais essentielle de l'infrastructure de transport du grain, car elles permettent aux agriculteurs d'exercer leur droit d'utiliser des wagons de producteurs et, par conséquent, imposent une discipline concernant les taux facturés par les sociétés céréalières pour le chargement et l'expédition du grain. La viabilité continue des installations de chargement de wagons de producteurs est dans l'intérêt des producteurs, de sorte que toute modification des règlements qui les régissent doit être effectuée conformément aux objets de la CCG, comme indiqué à l'article 13 de la Loi:

13. Sous réserve de la présente loi et de toute directive adressée à la Commission par le gouverneur en conseil ou le ministre en vertu de la présente loi, la Commission doit: dans l'intérêt des producteurs de céréales, établir et maintenir des normes de qualité pour les grains canadiens et réglementer la manutention des grains au Canada afin de garantir la fiabilité des produits sur les marchés intérieurs et d'exportation.

La modification réglementaire proposée éliminerait l'exemption de licence annuelle pour les sites de chargement de wagons de producteurs et exigerait qu'ils se conforment à une version modifiée de la licence de silo primaire. La modification proposée a pour objectif de réduire les risques pour la qualité du grain, d’accroître la précision des statistiques de la CCG à l’échelle du système, de garantir une pesée et une documentation précises du grain livré et de donner aux producteurs un accès au processus d’arbitrage de la CCG en cas de une dispute sur le poids.

Les L'UNF ne convient pas que l'octroi d'une licence aux sites de chargement des wagons de producteurs est nécessaire. Nous croyons que les problèmes peuvent être résolus d'autres manières. La licence introduirait des coûts et une confusion préjudiciables aux agriculteurs.

La CCG s'inquiète des risques pour la qualité du grain canadien qui pourraient résulter de l'utilisation croissante de wagons loués par les installations de wagons de producteurs, ainsi que de l'utilisation par les sociétés céréalières de sites de chargement de wagons de producteurs pour accéder aux wagons loués pour leurs propres envois. La cause fondamentale de ces nouveaux risques semble être l’allocation des wagons de producteurs par les chemins de fer.

Comme les wagons des producteurs ne sont pas fournis à temps, ils ont dû se tourner vers des wagons loués pour acheminer leur grain à destination. Les risques liés au mélange éventuel de wagons loués pourraient être réduits en rétablissant la disposition selon laquelle les wagons de producteur ont la priorité absolue dans l'attribution des wagons, ainsi qu'en améliorant la réglementation, les procédures et l'application de l'attribution de wagons afin de garantir la disponibilité des wagons de producteur en cas de besoin. Une meilleure application est nécessaire pour empêcher les sociétés céréalières de commander de manière frauduleuse des wagons de producteurs. Les commandes de wagons de producteurs légitimes doivent être prioritaires et repérées en premier. Aujourd'hui, l'inverse est souvent le cas. Les chemins de fer cherchant à minimiser leurs coûts accordent la priorité aux trains-blocs et aux ascenseurs à haut débit, ne fournissant des wagons aux sites de chargement des producteurs que lorsque les volumes de grain sont bas. Si des wagons de producteurs adéquats sont repérés en cas de besoin, l'utilisation de wagons loués diminuera, ce qui réduira ou éliminera le risque de confusion entre les wagons de producteurs et les chargements des sociétés céréalières. Sans accès rapide aux wagons, le droit de charger des wagons de producteurs devient creux.

Les problèmes de qualité et les lacunes statistiques que la CCG soulève actuellement sont dus à l'absence d'inspection à l'improviste. le L'UNF opposé à la Loi sur les grains du Canada Amendement supprimant l'inspection à l'arrivage dans 2012. Les problèmes que nous avions anticipés semblent alors se produire maintenant. Dans notre mémoire 2012, Réponse au projet de modification de la Loi sur les grains du Canada concernant la Commission canadienne des grains, l'association L'UNF déclaré:

L’inspection à l’intérieur est la pesée et le classement du grain qui arrive aux terminaux d’exportation du

campagne. Il fait l'objet d'un audit continu de sorte que les nuances et les volumes émis aux ascenseurs principaux correspondent à ceux en position terminale. Il est également essentiel au fonctionnement des wagons de producteurs pour qu’ils soient classés lorsqu’ils arrivent aux terminaux. …

Les L'UNF recommande que l'inspection à l'arrivage demeure et que les employés de la CCG s'acquittent de cette tâche.L'idée de choisir les fournisseurs de services accrédités par l'ascenseur destinataire, comme proposé, donnerait de nouveau le pouvoir à la société d'ascenseur avant les agriculteurs et leur institution. L'agence accréditée pourrait exercer des pressions pour favoriser celui qu'elle considérait comme son client (la société céréalière). Un organisme agréé n'a pas le mandat légiféré d'agir dans l'intérêt des producteurs de grains. C'est le problème inhérent au concept d'accréditation et les questions restent en suspens: à qui l'employé accrédité doit-il son allégeance et qui paie le salaire? Il en irait de même pour les prestataires de services privés accrédités[I].

Nous craignons également que l’octroi de licences aux installations de wagons de producteurs ne crée une confusion quant à la protection des paiements des producteurs. Les agriculteurs comprennent généralement que les silos-élévateurs agréés doivent fournir une garantie pour couvrir les impayés en cas d'insolvabilité de l'entreprise agréée. Les installations de chargement des wagons des producteurs n’achetant pas de céréales, la protection du paiement des producteurs n’est pas nécessaire. Cependant, parmi les agriculteurs, l’octroi de licences est synonyme de protection des paiements des producteurs. Si les installations de chargement des producteurs devenaient agréées sans être tenues de conserver un cautionnement, cela serait source de confusion.

Le fait que les installations de chargement de wagons de producteurs n'achètent pas de grain est important pour la nécessité de surveiller l'équipement de pesage et de documenter les poids. Les balances utilisées dans les installations de chargement des wagons de producteurs servent principalement à garantir que les charges des wagons ne soient pas en surpoids, ni pour le commerce. Les échelles communautaires conviennent à cette fin. La vente réelle n'a pas lieu à l'installation de chargement. Cependant, avec la perte de l'inspection à l'arrivée par la CCG, il peut arriver que la pesée à destination puisse être remise en question. Par conséquent, nous recommandons le rétablissement de l'inspection à l'arrivage.

De plus, nous recommandons une modification de la Loi sur les grains du Canada afin d’établir un récepteur de wagons de producteur indépendant. Cet organisme aurait le pouvoir de négocier les ventes de wagons de producteurs avec le terminal de destination et de veiller à ce que le déchargement et le tri se fassent rapidement. L'organisme serait responsable de l'affectation du grain aux terminaux respectifs. Toutefois, la propriété du grain ne serait transférée au terminal que lorsque le réceptionnaire de wagons du producteur serait satisfait de tous les aspects de la transaction, notamment les poids, la qualité et le paiement.

Les installations de chargement de wagons de producteurs sont censées constituer le moyen de contrôle par les agriculteurs du pouvoir de monopole des sociétés d’élévateurs. Le coût d’établissement et de maintenance d’une installation doit être gérable par des groupes de producteurs relativement petits, faute de quoi le droit au chargement des wagons de producteurs est annulé. Exiger de nouvelles balances inspectées peut conduire à la fermeture de certaines des plus petites installations, au détriment des agriculteurs. Dans le 1912 original Loi sur les grains du Canada dix producteurs pourraient demander la construction d'un site de chargement de wagons de producteurs. le L'UNF recommande que ce droit soit rétabli. La proposition actuelle de licence rendrait plus difficile la maintenance de l'infrastructure existante des wagons de producteurs et encore moins la création de nouvelles installations. Nous recommandons également que le pouvoir des compagnies de chemin de fer de fermer des sites de chargement de wagons de producteurs soit annulé.

À l'heure actuelle, les installations de chargement de wagons de producteurs doivent être exploitées dans les limites de l'exemption de licence fixée par la CCG. L'exemption requiert ce qui suit:

  • L'installation ne traitera que du grain pour le compte des producteurs destiné à être chargé dans des wagons de chemin de fer de producteur (avec la possibilité d'utiliser des wagons loués).
  • L’installation aura à tout moment affiché un avis informant les producteurs que l’installation n’est pas agréée en vertu de la Loi sur les grains du Canada et que la Commission canadienne des grains ne sera pas impliquée dans des différends entre l'installation et le producteur autres que des différends survenant à l'emplacement du port.
  • L'établissement ne doit pas acheter ou vendre de grain.
  • L'installation doit permettre à la Commission canadienne des grains d'accéder à ses archives.

Il serait possible d'ajuster les conditions d'exemption de licence pour atténuer les risques identifiés. En fait, la seule différence entre l’exemption de licence actuelle et la sous-classe de licence proposée est que la sous-classe obligerait l’établissement à délivrer un document consignant la réception du grain par type et par poids sous une forme acceptable par la CCG, à prélever des échantillons représentatifs de chaque produit. charge, et assurez-vous que ses balances sont conformes aux normes de Mesures Canada. Avec la mise en place d'un récepteur de voiture de producteur en vertu de la Loi sur les grains du Canada, les préoccupations restantes seraient apaisées.

Respectueusement soumis par

L’Union nationale des fermiers

Août, 2016


[I] Union Nationale des Fermiers Réponse au projet de modification de la Loi sur les grains du Canada concernant la Commission canadienne des grains, Mars 22, 2012.